• Histoire de Chine - Nan Bei Chao- dynastie du nord et du sud – le temps des changements la dynastie du Sud.

    La Chine était à cette époque divisée en un seul État au sud et plein de petits États au nord depuis 316, l'année ou les Hun prirent le pouvoir a Chang'an. Avec la chute de la dynastie Jin de l'est en 420, une période de fragmentation en plusieurs petits États arriva dans le sud et dura plus de 150ans, jusqu'en 589 quand la très courte dynastie Sui réunifia la Chine pour un très petit moment. Le temps de la dynastie du nord et du sud (Nan-Bei-Chao), quatre dynasties qui tournèrent dans le sud et qui réclamèrent le statut d'empire et de souveraineté: les dynasties Song, Qi, Liang, et Chen. Aucun 'entre eux ne put réunifier l'empire.

    Les 16 dynasties du nord.

    La période durant laquelle la dynastie Jin dans le sud fut détruite et ou elle se maintint sous le nom de «dynastie Jin de l'est» est appelée le temps de seize dynastie car dans le nord de la Chine, pas moins de 16 royaumes se sont construit et la plupart par des barbares. Ces « dynastie » Hun, Tibétaines, Mongoles gardèrent leur propres langues, coutumes et techniques administratives, elles n'adoptèrent pas le système chinois .
    Une exception fut le Toba, qui en 386 fonda la dynastie Wei dans le nord et leur dirigeant, comme pour le modèle chinois, se désigné lui même. Le Toba réunit toute la partie nord de la chine sous son contrôle en 439, ce qui marqua la fin des 16 dynasties. Ils se plièrent au modèle Chinois pour tout et devinrent très chinois pour des étrangers. L'empereur des Toba Xiao Wen (dont le règne alla de 471 à 499) fit de nombreuses évolutions : il déclara que le Chinois serait la seul langue reconnu, les Tobas durent prendre un nom chinois et s'habiller avec le style chinois. Mais tout cela n'a pas réellement marché à cause des résistance intérieur et le royaume de Toba fut dissout en plusieurs petits empires.
    Dans la course aux dynasties, ni les tributs du nord ni celle du sud n'emportèrent la victoires et personne ne réussis à prendre le dessus.
    Petit a petit, la dynastie Sui s'agrandit et même si elle ne dura qu'un très cours moment, elle fut la première depuis la dynastie Han a pouvoir réunifier la Chine.


  • Histoire de Chine - La dynastie Jin.

    La dynastie Jin est aussi divisé entre la dynastie Jin de l'ouest et de l'est. La dynastie Jin de l'ouest commença en 265 pour se terminer en 316, et à partir de 280 la Chine fut pour un moment assez bref réunifié. La dynastie Jin de l'est alla de 316 à 420.

    L'ascension de la dynastie Jin de l'ouest et l'unification de la Chine.

    La dynastie Jin suivi la dynastie Wei, l'un des trois royaumes et fut fondé par Sima Yan en 265 dans la ville de Luoyang. Les Jin essayèrent de conquérir l'État des Wu et d'unifier la Chine.

    Effondrement des lois de la dynastie Jin: la dynastie Jin de l'est et l'empire Hun au nord.

    En 285, la première révolte éclata à proximité de la rivière Yangtze. Les seigneurs ont attendu qu'il y ait une faille dans la maison de l'empereur afin de voler le pouvoir en Chine. Dans le Szechuan, un royaume indépendant émergea en 304; les Huns érigèrent un empire indépendant à Shaanxi. En 311, la capitale Luoyang était conquit par les mercenaires Hun, l'empereur fut tué et la ville détruite. En 316, la ville de Chang'an fut victime des Hun. Cela marqua la fin de la dynastie Jin de l'ouest. La famille royale dut s'enfuir vers le sud, comme beaucoup de civil qui servait la dynastie, ensemble ils formèrent une nouvelle colonie sous Sima Rui. Le nord de la Chine était occupé par plusieurs rivaux qui étaient en guerre perpétuelle et les habitants du nord migrèrent vers le Sud. Les tentatives des barbares de prendre le contrôle de la Chine échoua. La dynastie Jin de l'est survécu jusqu'en 420, lorsqu'elle fut conquit par Liu Yu qui fonda sa propre dynastie. Les années suivantes ont été marqué par l'apparition de plusieurs empires qui luttèrent les uns contre les autres conquérir les colonies Jin.


  • Histoire de Chine – Les Trois Empires.

    Le temps des Trois Empires fut immortalisé dans San Guo Yanyi, le fameux roman Les Trois Empires, qui parlait de la confusion faite entre la chute de la dernière dynastie des Han et la lutte pour avoir le pouvoir en Chine.
    La chute de la dynastie Han et le développement des Trois Empires.
    L'empire des Han était affaibli par la corruption et par les soulèvements. En 184, le soulèvement des «Yellow Turban», une secte religieuse, fit chuter l'empire et renforcé la position du général Dong Zhou et du général Cao Cao qui venait d'une famille riche et qui possédait des terres.
    Quand un jeune empereur vint au pouvoir en 190, Dong Zhou et Cao Cao trouvèrent l'opportunité de prendre le pouvoir. Après que Dong Zhou soit tué par un eunuque, Cao Cao devint l'homme le plus puissant de Chine. Il a nommé un empereur assez faible et a maintenu le pouvoir lui même sans jamais se déclarer empereur.

    Les Trois Empires Wei, Shu et Wu.

    L'empire Wei

    En 213, Cao Cao devint duc des Wei. Il mourut en 220, et son fils Cao Pei (187-226) s'autoproclama empereur la même année et il fonda la dynastie Wei, l'un des Trois Empires avec comme capitale Luoyang. Il y a aussi l'exemple de Yao et de Shun qui n'ont pas hérité du pouvoir mais ont été appelé au pouvoir puisqu'il était compétent. l'État de Wei fut le plus important des Trois Empires et la prochaine dynastie (Jin) s'en inspirera. Les deux autres Empire furent Shu (220-264) à l'ouest et Wu (220-280) au sud-est.

    L'empire Shu sous Liu Bai.

    Liu Bai est le fondateur de l'empire Shu, aussi connu sous le nom de Han-Shu à cause des relations qu'avait Liu Bai avec la dynastie Han. Liu Bai a joué un rôle important pour les Trois Empire car il était vu comme celui qui voulait reconstruire la dynastie Han. l'État Shu fut envahi par les Wei en 263.

    L'empire Wu sous Sun Quan.

    L'empire Wu fut fondé par Sun Quan (182-252). La capital se trouvait dans la ville que l'on appel de nos jours Nanjing. Sun Quan s'autoproclama empereur de sa propre dynastie. L'empire Wu dura jusqu'en 282 jusqu'à ce qu'elle soit annexé par le fondateur de la dynastie Jin.


  • Histoire de Chine – La dynastie Han de l’est

    Cette dynastie porte ce nom tout simplement parce que sa capitale se trouve à l’est. La dynastie reconstruite n’a jamais eu un aussi grand pouvoir que la dynastie des Han, depuis le début, les empereurs ont du se battre contre les propriétaires terriens.
    Ces gens la on aidé Liu Xiu, le premier empereur de la nouvelle dynastie des Han, a prendre le pouvoir. Liu Xiu est originaire d’une famille de propriétaire terrien, et il possédait lui-même de nombreux terrains et des esclaves. Sa propriété était gardée par une armée privée.
    Le problème est que tous les descendants de la dynastie Han n’ont pas été éliminés. Le pouvoir des propriétaires terriens ne cessent d’augmenter, le nombre de taxe pour les paysans diminuent parce qu’ils ne peuvent rien payer vu qu’ils n’ont plus de terre, ils sont obligé de la louer et ne sont plus propriétaires. Et en plus ils devaient travailler pour l'État. Les terres ont été complètement détruite durant la guerre civile et la moitié de la population a disparut. Une autre menace pour l’empereur est le fait que la famille des Han voulait reprendre le pouvoir.
    Liu Xiu mourut en l’an 57. Son héritier fut son fils Ming Di (56-76). Il repartit en guerre contre les Huns et fit la guerre a la parti ouest. Sous Ming Di, le bouddhisme commença en Chine. Sous le règne de son successeur, l’empereur Zhang, l’agressivité contre les étrangers ne diminua pas.

    Le déclin de la dynastie Han.

    La majorité des dirigeants des Han était des adolescents et tombèrent sous l’influence d’eunuque, qui par la suite augmentèrent leur pouvoir. Les propriétaires terriens et les fonctionnaires exploitèrent les terres de plus en plus. En 184, la résistance des Turbans Jaunes fut détruite par les troupes du gouvernement.
    Le général Cao Cao, devint l’homme le plus puissant de la Chine, mais il perdit le contrôle du sud de la Chine. Il ne se proclama jamais empereur.


  • Histoire de Chine – La dynastie Xin.

    Wang Mang était le neveu des associer de l’empereur Yuan Di et fut le plus jeune empereur régent. En l’an 9 APJC il s’autoproclama empereur et fonda la dynastie des Xin (Xin=renouveau). Il essaya de contrôler le pouvoir des propriétaires terriens en nationalisant tous les domaines et serfs. Il voulait répartir les terres entre les paysans.
    Son but était l’introduction du système de neuf champs proposé par Menzius. Celons-lui, 8 familles reçoivent un morceau de terre dans laquelle il y a 9 champs. Chaque famille travaille un champ pour son propre compte et le neuvième champ est entretenu par les neuf familles et cela pour le compte de l'État. Wang Mang créa de nouvelles pièces de monnaie, créa une banque qui avait le monopole et créa un nouveau titre qui allait avec sa nouvelle dynastie. Cependant il ne put pas redistribuer les terres.
    Le règne de Wang Mang fut stoppé par la révolte des paysans. Les paysans s’attendait a cette redistribution de terre qui n’arriva jamais et il réclama un plus gros approvisionnements en grain ce qui provoqua le mécontentement des paysans. Le soulèvement commença le long de la « Yellow river », dont le cours avait changer a cause d’une inondation et qui fit de nombreux sans abris. Ils fondèrent alors une organisation secrète appelé le « red eyebrown »
    L’empereur ne put pas résister à la révolte des paysans et des propriétaires terriens qu’il avait oppressé. Après sa mort en l’an 23, Liu Xiu (un descendant de al dynastie des Han et un puissant propriétaire terrien) prit le pouvoir et fonda de nouveau la dynastie des Han. Il prit le nom de Han Guang Wu et règna de l’an 23 à l’an 57 .


  • Histoire de Chine – La dynastie Han de l’ouest.

    La chute de la dynastie Qin et la formation de la dynastie Han.

    Le premier empereur de la dynastie Qin, Qin Shi Huang Di mourut en 210 AVJC pendant un voyage d’inspection. Son second fils qui prix le nom de Er Shi Huang Di hérita du trône. Il fut tué en 207 AVJC par l’eunuque Chao Gao.
    Le neveu de l’empereur put alors prendre le pouvoir juste un moi avant que Liu Bang à la tête du mouvement des fermiers n’entre dans la capitale. L’empereur abdiqua et il fut assassiné par Xiang Yu, un important leader du groupe des fermiers. Cependant les deux se battirent pour la souveraineté de l’État et décidèrent dans un premier temps de séparé l’empire en deux, Liu Bang a l’est et Xiang Yu a l’ouest. En 202 AVJC Liu Bang battu Xiang Yu et fonda la dynastie Han.

    Les mesures pour reconstruire et sécuriser l’empire.

    Chang’an (appelé aujourd’hui Xi’ian) dans la province de Shenxi devint la capitale du nouvel empire.
    Au début Liu Bang a réduit la puissance des seigneurs. Il les empêche de donner des terres, et donc les prive de toute indépendance, et il s’assure leur fidélité. Il remplaça les seigneurs désagréables par des membres de sa famille en qui il avait confiance.
    De plus, Liu Bang changea tout le système de loi mis en place durant la dynastie des Qin, Il diminua le temps de travail de la population mais cependant le travail était obligatoire, il affaiblit le système de punition. Il effectua un décompte de la population et fit migrer certain d’entre eux. Il prélevait des impôts.
    Bien que le modèle de loi basé sur l’égalitarisme durant la dynastie Qin fût banni, leur administration fut maintenue.
    Seulement un an après le coup d'État de Liu Bang, il dut faire face aux ennemies. Les Huns attaquèrent par le nord et forcèrent Liu Bang a se replier au sud de la grande muraille de Chine. En 198 AVJC, il tenta d’établir la paix (assez fragile) avec les Huns. Après sa mort en 194, Liu Bang reçu le nom de Han Gao Zu (« bon ancêtre des Han »). Son héritier fut son second fils Hui Di qui est né d’une autre mère ce qui a valu à la mère de Hui Di d’être empoisonnée.
    Hui Di gouverna seulement durant 2 ans. Après cela, sa mère Lu Hou, l’impératrice veuve pris le relais. Elle fit exécuter les autres femmes de l’empereur et peu a peu installa des gens de sa famille dans des postes importants dans le but de conserver le pouvoir. Lu Hou mourut en 180 AVJC et l’empereur Wen Di prit le pouvoir, après que la famille de l’impératrice veuve fut tuée.

    L’apogée de la dynastie Han

    Le règne de l’empereur Wu Di (141-87 AVJC) est considéré comme l’apogée de la dynastie Han. Les princes ont perdu toute leur indépendance, les royaumes furent détruits car ils ne pouvaient plus seulement être transmis au fils le plus âgé il fallait qu’il soit divisé entre tous les fils. Les premières décennies de la dynastie de Han ont été caractérisées par la consolidation de la puissance et le renforcement de l'état central ; le règne des Di de Han Wu, par l'expansion de l'empire.
    Han Wu Di entreprit de conquérir la Mongolie, le sud de la Chine, le Vietnam et la Corée. Contrairement à ces prédécesseurs, il entreprit des offensives contre les Huns (au début de 135AVJC) et remporta la victoire en 121 AVJC. Cette victoire garantissait des décennies de voyage sans danger et le commerce avec l’ouest via la route de la soie. Durant la dynastie Han, la Chine noua des contacts avec des pays éloignés comme la Grèce.

    Le confucianisme pendant la dynastie Han.

    Pendant le règne de Han Wu Di, le confucianisme fut présent mais peu visible. L’empereur Wen, par exemple, lui était Taôiste, et le gouvernement fut longtemps basé sur le droit, dont les lois et l’administration venait des Qin. Han Wu Di, fut le premier a « confucianister » (oui je sais cela n’existe pas) l’administration ; durant son règne seul les confucianiste avaient le droit de devenir des fonctionnaires. Le système de fonctionnaires fut introduit à cette époque, et dura 2000 années jusqu’au déclin de l’empire chinois. Le rejet des lois par les confucianiste était relatif et la loi est vue comme quelque chose allant avec l’éthique du confucianisme.

    Le déclin de la dynastie de Han de l’ouest.

    Le successeur de Han Wu Di était un empereur faible et n’avait pas assez d’autorité pour gouverner le pays, cela étant du d’une part au pouvoir qui ne cessait de grandir de ceux qui avait des terres, qui payait peu d’impôt grâce au services rendu a l’empire et qui profitaient des impôts de petits fermiers. Ce devient un États ou tous devait travailler pour être au service de l’État.
    Le déclin commença avec les empereurs Zhao Di et Xuan Di, qui n’avait pas l’âge et était caché par l’ombre du Général Huo Guang, qui continuait le travail de Wu Di après sa mort. L’empereur Zheng Di était plus intéressé par la vie de la cour que par les affaire de l’empire. Les gros propriétaires terriens commencèrent a avoir de plus en plus de pouvoir et en 9 APJC, Wang Mang pris le pouvoir et créa son propre empire.


  • Histoire de Chine – La dynastie des Qin.

    L’origine et le coup d'État des Qin.

    Les Qin était l’un des sept royaumes qui s’est battu pour maîtriser l’empire autour des années 300 AVJC. Le roi des Zhou était toujours le leader de l’empire, mais il ne pouvait prendre aucune décision.
    Les Qing viennent de la province de Shaanxi à l’ouest. Leur état fut fondé au 9ème siècle AVJC. A l’origine les Qin étaient des nobles (du bas rang) qui était responsable de la reproduction des chevaux de l’empereur. Le règne des Qin fut fondé sur une organisation très stricte qui fut un peu reformé au cour du 4ème siècle AVJC. L’avantage des Qin reposait sur leur position dominante. Au début ils furent obligés de se défendre contre les invasions barbares à l’ouest et après les avoir asservi, ils purent étendre leur Royaume.
    Les montagnes à l’est et la « Yellow river » représentaient des points stratégiques, c’est pourquoi les Qin les défendirent. Les troupe Qin purent dépasser ces blocs et allèrent conquérir l’état du Shu. L’armée Qin était très bonne et purent conquérir au fur et a mesure de plus en plus d'État hostiles. En 249, le dernier roi Zhou fut renversé. La conquête de tous les États continua et en 221 AVJC la Chine fut unifié. La Chine féodale avec sa multitude de petits États fut dissoute et on la remplaça par une Chine avec un seul empereur à sa tête.

    Les projets de construction.

    L’empereur Qin Shi Huang Di était extrêmement inventif. Il fit construire de nombreux palais et des canaux, il fit également bâtir des reproductions des palais des princes qu’il a vaincus. Il fut à l’ origine de la construction de la Grande muraille de Chine et des fameux guerriers en terre cuite de Xian. La grande muraille de Chine existait déjà à cette époque, mais durant le règne du roi Qin Shi Huang Di toutes les parties de la grande muraille de Chine furent connectées. Un grand nombre de travailleurs et d’esclaves furent nécessaire pour cela.
    Les guerriers de terre cuites furent découverts en 1974 par un paysan qui cherchait de l’eau. Les guerriers de terre cuites sont censé protéger le tombeau du roi qui se situe a environ 1km de là. On pense que la totalité du site n’a pas encore était totalement découverte.

    La chute de la dynastie

    Qin Shi Huang Di mourut en 210 AVJC durant l’un de ces nombreux voyages d’inspection. Son fils, Fu, n’hérita pas du trône bien qu’il était capable de gouverné, il fut victime d’un complot. Le plus jeune fils prit sa place et pris le nom de Er Shi Huang Di. Il n’avait alors que 21 ans. Il continua ce que son père avait commencé et réalisa de nombreux bâtiment ce qui demanda un grand nombre d’esclave. En 207 AVJC il fut assassiné par l’eunuque Chao Gao. Liu Bang, qui plus tard fonda la dynastie des Han et pris le nom de Han Gao Zu, vint dans la capital à la tête du mouvement de révolte des fermiers.


  • Histoire de Chine - la dynastie Zhou.

    Pour ceux qui étudient la philosophie chinoise, la dynastie est très intéressante car c’est durant cette période que vécurent les plus grand philosophes Chinois.

    Le coup d’État des Zhou.

    Les Zhou sont formé d’anciens sujets de la dynastie Shang et s’approprièrent la culture Shang après leur coup d'État. Les Zhou sont originaires de Shengxi. La chute de la dynastie Shang se situe entre 1050 et 1025 AVJC. Le roi Wen est le roi qui a renversé la dynastie Shang, et ce dernier profita de l’absence du roi des Shang pour envahir Henan. Le roi Wen mourut durant cette attaque et c’est son héritier le roi Wu, qui emporta la victoire face au Shang durant la bataille de Muye sur la « Yellow river ». Zhouxin, le dernier roi des Shang, fut pendu. Le roi Wu fut le premier à proclamer que le pouvoir divin lui avait été transféré lorsque les Shang l’ont perdu. Le roi Wu sépara l’empire en plusieurs milliers de zones chacune gouverné par un noble.
    La dynastie des Zhou est séparée en 2 parties, la dynastie des Zhou de l’ouest (11ème siècle-771 AVJC) et la dynastie des Zhou de l’est (771-256 AVJC), à cause de l’endroit ou se trouvait la capitale, tout d’abord a Xian détruite en 771 AVJC par les barbares. Le fils du roi qui mourut en 771 AVJC déplaça la capitale à Luoyang dans la province de Henan. Avec ce transfert le sort de la dynastie des Zhou fut scellé. Le roi n’avait pas beaucoup de pouvoir et le coup d'État des Qin n’allait pas tarder.


  • Histoire de Chine – La dynastie Shang.

    L’origine de la dynastie Shang se trouve dans la province de Henan, prés de la « Yellow river ». Cette dynastie est aussi appelé la dynastie Yin.
    Le roi Tang fonda la dynastie Shang en renversant le dernier roi de la dynastie Xia qui a perdu sa place au paradis à cause de son style de vie. On doit les caractères chinois à la dynastie des Shang. LE pinceau utilisé pour former les caractères chinois fut également inventé à cette époque ce qui permis l’introduction d’un nouveau moyen d’écrire. Au début l’économie était basé sur l’agriculture, mais au fur est a mesure la demande de soie grandit et les habits fait de soie et la production de soie se développa très vite.

    La religion pendant la dynastie Shang.

    Les Shang faisaient des sacrifices, consultaient les oracles à l’aide d’os et de carapace de tortues. On consultait les oracles pour savoir si le moment était propice ou non pour commencer quelque chose tel qu’une guerre ou avant de se marier,…. Le roi se joignait également aux prières et aux prémonitions. Il était également à la tête de la religion. Les sacrifices humains furent inventés pendant la dynastie Shang, on brûlait des femmes et des esclaves avec des leaders hauts placés.

    Le territoire des Shang.

    Le domaine des Shang s’étendait de la province de Shandong à la province de Shaanxi à l’ouest, et comptait une partie d’Anhui au Sud. Sa capitale se trouvait dans la province de Hebei, a coté de l’actuelle Anyang.

    La chute de la dynastie des Shang.

    Comme pour la chute de la dynastie Xia, un nouveau dirigeant brutal et dissipé qui perdit sa place au paradis joua un grand rôle. Il était passionné par les orgies, les femmes, et la torture. Une femme le poussa lui aussi à commettre des atrocités. Au 12 ème siècle AVJC, la dynastie Zhou remplaça la dynastie Shang.


  • Histoire de Chine – La dynastie Xia

    Il n’y a pas vraiment de preuves montrant que la dynastie Xia ait existé. On a trouvé des signes de l’existence d’une dynastie qui daté du 21ème siècle avant J.C. Par exemple, de la vaisselle en bronze fut trouvée à Erlitou au nord de la Chine 1975. Dans tous les cas on est sur qu’il y a eu quelque chose qui a précédé la dynastie Shang. La dynastie Xia fut citée pour la première fois dans des écrits 1000 ans après sa disparition.
    On ne connaît pas grand-chose de cette dynastie. La transmission du savoir était basée sur les souvenirs des anciens et sur les histoires et légendes. La succession fut créée par le fils du premier roi de la dynastie Xia, King Yu. Il créa cette loi malgré le fait que son père avait déjà nommé un autre successeur. Il y avait à cette époque un calendrier, des sacrifices, et une agriculture très développé.
    Le dernier dirigeant de la dynastie des Xia était quelqu’un méchant. Il perdit son rang « d’envoyé par le ciel » et on passa à la nouvelle dynastie. Comme le dernier dirigeant était quelqu’un de brutal et cruel, les dynasties qui ont suivi pouvaient renverser le « fils du ciel » qui servait d’intermédiaire entre le ciel et la terre. Les femmes ont joué un rôle peu glorieux durant la chute de la dynastie.

    La fin de la dynastie Xia

    Meixi fut apporté à la cour du roi Jie et elle entra dans son harem. Il se confia à elle et ne se souciait guère des autres femmes du harem qui se comporté comme on leur avait appris : poli et toujours a l’écoute du moindre souhait du roi. Elle se mit alors à le séduire.
    Ensemble, il recherché des plaisirs plus élaborés et plus cruels, et ils firent construire une « montagne de viande » et une « mer de vin » par leur esclaves. Leur servants devaient aller jusqu'à la mer et boire jusqu'à la mort, pendant que le roi et Meixi admiraient le spectacle.
    Cependant arriva le moment de la guerre et les soldats de la dynastie Xia refusèrent de défendre leur roi. Meixi et lui furent abandonnés dans un bateau et englouti par les flots. Le roi Tang devint le premier roi de la dynastie Shang


  • Histoire de la Chine

    La dynastie Xia

    Il n’y a pas vraiment de preuves montrant que la dynastie Xia ait existé. On a trouvé des signes de l’existence d’une dynastie qui daté du 21ème siècle avant J.C. Par exemple, de la vaisselle en bronze fut trouvée à Erlitou au nord de la Chine 1975. Dans tous les cas on est sur qu’il y a eu quelque chose qui a précédé la dynastie Shang.


    La dynastie Shang.

    L’origine de la dynastie Shang se trouve dans la province de Henan, prés de la « Yellow river ». Cette dynastie est aussi appelé la dynastie Yin. Le roi Tang fonda la dynastie Shang en renversant le dernier roi de la dynastie Xia qui a perdu sa place au paradis à cause de son style de vie.


    La dynastie Zhou.

    Pour ceux qui étudient la philosophie chinoise, la dynastie est très intéressante car c’est durant cette période que vécurent les plus grand philosophes Chinois.


    La dynastie des Qin.

    Les Qin était l’un des sept royaumes qui c’est battu pour maîtriser l’empire autour des années 300 AVJC. Le roi des Zhou était toujours le leader de l’empire, mais il ne pouvait prendre aucune décision.Les Qing viennent de la province de Shaanxi à l’ouest. Leur état fut fondé au 9ème siècle AVJC.


    La dynastie Han de l’ouest.

    La chute de la dynastie Qin et la formation de la dynastie Han. Le premier empereur de la dynastie Qin, Qin Shi Huang Di mourut en 210 AVJC pendant un voyage d’inspection. Son second fils qui prix le nom de Er Shi Huang Di hérita du trône. Il fut tué en 207 AVJC par l’eunuque Chao Gao.


    La dynastie Xin.

    Wang Mang était le neveu des associer de l’empereur Yuan Di et fut le plus jeune empereur régent. En l’an 9 APJC il s’autoproclama empereur et fonda la dynastie des Xin (Xin=renouveau). Il essaya de contrôler le pouvoir des propriétaires terriens en nationalisant tous les domaines et serfs. Il voulait répartir les terres entre les paysans.


    La dynastie Han de l’est

    Cette dynastie porte ce nom tout simplement parce que sa capitale se trouve à l’est. La dynastie reconstruite n’a jamais eu un aussi grand pouvoir que la dynastie des Han, depuis le début, les empereurs ont du se battre contre les propriétaires terriens.


    Les Trois Empires.

    Le temps des Trois Empires fut immortalisé dans San Guo Yanyi, le fameux roman Les Trois Empires, qui parlait de la confusion faite entre la chute de la dernière dynastie des Han et la lutte pour avoir le pouvoir en Chine. La chute de la dynastie Han et le développement des Trois Empires.


    La dynastie Jin.

    La dynastie Jin est aussi divisé entre la dynastie Jin de l'ouest et de l'est. La dynastie Jin de l'ouest commença en 265 pour se terminer en 316, et à partir de 280 la Chine fut pour un moment assez bref réunifié. La dynastie Jin de l'est alla de 316 à 420.


    Dynastie du nord et du sud

    La Chine était à cette époque divisée en un seul État au sud et plein de petits États au nord depuis 316, l'année ou les Hun prirent le pouvoir a Chang'an. Avec la chute de la dynastie Jin de l'est en 420, une période de fragmentation en plusieurs petits États arriva dans le sud et dura plus de 150ans, jusqu'en 589 quand la très courte dynastie Sui réunifia la Chine pour un très petit moment.


    La dynastie Sui

    La dynastie Sui vient de l'empire Zhou, l'un des trois plus petits empires qui reste de la dynastie Wei, une des seize dynasties dans le nord de la Chine. En 577, le dirigeant de la dynastie Zhou du nord put unifier le nord de la Chine quand il conquit l'État du Qi.


    La dynastie Tang

    En ce qui concerne la politique et la culture, elles atteignirent leur apogée durant cette dynastie. Durant l'ère des Tang, le bouddhisme a vu son pouvoir et sa richesse augmenter. Les religions étrangères comme l'islam, le Judaïsme et le christianisme purent faire leur premier pas en Chine durant le règne du second empereur Tang Gao Zong.


    L'impératrice Wu Ze Tian

    Wu Ze Tian fut la seule femme à prendre officiellement le titre d'impératrice en Chine et qui fonda sa propre dynastie. Elle fut bannie par les confucianistes, on ne disait que du mal d'elle même si elle n'a rien fait de pire que ces prédécesseurs masculins: elle a tué tout ceux qui pouvait arriver au trône même s'ils étaient de sa propre famille et fit tout son possible pour garder le pouvoir.


    Les cinq dynasties

    La période allant de 907 à 960 est connu sous le nom de période des cinq dynasties. Les cinq dynastie font références au cinq dynastie du nord.


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    Histoire des femmes

    Histoire de Chine - L'impératrice Wu Ze Tian (Wu Zhao).

     

     

    Wu Ze Tian fut la seule femme à prendre officiellement le titre d'impératrice en Chine et qui fonda sa propre dynastie.

     

    Elle fut bannie par les confucianistes, on ne disait que du mal d'elle même si elle n'a rien fait de pire que ces prédécesseurs masculins:

     

    elle a tué tout ceux qui pouvait arriver au trône même s'ils étaient de sa propre famille et fit tout son possible pour garder le pouvoir.


    Wu Zhao était la femme de l'empereur Tai Zong.

     

    Après sa mort elle alla dans un temple bouddhiste et par la suite devint la première épouse de son fils l'empereur Gao Zong (649-683).

     

    Avant la mort de Gao Zong, elle était la souveraine non officielle même si son fils accéda au trône en premier.

     

    En 690, elle évinça son fils du trône et se proclama impératrice et prit le nom de Wu Ze Tian, et fonda sa propre dynastie.

     

    Elle gouverna durant 15 ans et abdiqua en 705.


    Après sa mort son fils devint l'empereur, mais sa femme Wei essaya a son tour de prendre le trône.

     

    Elle le tua en 710, mais plan n'a pas marché. Le frère de l'empereur,

    Rui Zong, monta sur le trône mais abdiqua 2 ans plus tard pour laisser la place à son fils Li Long Ji.


    Les cinquante années qui suivirent sont considéré comme étant l'age d'or de la dynastie Tang. Li Long Ji prit des réformes financières, a mené des recensement, et a réorganisé l'armé.

     

    Sous son règne, l'empire ne c'est pas seulement élargi, mais il a aussi connu une période d'épanouissement culturel.


    Vers la fin du règne de Lo Long Ji, des révoltes apparurent mené par des militaires qui ne pouvait pas augmenter leur pouvoir au seins de l'armée.

     

    Les paysans étaient également mécontents car ils étaient de plus en plus nombreux a perdre leur terre à cause des gros propriétaires terriens.

     

    De 755 à 763, de nombreux soulèvement apparurent dans l'empire, surtout la rébellion du gouverneur An Lu Shan ce qui fragilisa l'empire.

     

    La capitale fut conquit pour la première fois par An Lu Shan qui fut pillé par les membres de la famille de Uigirian qui dépouillèrent la maison impériale.

     

    Les Tibétains étaient également une menace pour l'empire et était capable d'envahir le territoire Chinois.

     

    En 805, un accord de paix fut signé avec le Tibet.


    Un lent déclin toucha la maison Impériale et le dernier empereur de la dynastie Tang était contrôlé par les eunuques.

     

    La dynastie Tang tenta une renaissance, mais cela ne marcha pas et l'État dut rendre l'autonomie aux régions de Chine.

     

    La famine et la révolte des paysans accéléra le déclin de la dynastie et la dissolution de la dynastie commença en 874.

     

    Zhu Wen qui était un rebelle, a tout d'abord rendu le gouvernement défectueux, dépouilla la capitale et tua l'empereur une année plus tard.

     

    Par la suite il fonda sa propre dynastie en 907.

     

    De 904 à 907 un des enfants de l'empereur gouverna mais il fut enfermé, puis on le força a abdiquer et plus tard il fut tué

     

     

     

     



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    Excellent documentaire de Hu Jingcao sur Lin Huiyin et Liang Sicheng

    par Brigitte Duzan, 09 décembre 2010

     

    Il s’agit d’un nouveau documentaire de six heures, en huit épisodes et haute définition (八集高清纪录片), intitulé simplement «Liang Sicheng Lin Huiyin » (梁思成林徽因).

     

    Ce documentaire a été réalisé par une jeune vidéo-journaliste de quarante deux ans, Hu Jingcao (胡劲草), qui, comme ses sujets, a une formation à cheval sur les deux cultures, américaine et chinoise (elle étudié deux ans à Harvard), ce qui lui donne une empathie sensible avec eux. Elle est l’auteur

    d’un précédent documentaire en cinq parties, sur la vie et les carrières de cent vingt étudiants envoyés étudier aux

    Etats-Unis à la fin de la dynastie des Qing : « Boy Students » (幼童》), réalisé en 2004 en collaboration avec

     

    Hu Jingcao (胡劲草)

    le co-directeur du China Media Project de l’université de Hong Kong, également sur la base d’un travail de fond sur les archives.

     

    Contrairement aux documentaires et films réalisés jusqu’ici sur Lin Huiyin, celui-ci ne met pas l’accent sur ses seuls déboires amoureux, plus ou moins artificiellement romancés ; il est le résultat de recherches poussées sur des documents d’archives provenant de fonds chinois, américains et japonais, et tout particulièrement des pièces inédites de la correspondance échangée entre les Liangs et leurs amis américains les Fairbanks (1). Il inclut également des témoignages directs des enfants des deux couples, et de certains de leurs amis et disciples survivants. Il est à la fois un document factuel et une évocation poétique, évitant les clichés, mais où une sourde émotion affleure à chaque instant.

     

    Diffusé du 15 au 22 octobre dernier sur la télévision nationale chinoise, il est depuis lors accessible dans sa totalité sur un site internet qui lui est dédié :

    http://jishi.cntv.cn/program/lianglin/souye/index.shtml

     

    第一集:父亲 

    Première partie : les pères

    Cette première partie commence par une séquence introductive qui nous emmène, guidés par l’une de leurs filles, dans le chalet des Fairbanks, par une journée d’automne, dans les forêts du Massachusetts. Dans la petite pièce qui fut le bureau de John Fairbank, elle nous découvre une très belle boîte en bois sculpté rouge, qui fut un cadeau des Liang lorsqu’ils quittèrent les Etats-Unis pour revenir en Chine, en 1935. Elle contient des tissus, mais surtout des photos

     

    et des lettres. La pièce entière regorge de souvenirs des deux époux qui furent les meilleurs amis de ses parents, comme une sorte de mausolée à leur mémoire.

    Le documentaire prend ensuite une forme narrative linéaire, pour commencer par les origines familiales de Lin Huiyin et Liang Sicheng, décrivant les idéaux des parents, et en particulier les idées progressistes du père de Lin Huiyin concernant l’éducation des filles, qu’il appliqua sur les siennes.

     

    第二集:天书 

    Deuxième partie : l’énigme architecturale

    Liang Sicheng initia l’étude en Chine de l’histoire de l’architecture chinoise. Les Japonais disaient alors que, pour voir des exemples de structures en bois datant de l’époque Tang, il fallait aller au Japon. Liang Sicheng en découvrit datant de

    l’époque Liao (10/12è siècle), au nord de Tianjin ; la question était désormais : où en trouver datant des Tang ?

     

     

    le temple Dule de Jixian

       

     

    第三集:佛光

    Troisième partie : le monastère du Foguang

    Cette partie relate l’arrivée de John Fairbank à Pékin, son mariage avec Wilma et le début de l’amitié de celle-ci avec Lin Huiyin. Ce sont de très belles séquences, empreintes d’une nostalgie très douce. C’est aussi l’époque d’un immense travail de terrain pour recenser, crayon en main, quelque deux cents sites architecturaux dans le nord de la Chine. Et finir par découvrir la perle : la structure en bois du monastère du Foguang (la lumière de Bouddha), à

     

     

    le temple Foguang du Wutaishan

     

    Wutaishan, la première datant des Tang découverte en Chine. C’était en juillet 1937. Ce fut l’une des périodes les plus heureuses de la vie de Lin Huiyin dont il nous reste les échos écrits de sa plume, l’amitié de Wilma en étant l’un des facteurs essentiels : je

    n’aurais jamais cru pouvoir goûter d’une amitié féminine…

    Mais c’était aussi la veille d’événements dramatiques qui allaient changer leur vie.

     

     

    第四集:流亡

    Quatrième partie : réfugiés

    Peu après la découverte du Foguang, l’avance japonaise les force à partir vers

    l’Ouest : première halte à Kunming. C’est là qu’ils apprennent qu’une bonne partie de leurs précieux documents sur leur travail de terrain des six années précédentes a été endommagée dans l’inondation des coffres de la banque de Tianjin où ils avaient été déposés.

     

     

    第五集:惨胜

    Cinquième partie : tragédie

    Au début de 1941, ils repartent pour leur exil définitif des cinq prochaines années : Lizhuang, au Sichuan. Lin Huiyin succombe aux conditions climatiques : sa tuberculose empire de jour en jour, elle ne peut plus se lever. Sur intervention de John Fairbank, elle est transportée à Chongqing pour consulter un médecin : il ne lui donne que cinq années à vivre. Elle écrit des poèmes et contribue par ses recherches à la rédaction de la somme de Liang Sicheng : « L’histoire de

    l’architecture chinoise » (《中国建筑史》).

     

     

    第六集:荣耀 

    Sixième partie : jours de gloire

    Fin juillet 1946, c’est enfin le retour à Pékin. Lin Huiyin ne peut plus quitter son lit. Liang Sicheng crée la section architecture à l’université Qinghua. Après un voyage aux Etat-Unis où il est couvert d’honneurs, il revient en Chine.

     

     

     

    第七集:选择

    Septième partie : le choix

    Quand le Guomingdang fuit à Taiwan, les Liang choisissent de rester sur le continent pour participer à la renaissance du pays.

     

     

     

    第八集:古城

    Huitième partie : la vieille ville

    A partir de 1949, ils se battent pour la préservation du vieux Pékin. Le documentaire montre d’extraordinaires photos et films d’archives sur les travaux dans la capitale après sa « libération », et rapporte les témoignages du désespoir des témoins voyant la vieille ville disparaître sous les bulldozers. Lin Huiyin s’est éteinte alors que tombaient les dernières murailles. 

     

     

    Les travaux du vieux Pékin en 1950

    (une des photos du documentaire)

       

     

     

    (1) Pour les détails sur l’importance des relations entre les deux couples pour la préservation du souvenir de Lin Huiyin et son mari, voir la présentation de Lin Huiyin.

     


     

    En complément :

     

    Voir l’équipe du documentaire, des photos du tournage, et les détails sur les témoins interviewés :

    http://jishi.cntv.cn/program/lianglin/muhougushi/index.shtml

     

    Lire l’interview (en anglais) de Hu Jingcao sur le site China Beat (6 décembre 2010) :

    http://www.thechinabeat.org/wp-content/uploads/2010/12/Liangs-and-Fairbanks.jpg

     



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    Lin Huiyin

      

     

    Lin Huiyin (林徽因) est l’une des plus brillantes représentantes de l’élite littéraire chinoise des années

    1930-1940, mais elle fut aussi la première architecte chinoise. Elle est restée dans les annales comme一代才女” : la femme talentueuse d’une époque, ou d’une génération, mais c’est un éloge quelque peu ambivalent, ce terme de 才女cáinǚ renvoyant implicitement aux femmes lettrées d’autrefois, qui écrivaient dans leur boudoir, perdues dans des songes creux ou l’éternel regret d’amours inabouties.

     

    On ne saurait mieux définir Lin Huiyin, cependant, car toutes les ambivalences du personnage apparaissent en filigrane derrière ces quatre caractères. Ambivalence car elle était

    l’une des deux éminentes représentantes du jingpaidont le discours néo-traditionnel ne faisait guère de place aux femmes que dans l’ordre du local et du familial. Ambivalence

     

    Lin Huiyin (林徽因)

    car elle était architecte épouse d’architecte, et que son nom, dans ce domaine, n’apparaît le plus souvent que comme assistante, au mieux inspiratrice de son époux. Ambivalence enfin parce qu’elle était belle, et que l’on a bâti toute une légende dorée autour de ses amours de jeunesse, comme si la vie

    d’une femme, aussi intelligente et talentueuse soit-elle, ne pouvait in fine se réduire qu’à quelque romance, tragique de préférence.

     

    Heureusement, son œuvre littéraire connaît aujourd’hui un regain d’intérêt ; un volume complet en a été publié en janvier 2010. Si elle tient en un seul volume, c’est que Lin Huiyin cumulait ses recherches

    d’architecte et sa carrière d’écrivain, et qu’elle a été fauchée très tôt par la tuberculose, mais la qualité et l’originalité de ce qu’elle a écrit ne peut que faire amèrement regretter qu’elle ait disparu si jeune.

     

    Jeunesse et adolescence dorées

     

    Enfant

     

    Lin Huiyin est née en 1904 à Hangzhou, mais sa famille paternelle était originaire de Minhou (闽侯), dans la province du Fujian. Son père, Lin Changmin (林长民), était un éminent personnage, né en 1876, « talentueux rêveur politique » selon les termes du sinologue Jonathan Spence (1). En 1906, il partit étudier trois ans au Japon, à l’université Waseda, prestigieuse université privée, fondée dans un esprit libéral visant à l’harmonie entre cultures orientale et occidentale, qui forma nombre d’intellectuels chinois et ‘rêveurs politiques’ de l’époque.

     

    Mais Lin Changmin était typique de cette époque, justement, à cheval entre idéal moderniste et persistance de la tradition. Comme son épouse ne lui donnait pas de fils, il prit

    deux concubines. Lin Huiyin était la fille, et seul enfant survivant, de la première concubine ; bien

    qu’étant l’enfant préférée de son père, elle vécut une enfance tiraillée entre l’amour de son père et la jalousie de l’épouse qui ne supportait pas la présence des concubines, situation classique.

     

    Elle eut un début d’éducation très traditionnel, commençant, à l’âge de cinq ans, à apprendre ses premiers caractères et poèmes avec l’une de ses tantes du Fujian, Lin Zemin (林泽民). Son père occupa divers postes officiels à son retour du Japon, en 1909, dont représentant du Fujian à l’assemblée provisoire. La famille déménagea à Shanghai en 1912, et Lin Huiyin, qui avait huit ans, entra dans une école primaire de Hongkou (虹口爱国小学).

     

    Puis, en juillet 1917, Lin Changmin fut nommé procureur général du gouvernement Beiyang (北洋政府司法总长), en poste à Pékin. Lin Huiyin entra alors, avec ses trois sœurs, dans un établissement de missionnaires britanniques de la capitale, l’école Peihua (北京培华女中). Une exposition sur

    l’évolution du qipao, qui a eu lieu de juin à septembre dernier au muséum d’histoire de Hong Kong, donnait l’uniforme de

     

    A l’école Peihua

    l’école Peihua, jupes grises et pull noir, comme exemple de ce qui se faisait de plus chic et résolument moderne à l’époque : la « nouvelle tenue civilisée » (文明新装). Il se trouve que la photo de l’exposition qui illustrait la tenue en question est, sans les nommer, celle… de Lin Huiyin et de ses trois sœurs : preuve, s’il en fallait, qu’elles faisaient partie de l’élite progressiste à Pékin. 

     

    Saint-Mary’s College vers 1920

     

    En 1920, Lin Changmin fut envoyé à Londres comme représentant du gouvernement Beiyang auprès de la Ligue des Nations dont la Chine était un des membres fondateurs : il emmena avec lui sa fille Huiyin, qui avait alors seize ans, pour lui servir de compagne et d’hôtesse, et l’inscrivit au Saint Mary’s College, qui était encore à l’époque dans les splendides locaux victoriens de Brook Green.

     

     

    C’est alors que Huiyin rencontra le jeune poète Xu Zhimo (徐志摩) qui arrivait des Etats-Unis, initialement pour suivre des cours à la London School of Economics, mais trouva très vite à Cambridge un environnement qui lui convenait mieux, et qui décida de sa carrière littéraire. Il est certain que Xu Zhimo tomba éperdument amoureux de Lin Huiyin : marié en 1915 par décision paternelle à une riche héritière, Zhang Youyi (张幼仪), il demanda ensuite le divorce, puis se remaria, mais, dit la chronique, resta éternellement amoureux de Huiyin, ce qui prit une tournure tragique lorsqu’il disparut dans un accident d’avion, en 1931, alimentant les rumeurs et inspirant divers scénarios romantiques depuis lors (2).

     

    Huiyin, elle aussi, tomba vraisemblablement sous le charme du poète, mais ils n’eurent pas le temps de développer beaucoup leur relation : en novembre, Lin Changmin repartit

     

    Xu Zhimo (徐志摩)

    à Pékin, non point, comme on le dit souvent, pour enlever sa fille à cette influence nocive, mais plus prosaïquement parce que le siège de la Société des Nations fut alors transféré à Genève, et qu’il fut rappelé à Pékin pour d’autres missions. Ce qui n’empêche pas qu’il ait peut-être été ravi d’emmener sa fille…

     

    Avec R. Tagore (泰戈尔)

    lors de son voyage à Pékin

     

    Il avait en effet d’autres visées pour elle : Liang Sicheng (梁思成), fils d’un de ses amis de longue date, Liang Qichao (梁启超), philosophe, historien, journaliste et grand réformiste de la fin des Qing, principal initiateur de la réforme dite des « Cent Jours ». Xu Zhimo, d’ailleurs, était lui-même un fervent disciple de Liang Qichao et c’est sur ses conseils qu’il était parti faire des études d’économie politique aux

    Etats-Unis. Mais il était revenu poète de Cambridge.

     

    De retour à Pékin, en 1923, il fonda la « société du croissant de lune » (新月社) avec Wen Yiduo (闻一多), Hu Shi (胡适) et quelques autres. Le nom de la société venait d’un poème du Rabindranath Tagore, prix Nobel de littérature 1913, qu’ils admiraient – et qui eut une grande influence sur toute leur génération. Ils l’invitèrent à Pékin. Lin Huiyin, qui participait aux activités de la société, lui servit de guide et d’interprète, avec Xu Zhimo. Mais son destin était maintenant d’être aux côtés de Liang Sicheng.

     

    Etudes aux Etats-Unis, mariage et retour en Chine

     

    Liang Sicheng était né à Tokyo en 1901, pendant l’exil forcé de son père après l’échec de la réforme des Cent Jours. La famille était revenue en Chine en 1912, après la chute de la dynastie, Liang Qichao reprenant son activisme politique en faveur de la démocratie, et s’opposant, entre autres, en 1915, à la

    tentative de Yuan Shikai de se proclamer empereur.

     

    Sicheng entra cette année-là dans ce qui allait devenir l’université Qinghua, mais n’était encore que l’école préparatoire Qinghua ou Qinghua Xuetang (清华学堂), créée en 1911 avec des fonds provenant des indemnités payées par les Etats-Unis à la suite de la révolte des Boxers, les étudiants étant ensuite envoyés étudier aux Etats-Unis avec des bourses du gouvernement financées de la même manière.

     

     

    Le premier bâtiment de Qinghua清华学堂

     

    Avec son père vers 1920

     

    C’est dans ces conditions que les deux jeunes étudiants partirent en juin 1924, d’abord à

    l’université Cornell pour le programme d’été, puis à l’université de Pennsylvanie à l’automne,

    n’ayant l’autorisation de se marier qu’une fois diplômés. Ils devaient étudier tous les deux

    l’architecture, mais l’école d’architecture de

    l’université de Pennsylvanie, à l’époque,

    n’admettait pas de femmes ; Lin Huiyin s’inscrivit donc dans la section Beaux-Arts, tout en suivant les cours d’architecture. Elle eut son diplôme en 1927, après avoir terminé le cursus de quatre années en trois.

     

    Après un stage à Yale, Lin Huiyin rejoignit Sicheng à Harvard qui venait d’y passer un an de recherches sur l’architecture chinoise ; au printemps 1928, ils partirent ensemble à Vancouver où ils se marièrent, rejoignant la Chine après un petit périple en Sibérie en août 1928.

     

    Ils furent alors invités à l’université du Nord-Est (东北大学), à Shenyang, qui avait été créée cinq ans plus tôt et était en pleine expansion. Avant de s’y rendre, cependant, Lin Huiyin rendit visite à sa famille dans le Fujian où elle donna deux conférences sur « architecture et littérature » (《建筑与文学》)et «l’art des jardins » (《园林建筑艺术》) ; puis, avec son oncle Lin Tianmin (林天民), elle dessina le théâtre « de la rue de l’Est » de Fuzhou (福州东街文艺剧场), à

    l’emplacement de l’actuel cinéma Mingxing du jardin Juchun (聚春园明星影城). 

     

    A Shenyang, les deux époux créèrent un département

    d’architecture, dont le cursus avait pour modèle celui de

    l’université de Pennsylvanie. Lin Huiyin enseigna l’histoire de la décoration architecturale, et donna également un cours

    d’anglais technique. Malheureusement, l’occupation de la

     

    Avec son mari Liang Sicheng

    ville par les Japonais à la suite de l’incident dit « de Mukden » (ou 九一八事变) du 18 septembre 1931 mit fin à leur travail et les obligea à revenir à Beiping.

     

    Ils devinrent membres d’un institut qui avait été créé en 1929 : l’Institut d’étude de l’architecture chinoise (中国营造学社) ; Lin Huiyin participa activement aux travaux de recherche, voyageant avec Liang Sicheng dans une bonne partie de la Chine pour étudier des monuments anciens et participant également à la rédaction, à partir de leurs études de terrain, de nombreux articles et livres, bien que son nom n’y apparaisse qu’occasionnellement.

     

    Dans les années 30

     

    C’est alors, en 1932, que les deux époux firent la connaissance d’un jeune couple américain, les Fairbank, dont ils devinrent les amis intimes. Wilma était venue rejoindre John King Fairbank, alors chargé de cours à l’université Qinghua, et ils venaient de se marier. Jusqu’à leur retour aux Etats-Unis en 1936, ils fréquentèrent régulièrement Lin Huiyin et son époux, et, dans son livre cité plus haut (1), elle nous a laissé des témoignages personnels des frustrations alors ressenties par Huiyin : « Je l’ai vraiment aidé [Liang Sicheng], même si c’est difficile à croire pour beaucoup. » L’écrivain et journaliste Xiao Qian (蕭乾), compagnon de route du jingpai, l’a appelée l’« héroïne anonyme » (无名英雄)…

     

    En même temps, cependant, Lin Huiyin se fit un nom comme écrivain, commençant, dans les quelques moments de liberté

    que lui restaient, à écrire des poèmes dont le style se nourrissait d’images empruntées à ses écrits sur

    l’architecture, ceux-ci, en retour, étant écrits dans un style poétique très personnel.

     

    Poèmes et nouvelles

     

    Elle a écrit la plupart de son œuvre littéraire dans les années 1931-1937, entre le moment où ils furent chassés de Shenyang par l’invasion japonaise, et celui où la guerre les força à nouveau à déménager, cette fois vers l’ouest, avec le flot des réfugiés, et en particulier des intellectuels, fuyant les combats.

     

    Poèmes d’avant-garde

     

    Elle publia son premier poème en avril 1931, dans le second numéro de la revue « Poésie » (《诗刊》) que Xu Zhimo avait relancée en janvier (3). Il était intitulé « qui aime ce changement incessant » (《谁爱这不息的变幻》) et elle

    l’avait signé du nom de plume Huiyin 徽音”, soit ‘le son comme emblème’, ce qui était une profession de foi pour quelqu’un qui allait soigner particulièrement l’aspect mélodieux de ses écrits. Si ce premier poème est d’une métrique assez régulière, d’un effet apaisant, il utilise en effet un procédé de rimes qui le rend très harmonieux à

    l’oreille. Ce sont là les deux principales originalités de ses poèmes, rime et rythme, résultant d’une recherche formelle, syntactique et sémantique.

     

    On voit là l’influence des poètes du « croissant de lune » et leurs recherches formelles : Hu Shi (胡适) et ses « huit interdictions » (ne négligez pas la grammaire, n’utilisez pas

     

    Revue “Poésie”, n°2《诗刊》第二期

    de formes obsolète, mais ne négligez pas la substance non plus) ou Wen Yiduo (闻一多) et ses recherches d’une beauté poétique à la fois musicale et « architecturale », où l’on retrouve, justement, les préoccupations de Lin Huiyin.

     

    On ne peut pas négliger cet aspect de leur création car la poésie était pour ces écrivains le domaine

    d’innovation par excellence, la révolution en littérature, dès la fin du dix-neuvième siècle, ayant commencé par une révolution en poésie. On retrouve ainsi dans les nouvelles de Lin Huiyin un reflet de ses recherches d’un nouveau langage poétique comme de ses écrits sur l’architecture, la description du galbe d’un toit ou de la perspective d’un jardin étant chez elle une autre forme d’expression poétique.

     

    Lin Huiyin était devenue une figure notoire du monde littéraire du jingpai, retranché sur son pré carré de Beiping et Tianjin alors que la plupart des intellectuels avaient préféré partir sous les cieux encore relativement calmes de Shanghai. Elle fut alors nommée rédactrice de la section « nouvelles » du supplément des lettres et des arts du Dagong Bao (《大公报·文艺丛刊·小说选》), publication privilégiée des écrivains du jingpai après la nomination de Shen Congwen à la direction du supplément en 1934, puis membre du comité de rédaction de la « Revue littéraire (《文学杂志》) lorsqu’un autre écrivain du jingpai, Zhu Guangqian (朱光潜), en fut nommé rédacteur en chef, en 1937. (4)

     

    Elle participa en outre à des manifestations politiques lancées par universitaires et écrivains : en 1936, elle fut parmi les signataires de la « déclaration sur la situation politique des cercles culturels de Beiping et Tianjin » (《平津文化界对时局宣言》), présentant au gouvernement des propositions en huit points pour intensifier la guerre de résistance contre le Japon.

     

    Série de nouvelles

     

    C’est dans ces années 1931-1937 que, parallèlement à ses poèmes, Lin Huiyin a écrit une série de six nouvelles, à laquelle il faut ajouter la traduction, ou plutôt l’adaptation d’un conte d’Oscar Wilde : « Le rossignol et la rose » (《夜莺与玫瑰》).

     

    L’une de ces nouvelles, « Par 37°2 à l’ombre » (九十九度中),est très connue : elle a été abondamment commentée et traduite parce qu’elle est originale. On a tendance à en faire l’œuvre représentative de Lin Huiyin ; elle a cependant également écrit dans un style beaucoup plus courant, mais toujours très personnel, et ses nouvelles se divisent en fait en deux types :

    - les deux nouvelles « Par 37°2 à l’ombre » (九十九度中) et « Zhonglü » (《钟绿》), publiées à un an d’intervalle, l’une en mai 1934 et l’autre en juin 1935, écrites selon le même schéma non linéaire, construites en scènes sans lien apparent, reflètent un monde en profond bouleversement ;

    - les quatre autres nouvelles, publiées avant et après celles-ci, la dernière, « Xiuxiu » (《绣绣》), en avril 1937, sont d’un genre plus conforme à la tradition de peinture humaniste de caractères.

     

    La guerre et l’exil forcé vers le sud-ouest de la Chine mirent brutalement fin à cette période d’intense activité littéraire. On reste ainsi avec l’impression d’une œuvre en devenir.

     

    Salon littéraire

     

    Parallèlement, Lin Huiyin joua un rôle important dans la constitution d’un esprit propre aux écrivains du jingpai. Bien qu’ayant chacun un style et une thématique propres, ils partageaient des principes

     

    No. 24 Beizongbu Hutong début janvier 2010

     

    communs, des idées semblables qu’ils échangeaient en se retrouvant régulièrement pour lire et discuter de leurs conceptions, esthétiques et autres. Deux salons furent alors leurs lieux de

    rendez-vous privilégiés : celui de Zhu Guangqian et celui de Lin Huiyin.

     

    Au retour de Shenyang, en 1931, le couple avait loué une maison traditionnelle au numéro 3 (aujourd’hui 24) d’un hutong du dictrict de Dongcheng, Beizongbu hutong (北总布胡同).La salle à manger devint « le

    salon de madame », et accueillit les grands noms à la fois de la société du « croisant de lune » et du

    monde du jingpai, tous amis  de l’hôtesse : Shen Congwen, bien sûr, mais aussi le grand journaliste et traducteur Xiao Qian (蕭乾), le poète Bian Zhilin (卞之琳) ou encore le philosophe et logicien  Jin Yuelin (金岳霖), fondateur du département de philosophie de l’université Qinghua en 1926, dont on a fait un autre prétendant transi de Lin Huiyin. (5)

     

    La maison a failli être détruite, avec tout le hutong, pour faire place à un centre commercial. Elle a, depuis janvier 2010, été placée sur la liste du patrimoine pékinois à préserver, comme beaucoup de maisons d’écrivains, artistes et hommes

     

     

    Jin Yuelin (金岳霖)

    politiques célèbres. Il est probable qu’elle sera un jour transformée en musée, comme les autres.

     

    Exil forcé dans la Chine en guerre

     

    Pendant l’été 1937 encore, Lin Huiyin se rendit au Wutaishan, le célèbre site du Shanxi (山西五台山), où elle participa à la découverte et à l’étude d’un des bâtiments les plus anciens de Chine, le grand hall du temple Foguang (佛光寺大殿), datant de l’époque des Tang. Mais, après l’incident dit « du pont Marco Polo », le 7 juillet, (七七事变), qui marquait le début effectif de la guerre, la progression de l’armée japonaise fut très rapide, et Beiping fut occupée fin juillet. Lin Huiyin était partie juste avant.

     

    Une rue de Lizhuang

     

    Ce fut un véritable exode : les grands centres universitaires et de recherche furent transférés à l’ouest. Huiyin et toute la famille, son mari, sa belle-mère et ses deux enfants, partirent dans le flot de réfugiés, d’abord à Changsha, puis à Kunming, capitale du Yunnan. Mais, après la chute de l’Indochine française aux mains des Japonais, en septembre 1940, Kunming devint la cible de bombardements et les universitaires furent transférés ailleurs ; Lin Huiyin dut suivre

    l’unité de travail de son époux et déménager à nouveau, mais sans Liang Sicheng qui, malade, ne la rejoignit que plus tard.

     

    Il leur fallut quinze jours pour arriver à destination, une petite ville près de Yibin (宜宾), dans le

    sud-est du Sichuan : Lizhuang (李庄). C’est une vieille ville dont la construction actuelle remonte à la dynastie des Ming, avec de vieilles maisons en bois le long de ruelles étroites pavées de pierres bleutées, et qui devint à

    l’époque l’un des quatre grands centres culturels de la Chine en guerre, avec Chongqing, Kunming et Chengdu. Mais il n’y avait que trois mille habitants. Les universitaires et chercheurs furent disséminés dans les vieilles maisons et les temples ; l’Institut d’étude de l’architecture chinoise de Liang Sicheng fut logé dans un vieux bâtiment dans un village proche, Yueliangtiang, et la famille dans une ferme à côté. (6)

     

     

    Le bâtiment de la Société d’étude de l’architecture chinoise à Yueliangtian 李庄中国营造学社旧址

     

    Les déplacements successifs, l’humidité et la précarité des conditions de vie en général eurent raison de la santé de Lin Huiyin. Elle souffrait de tuberculose et son état empira. Condamnée à l’inactivité, elle se plongea dans la lecture de textes anciens pour y étudier les passages concernant l’architecture, travaillant souvent jusqu’au milieu de la nuit. Elle en tira des enseignements précieux qui servirent à Liang Sicheng lorsqu’il commença, en 1942, à écrire sa monumentale « Histoire de l’architecture chinoise » (《中国建筑史》), publiée en chinois après sa mort, en 1988, après la version anglaise publiée en 1984 par Wilma Faibank (voir note 1).

     

    La maison de Lin Huiyin et son mari à Yueliangtian

     

    Elle écrivit très peu par ailleurs. Sa situation était d’autant plus précaire qu’ils n’avaient pas l’argent pour payer le traitement dont elle avait besoin. Sicheng était malade lui aussi et les mauvaises nouvelles se succédaient : un de ses frères fut tué à Chengdu, puis ils apprirent que les précieux négatifs des photos prises lors de leurs recherches antérieures et laissés dans un coffre de banque à Tianjin avaient été endommagés par une inondation.

     

    Ses poèmes de l’époque reflètent sa profonde

    tristesse, aux bords de la dépression, son incertitude quant à l’avenir, et une certaine fatalité.

     

    Retour à Beiping

     

    C’est en août 1946 qu’elle put rentrer à Beiping avec le reste de la famille. Elle reprit ses activités

    d’architecte, mais aussi de poète. En mai 1948, elle publia, dans le « magazine littéraire » (《文学杂志》), neuf poèmes intitulés « Divers poèmes du fond de la maladie » (《病中杂诗》). A la fin de

    l’année, Beiping était libérée.

     

    Au début de 1949, des officiers de l’armée de libération vinrent leur demander une carte indiquant en rouge les bâtiments historiques importants à préserver. Touchés, le deux époux en oublièrent leurs réticences vis-à-vis du Parti communiste. Mais, dans les années cinquante, ensuite, ils vécurent la mort dans l’âme la destruction des vieilles murailles de la capitale, alors qu’ils avaient tenté de préserver les vieux monuments et, en particulier, les murailles en créant un « parc de la muraille » (城墙公园”), idée qui a resurgi lorsqu’il était trop tard : il n’en reste que l’ombre …

     

    Le monument aux héros du peuple, avec

    les couronnes de fleurs à la base 英雄纪念碑

     

    Lin Huiyin, pour sa part, fut nommée professeur à l’université Qinghua en 1950, et travailla alors à deux projets qui furent ses dernières réalisations :

    l’emblème national de la République populaire, et les motifs décoratifs à la base du monument aux héros du peuple

     

    Un bas-relief

    (人民英雄纪念碑) de la place Tian’anmen, en particulier les couronnes de fleurs au-dessus des

    bas-reliefs.

     

    Sa tombe

     

    Sa santé se détériora en 1954. Elle est décédée le premier avril 1955, à l’âge de cinquante et un ans, alors que tombaient les dernières murailles de la capitale, et enterrée au cimetière de Babaoshan (八宝山) : sa tombe de marbre blanc est toute simple, avec son nom pour toute inscription, décorée cependant d’une couronne de fleurs taillées dans le marbre, comme celles du monument aux héros du peuple qu’elle avait dessinées.

     

    On ne saura jamais les nouvelles qu’elle aurait encore pu écrire.

     

     

    Notes

     

    (1) Dans son introduction au livre de Wilma Fairbank « Liang and Lin : Partners in Exploring China's Architectural Past », University of Pennsylvania Press, September 1994. Le livre est un hommage à Lin Huiyin et son époux Liang Sicheng, et un témoignage personnel car Wilma et son époux John King Fairbank, historien et sinologue de Harvard, furent des amis intimes des deux époux ; le livre retrace, sur la base de ses propres souvenirs, leur vie mouvementée dans la Chine en guerre, ainsi que le début des recherches sur l’architecture chinoise et sa naissance en tant discipline universitaire. C’est un document inestimable sur Lin Huiyin, sérieux et émouvant à la fois.

    Note : Wilma Fairbank fut attaché culturel à l’ambassade américaine à Chongqing pendant la guerre, puis dans la capitale nationaliste de Nankin. En 1972, elle fut invitée par le premier ministre Zhou Enlai. Elle a publié plusieurs ouvrages sur ses propres recherches sur l’architecture et

    l’art chinois, en particulier sur les peintures murales des

     

    Liang and Lin : partners in exploring

    China's architectural past

    tombes Han et les bronzes Shang. C’est elle qui édita, à titre posthume, en 1984, l’œuvre monumentale de Liang Sicheng « Chinese architecture, a pictorial history », après avoir passé des mois à rechercher un paquet égaré de photos et dessins originaux… Elle est décédée en 2002.

    (2) On en a déjà fait un feuilleton télévisé : une série en vingt épisodes de la télévision taiwanaise PTS, qui conte les amours contrariées du poète Xu Zhimo, les trois femmes dans sa vie étant prises comme symboles de trois types de femmes chinoises du début du vingtième siècle. Diffusé en 2000, le feuilleton est intitulé « April Rhapsody » (《人间四月天》), titre d’un très beau poème, extrêmement mélodieux, de Lin Huiyin, censé être dédié au poète. Or, selon son fils, son père lui aurait dit qu’il aurait en fait été rédigé à sa naissance, ce qui donne une toute autre signification au poème qui commence et se termine ainsi :

     

     

    Lin Huiyin et Xu Zhimo dans « April Rhapsody »

    (《人间四月天》)

    你是人间的四月天 / ——一句爱的赞颂

    Tu es un jour d’avril ici-bas, / —— un vers d’une ode à l’amour…

    你是爱,是暖,/ 是希望,你是人间的四月天

    Tu es l’amour, la douceur, l’espoir / tu es un jour d’avril ici-bas.

    (3) Xu Zhimo a fait preuve d’une inépuisable fougue éditoriale. D’octobre 1925 à octobre 1926, il fut rédacteur du supplément du Courrier du matin, auquel il adjoint deux sections spéciales, l’une pour le théâtre, l’autre pour la poésie, intitulée 《诗刊》, qui devint l’organe des poètes du « croissant de lune ». A la fin de 1926, Xu Zhimo, Hu Shi et leurs amis furent de ceux qui partirent pour Shanghai où ils relancèrent leur société, doublée de du mensuel « Croissant » (新月).Lorsque, en 1929, celui-ci adopta une ligne éditoriale plus politique, Xu Zhimo s’en détacha ; en 1931, Hu Shi revint à Beiping comme doyen de l’université, et offrit un poste à Xu Zhimo qui, à son retour, relança alors la revue « Poésie » (《诗刊》). Mais elle ne dura que quelques mois, jusqu’à l’accident d’avion qui coûta la vie au poète, le 31 novembre.

    (4) Zhu Guangqian (朱光潜1897-1986) : après des études à l’université de Hong Kong, il partit étudier à

    l’université d’Edinbourg, puis fit un doctorat à Strasbourg. Il est l’auteur de traités d’esthétique qui ont marqué les débuts de la discipline en Chine.

    (5) L’histoire est développée en particulier dans un opéra chinois moderne, « Another Farewell to Cambridge », dont une nouvelle production sera donnée en décembre 2010 dans le grand opéra de Pékin (National Centre for the Performing Arts 国家大剧院). Le titre est un rappel du célèbre poème éponyme de Xu Zhimo « Saying goodbye to Cambridge again » ( 再别康桥)

     

    悄悄的我走了,/正如我悄悄的来 ...

     

    Je pars tout doucement, comme tout doucement je suis venu …

    Le scénario est construit en flashback à partir d’une visite de Jin Yuelin sur la tombe de Lin Huiyin, parcourant sa vie en tableaux successifs faisant intervenir les principaux personnages qui l’ont marquée. A la fin, Jin Yuelin exprime son amour pour elle en un poème qui rappelle le sien (voir note 2) : les jours

    d’avril restent à jamais dans le séjour des immortels (万古人间四月天). Emotion garantie.

    (6) Voir le fascinant documentaire de CCTV international (en anglais) sur Lizhuang pendant la période 1940-1946, avec des images d’archives exceptionnelles et le témoignage de la fille de Lin Huiyin et Liang Sicheng, la cinquième et dernière partie étant consacrée à Yueliangtian :

    http://www.cctv.com/program/e_documentary/05/19/index.shtml

     


     

    Nouvelles :

     

    Septembre 1931   (dans la gêne) 

    Mai 1934 九十九度中 Par 37°2 à l’ombre
    Juin 1935 钟绿 Zhonglü ,
    Août 1935 吉公 Jigong
    Juin 1936 文珍 Wenzhen
    Avril 1937 绣绣 Xiuxiu

    La première fut publiée dans la revue du « croissant de lune » (《新月》), la seconde dans la revue Xuewen《学文》, créée début 1934 pour succéder à la revue précédente, et les quatre autres dans le supplément des arts et des lettres du Dagongbao (《大公报·文艺副刊》.

     

    A la série se rattache l’adaptation du conte d’Oscar Wilde tiré du recueil « The happy prince and other stories » : « Le rossignol et la rose » (《夜莺与玫瑰》). On en trouve le texte anglais et la version de Lin Huiyin sur http://www.1b1.org.cn/xspace/?uid-397-action-viewspace-itemid-80

     


     

    Traduction en français :

     

    - « Par 37°2 à l’ombre » (九十九度中) in : « Le fox-trot de Shanghai et autres nouvelles chinoises » réunies, présentées et traduites par Isabelle Rabut et Angel Pino, Albin Michel, 1996 (p. 117-148)

     


     

    A lire en complément :

     

    L’analyse de la nouvelle « Par 37°2 à l’ombre » (九十九度中)

    La nouvelle « Xiuxiu » (绣绣)

     


    A voir en complément :
    Le documentaire de Hu Jingcao sur Ling Huiyin et Liang Sicheng

    article écrit par par Brigitte Duzan, 18 octobre 2010 http://www.chinese-shortstories.com/Auteurs_de_a_z_LinHuiyin.htm

     spirces !

     

     

     


  • L'architecture chinoise  
      L'architecture chinoise traditionnelle a conservé un caractère absolument original. Les villes ont été construites avec une symétrie parfaite; presque toute les maisons sont basses, à un ou deux étages, en bois, en briques ou en torchis. Les grandes charpentes sont faites de poutres arrondies qui soutiennent des toits en pente, dont les coins sont relevés en cornes; elles sont également remarquables par leur aspect gracieux et leurs ornementations fantastiques. On remarque en même temps, l'uniformité du style et des matériaux employés.

    Parmi les monuments les plus connus on mentionnera que la Grande Muraille et quelques grands temples, particulièrement celui du Ciel, à Pékin, et quelques beaux ponts de marbre, à Pékin, au palais d'été, près de Sou-tcheou, etc. Ces ponts ont quelquefois une grande hardiesse et les arches affectent souvent la forme d'un cercle parfait. Les pagodes (ta) à cinq, sept, neuf étages, sont nombreuses dans le pays; l'une, la plus célèbre, était la fameuse tour de porcelaine de Nankin, construite sous les Ming, et détruite dans les luttes pour la reprise par les Impériaux de cette capitale qui était au pouvoir des rebelles Taï-ping (1864). Les monuments de marbre sont rares; la tombe du Lama, mort à Pékin, sous Kien-loung, est un bel exemple, ainsi que la tour de Wou-tchang, mais ceci n'est pas de l'architecture chinoise.

    Les temples sont souvent remarquables par leur ornementation, mais ils n'ont jamais le caractère grandiose des édifices religieux du Proche et Moyen-Orient et de l'Occident. On emploie assez souvent le granit, pour la construction des ponts, pour daller les routes, pour ces sortes de portes ou d'arcs de triomphe, appelés paï-leou, en l'honneur des veuves méritantes, des fils dévoués, etc. A l'époque impériale, les lois qui régissaient les constructions étaient consignées dans un petit ouvrage intitulé : le Charpentier de village, et dans un grand recueil en 50 volumes, attribué à l'empereur Yong-Thing.
    - Bois sacré et portiques du Temple du Ciel, à Pékin.
    Bois sacré et portiques du Temple du Ciel, à Pékin.

     
    L'architecture chinoise traditionnelle, quel que soit le type de monument auquel elle appartient, présente un caractère de simplicité, de provisoire, qui a lieu de surprendre si on la compare à celle des peuples qui construisent des monuments solides, durables, qui semblent érigés en vue de défier les siècles. Les maisons et les monuments ont conservé la forme des demeures mobiles des pasteurs; de là cette légèreté qui est leur caractère essentiel. On y retrouve tous les éléments constitutifs de la tente; ainsi, les colonnes, droites et minces, en sont les pieux; le toit, recourbé, a la forme de la toile ou de la peau qui la recouvraient; les ornements, qui sont principalement des anneaux et des pointes recourbées, rappellent les crochets qui attachaient les peaux aux piliers et les clochettes des bestiaux; enfin, la légèreté des constructions est encore celle de la tente. Les pagodes, les palais, les tours, les maisons importantes et les édifices publics ne sont qu'une agglomération de parties toutes semblables; il semble que ce sont des tentes entassées dans un même endroit, ou empilées les unes sur les autres.

    Les architectes chinois n'employèrent guère que la brique et le bois pour leurs constructions, et les décorèrent de revêtements en porcelaine. Ils y furent en quelque sorte contraints par la violence des tremblements de terre, qui nécessitaient des reconstructions fréquentes, et par la grande humidité de l'air, qui y décompose toutes les matières, et qui oblige d'enduire la pierre elle-même de vernis imperméables, et de couvrir de tapis de feutre jusqu'aux degrés de marbre des édifices. L'emploi de matériaux aisément destructibles suffirait à expliquer pourquoi il n'y a pas en Chine de monuments très anciens, quand même on ne saurait pas qu'en l'an 246 avant notre ère, l'empereur Ts'in-Chi-Hoang Ti fit démolir tous les édifices importants, pour qu'il ne restât aucun témoignage de la grandeur de ses prédécesseurs.

    Selon les annales chinoises, on vivait d'abord dans des cabanes, et il y a (seulement) vingt siècles que la brique est utilisée pour construire des habitations et que la maison est telle qu'elle existe aujourd'hui; c'est-à-dire que la maison chinoise se compose de quatre murs, d'une porte et d'un toit. Dans le rectangle formé par les quatre murs, à l'aide de cloisons on créa (fig. 1) en a, une cour (tin), en b, un salon (tan), en c, une chambre à coucher (che). Les murs, à l'origine, n'étaient percés d'aucune fenêtre; les pièces étaient éclairées seulement par des ouvertures pratiquées sur le toit : ces ouvertures ne portaient pas de châssis, de sorte que la pluie et la neige pénétraient en même temps que le jour dans la maison. La cour, a, était ornée de devises de fleurs et d'arbustes; et la première pièce qui donnait sur cette cour, le salon, b, était exhaussé de quelques marches au-dessus du sol de la cour.
    1 - Plan d'une maison chinoise.
    a, cour; b, salon; c, chambre.

    Telle est dans toute sa simplicité le plan-type de la maison privée traditionnelle des Chinois; quand la famille était considérable, on ajoutait une maison à la suite de la première, et ainsi de suite jusqu'à douze, d'où l'expression chinoise pour indiquer un homme riche :

    Il a une maison à douze cours.

    Il existe un second type, qui n'est guère plus compliqué que le premier; il possède une chambre et un salon de plus, ainsi qu'une cuisine et un couloir de service (fig. 2). La décoration est fort sobre. Une cour typique est décorée avec des vases de fleurs et des bambous; sur les montants de la porte sont accrochées aux murs des tablettes sur lesquelles sont inscrites des sentences de Confucius (Chuen-Tsien).
    -
    2 - Plan d'une maison chinoise (2e type). - a, cour;
    b, b, b, chambres,; c, cuisine; d, pièce pour
    les domestiques; e, couloir de dégagement.

    L'ensemble des pièces présente l'effet d'un hangar; pas de plafond, mais la charpente de la toiture est apparente, elle est peinte en noir ou en rouge, relevée de filets dorés dans les belles maisons, et elle supporte des tuiles vernissées en blanc. Le pavé est en carreaux de terre cuite rouge, ou de marbre à deux couleurs. Les colonnettes , quand il s'en trouve, sont droites et minces; elles sont ornées d'anneaux ou de clochettes. Le soubassement des pièces est garni de nattes ou de porcelaine dans une hauteur de 0,95 m à 0,98 m environ.

    Le genre de maison que nous venons de décrire est à une seule rangée; un troisième type de maison est dit à deux rangées : c'est le même plan que celui de celui de la fig. 2, rabattu sur le côté du couloir considéré comme charnière; enfin le troisième type possède un corps de logis double, séparé par un jardin.

    Les nombreux portiques qui relient entre eux les différents corps de bâtiments ont fait multiplier les colonnes. Ces colonnes, qui n'ont ni bases ni chapiteaux, diminuent graduellement de bas en haut; et sont traversées à leur partie supérieure par des solives. On n'a pas cherché à leur donner un caractère monumental; seulement celles des palais sont décorées avec des incrustations de cuivre, d'ivoire, de nacre, de perles, des dorures et des peintures. Quant aux stylobates, ils présentent une grande analogie avec ceux du Nord de l'Inde. Le bois le plus employé est le bambou pour les colonnettes, les solives et autres ouvrages légers; pour des travaux, au contraire, qui doivent présenter une grande stabilité et fournir des points d'appui solides, on emploie une espèce de mélèze très commun, nommé nan-mou; cet arbre devient d'une grosseur prodigieuse et se conserve indéfiniment. Pagode de Shanghaï.
    Pagode, à Shanghaï.

    La plupart des maisons n'ont qu'un étage, mais souvent deux; ceux-ci sont séparés par un toit, qui n'est qu'une sorte d'auvent servant de couverture aux colonnes et au péristyle. Les dimensions des habitations étaient réglées par les lois, conformément au rang et à la condition du propriétaire. La charpente des planchers est toujours visible : le pavé est ordinairement en marbres de diverses couleurs; les murs sont garnis de nattes jusqu'à une hauteur de 1,30 m. La façade qui regarde une rue n'a d'autre ouverture que la porte, devant laquelle on met une natte ou un écran pour empêcher les passants d'y regarder. Quoique le verre ait été commun, on n'a employé généralement pour les fenêtres que du papier de soie collé sur un léger treillis, ou des lames fines levées sur des écailles d'huîtres. On emploie, pour les couvertures, des tuiles demi-cylindriques, vernies de plusieurs couleurs, qui, au Soleil produisent un effet merveilleux. La couleur jaune est réservée pour les palais impériaux: On fabriquait de grandes quantités de ces tuiles dans les montagnes à l'occident de Pékin.

    Parmi les monuments les plus remarquables de la Chine on doit citer les greniers d'abondance, et surtout les arcs de triomphe. On en a élevé un nombre considérable en l'honneur des empereurs, des généraux, des mandarins, des lettrés, et de tous ceux qui ont rendu quelques services au pays. Ces arcs, généralement en bois, forment une grande baie isolée, ou flanquée de deux arcs plus petits, et ils sont tous couronnés d'un toit avec les bords relevés, et de galeries ajourées, armées de clochettes et autres bibelots. Les palais et les pagodes ne présentent pas une architecture particulière; ces édifices ont de plus grandes proportions que les maisons privées, voilà la différence. Pont du Palais d'été.
    Pont du Palais d'été.

    Auprès de ces monuments qui ne sortent pas des limites ordinaires, viennent s'en placer d'autres que l'on ne s'attendrait pas à rencontrer en Chine, à cause de leurs prodigieuses proportions. C'est dans ses travaux publics les canaux de navigation et d'irrigation sont très nombreux et sous tous les rapports remarquables. Quelques ponts de pierre sont d'une hardiesse de construction étonnante. Celui de Tsin-tchéou à 1120 m de longueur; les piles, éloignées de 15,25 m les unes des autres, sont reliées par des pierres d'une seule longueur qui forment le tablier. Plusieurs ponts sont construits sur des arches ou routes. D'autres ponts, comme celui de King-Tchéou, sont en bois et ils sont suspendus à des piles ou à des rochers à l'aide de grandes chaînes de fer et peuvent supporter de très lourds fardeaux; quelquefois ces ponts ont leurs têtes décorées d'arcs de triomphe, principalement dans la province de Kiang-Nan.

    Mais parmi tous ces travaux publics, le plus prodigieux c'est sans contredit celui de la Grande muraille. Cette construction est attribuée à Ts'in-Chi-Hoang Ti, empereur qui régnait 300 ans av. J.-C., même si l'ancienne muraille a été ruinée et que la construction de celle qu'on voit aujourd'hui n'est pas antérieure au XVe siècle; mais, quelle que soit la date de ce gigantesque travail, il n'en est pas moins des plus curieux. La grande muraille, de même que ses tours carrées, sont crénelées. Elle se développe sur une longueur de 2400 kilomètres environ, en suivant toutes les sinuosités du terrain; sa plate-forme est assez large pour permettre à six cavaliers d'y courir de front; on y arrive par des degrés de pierres ou de briques ménagés de distance en distance entre les parapets. Le soubassement de cette muraille est en pierres et le reste en briques; dans quelques parties, à l'extrémité occidentale surtout, la muraille - plus ancienne - n'est qu'en terre. (E.L. / NLI / E. Bosc).
    - Tour de Porcelaine, à Pékin.
    Tour de Porcelaine du Palais d'été, à Pékin.

      

    sources http://www.cosmovisions.com/archiChineChrono.htm


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    Histoire des meubles antiques/anciens chinois: A chaque culture ses meubles, son mobilier

     

    La Chine est un pays d'une longue histoire avec une civilisation raffinée. Le style, le goût pour les couleurs vives des meubles ont un ancrage profond dans les traditions orientales et asiatiques. Le mobilier chinois présente à la fois les caractéristiques communes de meubles d'Asie, et les caractéristiques liées à la culture chinoise propre.

    Le mobilier chinois ancien intègre la considération Yin et Yang, une croyance Taoïste. Ainsi sa conception est optimisée non seulement pour un usage pratique mais aussi pour attirer un meilleur Fengshui, donc une chance dans la vie, une protection spirituelle venant du ciel. C'est pour cela que la couleur rouge est omniprésente comme dans l'armoire de mariage rouge pour sa vertu d'énergie positive, et le métal cuivre ou un de ses alliages laiton est amplement employé comme éléments d'ouverture/fermeture pour son pouvoir de chasser les mauvais esprits.

    Les meubles chinois antiques, qui sont de deux usages différents: la cour impériale et la population, ont été élaborés par les ébénistes de la dynastie des Ming et des Qing avec d'excellent bois naturel et avec les grands soins, prolongés et raffinées dans les traditions des dynasties précédentes des Tang, Song, Yuan et Ming.

     

    Les meubles chinois antiques ont trois caractéristiques.

    1. Le travail est toujours minutieusement exécuté. La structure est stricte et serrée. Les lignes sont lisses. La splendeur et la lumière dégagée sont réalisées par la sculpture en profondeur et le vernissage répétitif : 7 fois en tout.
    2. Les formes et les variétés de modèles sont inégalées dans le reste du monde. Il existe plus de 100 variations, comme le lit impérial qui a été réalisé par mille jours de travail; toutes sortes de tables à manger, bureaux, chaises, armoires, buffets, paravents, gardes à manger, seaux et bancs. Ils sont de l'art précieux et appréciés par le reste du monde.
    3. Les motifs de fermeture, les portes sont bien spécifiques.

     

    Nous trouvons nous-même tous les jours des pièces uniques et différentes chez la population, ou bien aux musées dans de différentes régions de la Chine. Notre catalogue n'est jamais exhaustif et ici nous présentons seulement quelques échantillons de nos meubles comme référence pour votre sélection.

    Meubles chinois laqués ou pas

    Il existe deux grands styles de meubles chinois traditionnels :

    • les meubles laquésavec sculpture et dessins de couleurs vives et variées, ils remplissent un rôle pré-éminemment décoratif, et
    • les meubles traditionnels, qui sont plus sobres, avec une façade de couleur presque unie. Ils sont couramment utilisés par des familles dans l'ancienne Chine.

     

    Nous vous présentons une collection de la 2ème catégorie. Ces meubles ont une apparence plus en harmonie avec les meubles européens, et sont souvent moins onéreux mais plus pratiques.

    Style Nord, Sud, Est, Ouest du mobilier chinois

    Cette collection est composée de meubles de deux styles régionaux distincts, celui du Sud-Est de la Chine d'une part, qui est caractérisé par sa décoration de façade hautement raffinée, et celui du Nord de l'autre, qui présente un aspect rustique avec une décoration plus simple. Ces deux styles sont étroitement liés à l'histoire et à la culture de ces régions différentes.

    Le Sud-Est de la Chine a un climat tempéré et doux. La généreuse nature y offre un printemps très fleuri et vert, un automne de récolte à la fois très riche et variée. Ainsi depuis les premières dynasties impériales jusqu'à aujourd'hui, cette condition très favorable en fait la région de la "campagne de poissons et de riz" - les seules richesses matérielles majeures de la Chine antique et agricole. Cette finesse culturelle suscite chez les ébénistes de la région une vocation de créations somptueuses et extrêmement variées. Les façades de meubles décrivent souvent une scène de vie ou de nature : le vol d'oiseaux, les fleurs, et les plantes sont des décorations favorites. Elles sont souvent peintes, gravées, et quelquefois serties d'os de gibiers.

    En revanche, le Nord de la Chine est froid, sec, et quelquefois aride. Les habitants y sont simples mais carrés et droits. Les meubles ressemblent à leurs usagers, ils sont rustiques, solides, mais très pratiques.

    Les meubles et la décoration font partie de la richesse chinoise juste après le riz qui occupe toujours la première place jusqu'à aujourd'hui. C'est normal pour les Chinois, car, comme le dit un proverbe, "le CIEL, c'est ce qui se MANGE". Les Chinois apprécient vraiment les meubles. Pour s'équiper, ils choisissaient avec le plus grand soin les matières premières - le bois, le bambou, ils invitaient les ébénistes à venir chez eux pendant quelques semaines. Ces ébénistes ambulants, admirés de tous, logés nourris et blanchis, réalisaient leurs oeuvres avec leur plus grand talent, chacun avec son style. Ce qui révèle un large éventail de variétés.

    Origine et matières du mobilier chinois traditionnel

    Asia Home Meubles Chinois Antiques - France assure avec ébénistes chinois la restauration des meubles chinois antiques/anciens, qui se perfectionnent depuis 40 ans dans ce métier d'art et d'artisan en Chine.

    Produits exclusivement artisanaux, ces pièces sont issues majoritairement de la dynastie des Qing (1644-1911 après Jésus-Christ) avec certificat d'origine. Leur âge s'étale de 50 jusqu'à 150 ans. Certains peuvent même remonter jusqu'à la dynastie des Ming (1368-1644).

    Exclusivement en bois naturel avec ornement en bambou, ils sont soit en camphrier, apprécié pour son parfum doux ; soit en chêne pour son toucher lisse et sa haute résistance au poids ; soit en cyprès pour son étanchéité soit en sapin pour sa légèreté ; soit encore en érable pour sa dureté. On trouve également beaucoup d'autres bois durs tels que le hêtre, l'orme, les fruitiers et d'autres bois nobles du type tropical ou subtropical comme le bois de rose.

    Variétés et fonctionnalités du mobilier chinois ancien

    Les meubles chinois sont fonctionnels dans leur immense majorité. Leur classification se fait par leur utilité dont dépendent leur forme et leur taille.

    Nos plus de 1000 modèles se répartissent en 3 catégories selon leur fonction, en harmonie avec les 3 pièces d'une maison de chine traditionnelle, la chambre, le salon et la cuisine.

    • Armoire de mariageArmoire à lingeMeubles pour la chambre :
      Les lits et les armoires à linge sont indispensables. Les bureaux, tables de chevet, commodes mais aussi les valises et les malles offrent une ambiance et un confort supplémentaire.
    • Table pleine luneTable basseMeubles de salon :
      Les tables, chaises, fauteuils, buffets, commodes, pharmacies et les bibliothèques sont largement représentés dans notre catalogue. D'autres objets de décoration tels que les vases et les paniers en bambou tressés donneront un charme exquis à votre séjour.
    • VaisselierMeubles de cuisine :
      Dans la cuisine, le vaisselier tient naturellement une place de choix. Grâce à ce meuble d'une bonne aération - véritable frigo à parfum de bois, on peut non seulement conserver les aliments mais aussi ranger la vaisselle en porcelaine.
    • Panier en boisPanier en bambou A ces grands meubles, on associe des chaises et des bancs qui sont des passe-partout. Ainsi on peut les trouver dans chacune de ces trois grandes pièces.
      Enfin, les meubles de petite taille sont souvent des outils quotidiens, des outils de puériculture et des ustensiles. Parmi eux, on trouve des pétrins à gâteaux, des seaux d'eau, des paniers de teinture des vendeuses ambulantes, des paniers de pique-nique, des bassines, des baignoires d'enfant, des chaises hautes, des couffins...

    SOURCES : http://www.asia-home.com/prods/history.php


  • Histoire du meuble chinois

     

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    L'histoire du mobilier chinois.

    "Un seul royaume, deux systèmes"

     

    L'histoire du mobilier chinois ne pouvait mieux illustrer ce principe.

     

    En parallèle du mobilier dit de "style classique", certaines provinces chinoises revendiquent des caractéristiques très locales.

    C'est le cas notamment de la province du Shanxi, au Nord de la Chine.

     

     


    Dès les premiers temps de la dynastie Ming (1368-1644), les ébénistes sillonnent le pays et se rendent à la capitale chaque année durant quelques mois à la recherche des modèles du mobilier officiel.

     

    Ainsi, les artisans originaires du Shanxi, reproduisent avec talent les pièces les plus classiques.

     

    L'orme, mais aussi des essences plus précieuses, telles que le huanghuali ou le zitan, permettent la création de meubles d'une facture très délicate, robustes et élégants, fidèles aux canons académiques.

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    Aujourd'hui encore, c'est dans la province du Shanxi que les amateurs recherchent les pièces de grande qualité.

     

    En marge de ce courant se développe un style très local, influencé par la tradition septentrionale.

     

    Les dynasties du Nord de la Chine (Jin et Liao), ont su imposer leurs inspirations.

     

     

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    Les lignes et les dimensions se font plus rustiques, les décors plus foisonnants, les motifs très identifiables.

     

    De petites terres cuites funéraires Ming reproduisent très clairement ce type de mobilier.

     

    petit meuble chinois

    Sur les cabinets aux allures de buffet, voire sur les armoires de très grande dimension , les "façades" laquées se divisent en multiples panneaux, ornés d'un motif peint ou soulignés d'un cartouche appelé Taohuan.

     

    Mobilier officiel et tradition

     

    locale cohabiteront jusqu'au début du 20e s.

     

     

    La Chine est un pays d'une longue histoire avec une civilisation raffinée.

     

     

     

    Le style, le goût pour les couleurs vives des meubles ont un ancrage profond dans les traditions orientales et asiatiques.

     

     

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    Le mobilier chinois présente à la fois les caractéristiques communes de meubles d'Asie, et les caractéristiques liées à la culture chinoise propre.

     

    Le mobilier chinois ancien intègre la considération Yin et Yang, une croyance Taoïste.

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    Ainsi sa conception est optimisée non seulement pour un usage pratique mais aussi pour attirer un meilleur Fengshui, donc une chance dans la vie, une protection spirituelle venant du ciel.

     

    C'est pour cela que la couleur rouge est omniprésente comme dans l'armoire de mariage rouge pour sa vertu d'énergie positive, et le métal cuivre ou un de ses alliages laiton est amplement employé comme éléments d'ouverture/fermeture pour son pouvoir de chasser les mauvais esprits.

     

    Les meubles chinois antiques, qui sont de deux usages différents:

     

    la cour impériale et la population, ont été élaborés par les ébénistes de la dynastie des Ming et des Qing avec d'excellent bois naturel et avec les grands soins, prolongés et raffinées dans les traditions des dynasties précédentes des Tang, Song, Yuan et Ming.

     

    Le mobilier chinois classique a beaucoup évolué selon les époques, passant d’une grande sobriété de style à une certaine complexité, et s’adaptant aux changements culturels et économiques.

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    Dans l’antiquité, les Chinois s’asseyaient généralement par terre sur des nattes de paille.

     

    L’usage des lits et des banquettes s’est répandue après la période des Royaumes combattants (475-221 av. J.-C.).

     

     

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    Sous les dynasties Wei et Tsin (220-420) et sous les dynasties du Nord et du Sud (420-589), les chaises de style occidental, les tabourets pliants et autres types de sièges ont peu à peu fait leur apparition en Chine.

     

     

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    Depuis, les Chinois ne s’asseoient plus par terre les jambes croisées mais sur des chaises, et les nattes ne sont plus utilisées que pour recouvrir les lits et les banquettes.

     

    A partir de la fin de la dynastie Ch’ing, les Chinois ont commencé à adopter des modes de vie inspirés de l’étranger, et les meubles classiques, jusqu’alors omniprésents, sont progressivement devenus des pièces de collection.

     

     

    Les chaises, les tables, les commodes, les bibliothèques et les paravents ont atteint leur apogée sous les Ming (1368-1644) et les Ch’ing.

     

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    Les meubles Ming ont des lignes simples et douces.

     

    La décoration y est en général harmonieuse, élégante et discrète, et souligne les qualités esthétiques propres aux lignes carrées de ce style.

     

     

    Sous les Ch’ing, du fait du développement du commerce avec l’étranger et de l’amélioration des techniques artisanales, le mobilier chinois s’est enrichi d’ornementations chargées et de motifs sculptés.

     

     

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    La qualité du mobilier des périodes Ming et Ch’ing en font encore les sources majeures d’inspiration pour les artisans d’aujourd’hui.

     

    L’on peut admirer des exemples de ce mobilier classique en excellente condition, entre autres endroits, dans la résidence de la famille Lin à Wufeng, près de Taichung, dans la résidence de la famille Cheng, à Hsinchu, qui appartint autrefois au premier Taïwanais reùu aux examens impériaux, ou encore au musée des Arts populaires de Lukang.

     

     

    Tout comme dans l’architecture traditionnelle, le bois était dans la Chine ancienne le matériau de base, ainsi que le permettaient les immenses richesses forestières de la Chine.

     

    Le mobilier se divise en deux catégories principales :

    les meubles laqués et les meubles en bois dur.

     

     

    Meuble chinois laqué rouge

    Ce meuble provincial ancien de l'est de la Chine allie à la fois le style propre à cette région et l'architecture classique des Fagjiaogui qui remonte au moins au début de la dynastie des Ming, au XIV / XVème siècle de notre ère.

     

     

    Les meubles laqués se trouvaient surtout dans les palais, les temples, et les demeures des puissants.

     

     

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    Ce meuble provincial ancien de l'est de la Chine allie à la fois le style propre à cette région et l'architecture classique des Fagjiaogui qui remonte au moins au début de la dynastie des Ming, au XIV / XVème siècle de notre ère.

     

     

    Les techniques employées pour leur fabrication étaient : t’i-hung ou laque gravée ; t’ien-ch’i, dans laquelle la laque est utilisée pour remplir un dessin gravé, puis polie ; miao-ch’i, ou laque peinte ;

     

    et luo-tien, dans laquelle les meubles sont incrustés de nacre.

     

    Parfois, plusieurs techniques sont utilisées sur le même meuble.

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    Le mobilier de bois dur était fréquent dans les demeures des familles riches, et encore plus dans les maisons des nobles et des hauts fonctionnaires.

     

    Les bois employés étaient le bois de santal rouge, le poirier, le palissandre, l’ébène, et le nanmu.

    Parmi ces différentes essences, c’est le sandal rouge qui est la plus précieuse et la plus solide : sa texture est dense, il est très dur et il résiste bien à l’usure du temps.

    Par ailleurs, les meubles en bambou et en rotin ont également une longue histoire.

     

    Le bambou est un produit typique de l’Asie, et cette industrie est bien développée dans l’île au climat tropical de Taïwan.

     

    Des techniques simples et ingénieuses sont employées pour fabriquer des meubles astucieux, dont les pièces peuvent être démontées, assemblées ou utilisées séparément.

     

    Le bambou peut être associé à d’autres matériaux, comme le bois, le rotin, le métal et les carreaux de céramique, en des variations infinies.

     

     

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    La CHINE IMPERIALE....

     

     C'est un tableau en Chine.

    Et maintenant cliquez sur le lien suivant et bonne découverte :

    http://www.npm.gov.tw/exh9 6/orientation/flash_4/inde x.html

    導覽大廳:情境區-清明上河圖 Virtual Media Area: Along the River During the Ching-ming Festival
     www.npm.gov.tw
    Les gens font la queue pendant des heures au Musée de Shanghai pour le regarder. Il a été peint vers 1085-1145, pendant la Dynastie des Song du nord. Il a été repeint pendant la Dynastie Qing. Il mesure 5m28 de la...rge et 24,8 cm en hauteur. Il est considerécomme un des Grands Trésor de Chine et a été exposé dans le Musée d'Art de Hong-Kong l'année dernière

    Prenez votre temps et promenez-vous dans ce long tableau.
    Déplacez le curseur de long en large, de chaque cote du centre, il y a tant de détails à decouvrir.
    Pour arrêter le défilement et bien regarder, ramenez le curseur de la souris au centre de l'ecran.
    Lorsque vous verrez apparaitre des cadres blancs, cliquez sur ceux-ci...C'est fabuleux!

    PS : Contrôlez la vitesse de déplacement avec votre souris (ralentir en allant vers le centre du tableau).
    N'oubliez pas de cliquer à l'intérieur des carres blancs et mettez le son.

     

     

     

     

     


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    Boucles d'oreilles ethnique Spirale de vie Miao
    Boucles d'oreilles ethnique Spirale de vie Miao
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