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    La Cité interdite (故宫,palais historique) également appelé Musée du palais (故宫博物馆) est le palais impérial au sein de la Cité impériale de Pékin dont la construction fut ordonnée par Yongle, troisième empereur Ming, et réalisée entre 1406 et 1420. Ce palais, d'une envergure inégalée — il s'étend sur une superficie de 72 ha — fait partie des palais les plus anciens et les mieux conservés de Chine.

     

     

     

    De nos jours, il est devenu un musée, le Musée du Palais, qui conserve les trésors impériaux de la civilisation chinoise ancienne et de très nombreuses œuvres d'art chinois de première importance :

     

    peintures, bronzes, céramiques, instruments de musique, laques, etc.

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     Fichier:Forbidden city map wp 1.png

     

     Plan de la Cité interdite.

     

    Les lettres en rouge sont utilisées pour localiser les principaux bâtiments.

     

     


    - - - Ligne de séparation approximative entre les cours intérieure (au nord) et extérieure (au sud) .


    A. Porte du Midi
    B. Porte de la Prouesse Divine
    C. Porte de la Gloire occidentale
    D. Porte de la Gloire orientale
    E. Tours d'angle
    F. Porte de l'Harmonie Suprême
    G. Salle de l'Harmonie Suprême
    H. Salle de la Prouesse Militaire
    J. Salle de la Gloire Littéraire
    K. Trois places du Sud
    L. Palais de Pureté Céleste
    M. Jardin impérial
    N. Palais de la Nourriture de l'Esprit
    O. Palais de la Longévité

     

     

    La Cité est le palais impérial de Pékin dont la construction fut ordonnée par Yongle, troisième empereur Ming, et réalisée entre 1407 et 1420.

     

     

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    Parmi les 12 signes astrologiques traditionnellement chinois, le dragon se classe à la 5e place, il est le seul signe qui n'existe pas du tout dans la vie réelle.

    Pour les Chinois, le dragon est le dominant de tous les animaux, doté d'un pouvoir tout puissant, fort et capable de tout, c'est pourquoi les Chinois se font appeler aussi « les descendants du dragon ».

     

    le dragon est devenu spontanément un symbole de droit et de haute position, il en résulte que tous les empereurs de l'époque se déclaraient les « fils du vrai dragon ».

     

     

    Les dragons de la Cité interdite

     

     

    A la Cité interdite, le palais impérial qui conserve la culture et l'histoire de milliers d'années en Chine, est le lieu qui a connu le passage des 24 empereurs des dynasties Ming et Qing durant les 600 années précédentes.

     

    Par conséquent, les signes du dragon se font remarquer partout ici, la culture du dragon se dévoile dans toute son authenticité.

     

     

    Pour mieux connaître la culture et l'histoire de la Cité interdite, on a invité un présentateur volontaire de ce monument historique, monsieur Gao Tongsheng, il va nous y emmener pour voir les dragons et nous donner un maximum de détails.

    « il y a beaucoup de dragons à la Cité interdite, ils sont innombrables, sur les toits des palais, les avant-toits, les piliers principaux, les marches, etc. Sans compter les trônes des empereurs, qui portent le nom de « chaises du dragon », les vêtements des empereurs s'appellent « robe impériale », quant aux  lits qui se trouvent dans les chambres des empereurs, on les appelle les « lits des dragons ».

     

    Vous voyez, les dragons sont partout et les compter, risque de prendre beaucoup de temps. »

     

    Le matin, quand la porte de la Cité interdite s'ouvre, les touristes viennent et vont sans interruption. Les uns poussent des soupirs, les autres prennent des photos avec les dragons, mais ce qui compte vraiment, c'est l'histoire que cachent les dragons.

    La porte Taihe est la plus grande porte de la cité, on y voit le palais Taihe en face. Si on le regarde de loin, nous ne pouvons rater le ciel bleu, les tuiles jaunes, les murs peints en rouge, la terre en jade blanc, c'est un paysage gigantesque qui s'offre a nous. Le palais Taihe, considéré comme étant le plus haut au niveau de la Cité interdite, a bien sûr le plus grand nombre de dragons, soit un total de 13, 844 dragons.

    La plupart des touristes se dépêchent vers le palais Taihe. ils posent leurs regards un peu partout , certains montent et utilisent les perrons, au point de ne pas remarquer la tête des dragons sur les piliers à l'intérieur, ces dragons ne sont pas seulement une décoration, pourquoi ? voici le témoignage de monsieur Gao :

    « maintenant on est devant le Palais Taihe, ce qui est le plus imposant ici, ce sont les marches de jade, elles ont une longueur de plus de 8 mètres. on voit aussi beaucoup de piliers, en bas desquels on trouve des têtes de dragons avec de petits trous qui permettent d'évacuer les eaux des pluies quand il pleut très fort.

    Les trois principaux palais Taihe, Zhonghe et Baohe, se dressent sur un socle de trois étages. Ayant une superficie de 2,500 mètres carrés, fabriqués en jade blanc. Pour éviter l'accumulation des eaux quand il pleut, il y a des canalisations spéciales pour les évacuer, par exemple sous forme de tête de dragon, il y en a au total 1142 têtes. Le socle se trouve plus haut au milieu et plus bas à l'entourage. Quand il pleut, les eaux s'orientent spontanément vers les environs du socle, formant le fameux « dégorgement des eaux par les dragons ». Le design de ce déplacement d'eau est bien rationnel et en même temps très romantique.

    Quand on monte plus haut, on est juste devant l'entrée du Palais Taihe, les 13,844 dragons nous brouillent la vue. L'empereur s'assiait sur la chaise du dragon. Cette image vous est certainement famillière , mais avez-vous remarqué ce que portait l'empereur ?

    La robe impériale des empereurs est utilisée lors des rencontres avec les ministres d'Etat, on y trouve bien des dessins sous forme de dragon, ce qui est en réalité beaucoup plus complexe que ce que nous l'imaginions, à part le rôle principal du dragon, on peut trouver en même temps d'autres animaux. Monsieur Gao nous présente:

    « il y a au total 9 dragons sur la robe impériale des empereurs, à part ça, on trouve le soleil, la lune, les étoiles, les montagnes, les oiseaux, etc, on les appelle shi er zhang wen, c'est à dire l'ensemble des 12 dessins de la robe impériale. »

    Les 12 dessins se sont développés sans cesse durant des milliers d'années, chaque dessin a son propre message. Par exemple le soleil, la lune et les étoiles signifient que la bienveillance de l'empereur rayonne surle peuple. Les montagnes, symbolisent alors les caractères nobles et dignes de l'empereur qui lui permettent de bien gouverner le pays. Le dragon, qui peut aller dans le ciel et aussi sous terre, symbolise que les empereurs peuvent résoudre tous les problèmes en fonction de la réalité.

    « fu et fu, ce sont les noms des deux animaux, le tigre blanc et le cercopithèque. Le tigre est impétueux alors que le cercopithèque est intelligent. Ils constituent le caractère de l'empereur, il y va de même pour les 12 animaux des autres dessins. »

    Il fréquent que l'on porte des jugements sur la personne de l'empereur, de nous interroger s'il est sage ou pas. Mais à y réfléchir, quelles sont les caractéristiques d'un bon empereur ? en fait, si on connaît bien les sens des 12 animaux, on connait la réponse.

    Les dragons de la Cité interdite sont faits avec de la pierre ou avec du bois. Si vous voulez connaître profondément la culture et l'histoire du dragon à la Cité, il y a certainement un dragon qui ne peut être manqué, ce sont les caractères du mot chinois pour le dragon sur les inscriptions parallèles.

    Le Palais Zhonghe, l'un des trois principaux palais de la Cité, est orné d'inscriptions parallèles écrites par l'empereur Qianlong. Dans la première partie, on trouve le caractère du mot chinois pour le dragon, mais quelle est la signification de ces inscriptions ?

    « les inscriptions parallèles ici, c'est en fait une promesse, l'empereur Qianlong voulait marcher dans le ciel en conduisant une voiture dirigée par six dragons, pour être diligent et assidû dans les affaires gouvernementales. La deuxième partie signifie qu'il formulait des voeux pour tous les habitants du pays, leur souhaitant une meilleure vie. »

    Les inscriptions parallèles de la Cité interdite sont généralement sur la gouvernance de l'Etat, l'ordre dans le pays, la bienveillance des fonctionnaires, ou tout simplement des voeux de bonheur. Les dragons sont en fait une porte, à travers laquelle on peut trouver davantage de paysages, de l'art, de l'histoire, de la philosophie et de la créativité des Chinois.

    En revanche, ce qui est le plus impressionnant, ce ne sont peut-être pas les palais ou les dragons, mais la culture traditionnelle creusée sur les tuiles et filtrée à travers les arbres et les fleurs dans la Cité, tout ça nous raconte les histoires de notre passé, pour nous permettre de bien envisager notre futur.

     

     

     

     

     

    Ce palais, d'une envergure inégalée — il s'étend sur une superficie de 720000 m² — fait partie des palais les plus anciens et les mieux conservés de Chine.

      

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    Le nom le plus courant est « Cité interdite », qui vient du fait que son accès en était interdit au peuple à l'époque des grands empereurs chinois.

     

     

      

    Comme résidence de ces derniers, elle est devenue symbole d'interdit.

    Depuis le début du quinzième siècle, le cœur de Pékin se trouve autour de la Cité interdite, aussi appelée Palais impérial des Ming et desQing.

      

    Il s'agit du plus vaste complexe architectural de Chine:

    une véritable ville dans la ville.

      

    Elle couvre 720 000 m² et compte 9 999 pièces et 50 hectares de jardins. Si la tradition se limite à 9 999 pièces, c'est parce que seules leurs divinités avaient le droit de construire un palais comprenant 10 000 pièces.

      

    Le nombre 10 000 représente symboliquement « une infinité dénombrable » en Chine. De ce fait, les hommes ont essayé de se rapprocher aussi près que possible de leur idéal de perfection.

     

     

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    La construction de la Cité interdite a duré 14 ans et plus d'un million d'ouvriers y auraient travaillé.

     

     

    cite interdite

      

      

    Entre 1420 et1911, un total de 24 empereurs y ont résidé.

      

    On l'appelle la Cité interdite parce qu'elle était réservée à l'empereur, à sa famille et aux gens qui travaillaient pour lui.

     

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    Avant 1924, année où elle a été ouverte au public, personne d'autre n'avait le droit de s'en approcher ni même de la regarder.

     

     

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    L’architecture a divisé la Cité Interdite en deux parties :

      

      

    la cour extérieure et la cour intérieure.

      

      

      

    La Cour extérieure, où le souverain recevait ses ministres et présidait les grandes cérémonies officielles, abrite

    la salle de l’Harmonie Suprême (Taihe),

    la salle de l’Harmonie Parfaite (Zhonghe) et

     

     

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    la Salle de l’Harmonie Préservée (Baohe) ainsi que les bâtiments latéraux principaux, dont

     

     

    Fichier:Forbidden City Imperial Guardian Lions.jpg

      

      

    la salle de la Gloire Littéraire (Wenhua) et

      

      

    la Salle des Prouesse Militaire (Wuying).

      

      

    La cour intérieure comprend surtout le palais de la Pureté Céleste (Qianqing),

      

      

    la salle de l’Union (Jiaotai) et

    le palais de la Tranquillité Terrestre (Kunning), qui sont entourés respectivement par

      

    Fichier:Détail toiture Cité interdite.jpg

     

     

     

    les six Palais de l’Est et les Six Palais de l’Ouest.

      

    La cour intérieure servait de cabinet de travail à l’empereur et d’appartements à la famille impériale et aux concubines.

      

     

     

    Fichier:Forbidden city colors.JPG

      

      

      

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    De nos jours, il est devenu un musée qui conserve les trésors impériaux de la civilisation chinoise ancienne.

      

    la Cité interdite est l'un des sites les plus visités en Chine.

      

    La Cité Interdite a été profondément rénovée.

      

    Elle a été inscrite au patrimoine mondial de l’humanité en 1987 par l'UNESCO.

      

    C'est aussi la plus grande collection de constructions en bois au monde.

     

    article écrit par STEPHANE -

    http://chine-imperiale.blogspot.fr/search/label/cit%C3%A9%20interdite

     

     

     

     

     

     

     

    Maquette de la CITE INTERDITE

     

     

     

     


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    L'INCONTOURBABLE CITE INTERDITE




    La Cité Interdite est le plus impressionnant palais impérial préservé dans le monde, comprenant les trésors cachés de la civilisation chinoise.

    La splendide architecture de la Cité Interdite représente l’essence et l’aboutissement de réalisations architecturales traditionnelles chinoises phénoménales.

    En 1961, la Cité interdite a été répertorié comme l’un des monuments historiques des plus importants selon le gouvernement central chinois et, en 1987, elle a été listé au patrimoine culturel mondial par l’UNESCO. Le Musée du Palais est un trésor éternel rassemblant des vestiges historiques et culturels chinois inédits.

    Il est reconnu comme l’un des cinq plus importants palais dans le monde (les quatre autres étant le château de Versailles en France, le Palais de Buckingham au Royaume-Uni, la Maison Blanche aux Etats-Unis et le Kremlin en Russie).

    La Cité Interdite, située en plein cœur de Pékin, fût l’habitation de 24 empereurs des dynasties Ming (1368-1644) et Qing (1644-1911). La construction du grand palais avait été ordonnée par l’empereur Yongle de la dynastie Ming (1406), et s’est achevée en 1420. Dans l’ancienne Chine, l’empereur était considéré comme «  le fils du Ciel », et possédait donc le pouvoir suprême du ciel, faisant le lien entre terre et cieux.

    Ce temple divin porte ce nom car un tel endroit était bien sûr interdit aux classes populaires. Initialement, la cité avait été appelé Zijin Cheng («Cité Pourpre Interdite») mais dans la Chine moderne, celui-ci est désormais appelé Gugong (« l’Ancien Palais »).

    La Cité Interdite couvre une superficie d’environ 72 hectares, composé de 90 palais et de cours, 980 bâtiments et 8 704 chambres.

    beijing forbidden city L’incontournable Cité Interdite

    Les touristes ne doivent pas manquer cette merveille mondiale. Mais il est conseillé d’éviter de réserver un hôtel aux alentours, qui ressemble plus souvent un hôtel Disneyland Paris qu’un hébergement de qualité et de confort. Il est préférable de choisir un logement plus éloigné des attractions touristiques.

    Enfin, dans le but de sécuriser la cité interdite, ce monument sublime est entouré d’un mur de 10 mètres de haut, d’une circonférence de 3 kms. À chaque coin, un guet se loge dans cette forteresse tel une tour d’ivoire inaccessible.


    sources : http://www.chine-chinois.com/guide-chine/bejing-pekin/l%E2%80%99incontournable-cite-interdite





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    La Cité Interdite a longtemps été l’objet de nombreux fantasmes de la part des Occidentaux, qui, intrigués par les évènements qui se déroulaient au-delà de la Porte du Midi, ont entretenu les rumeurs les plus folles.

    Lorsqu’en 1919, Reginald F. Johnston est nommé précepteur du jeune empereur Puyi ; nonobstant le fait qu’il soit le premier « étranger » à obtenir ce poste ; il entame le récit de son séjour dans la Cité Interdite : Au coeur de la Cité Interdite, publié en 1934. Cet ouvrage, unique en son genre, dévoile au grand jour le fonctionnement d’une cour d’un autre temps, soumise aux rites centenaires qui la rythment, mais aussi une cour qui subit de plein fouet les mutations de son temps.

     

     

    Le 12 Février 1912, Puyi abdique pour la première fois (il abdiquera une seconde fois en 1917 après une restauration de 10 jours), laissant place à la République de Chine. Cette dernière, soucieuse de ne pas s’aliéner une frange de la population toujours favorable aux Qing, propose à l’Empereur les « Articles veillant au traitement favorable de l’Empereur après son abdication » : Puyi conserve son titre d’Empereur (mais ne gouverne plus), il a le droit de rester dans la Cité Interdite (seulement dans la cour intérieure), une rente lui est versée par l’état. De fait, la vie dans la cité ne change pas : Puyi, entouré d’eunuques et de servants, est à la fois prisonnier du cérémonial, mais aussi des murs de la Cité Interdite.

     

    Durant cette période, les précepteurs et les eunuques chargés de son éducation vont lui raconter les légendes chinoises et mandchoues, qui font de lui le fils du Dragon, élu des dieux et propriétaire du Mandat Céleste lui donnant le droit de régner sur l’Empire du Milieu. Cependant, après un certain temps, la Cour juge nécessaire que l’Empereur soit initié aux choses du monde, et notamment l’anglais. C’est pourquoi elle signe un accord avec les représentants du gouvernement britannique en Chine pour que ces derniers envoient à la Cour un lettré, qui sera chargé de l’enseignement de la langue et de la culture anglaise auprès de l’Empereur. Mais celui qui devait à l’origine n’être qu’un simple professeur de langues va vite s’imposer comme le tuteur et le conseiller de Puyi.

    Avant d’arriver en Chine, Réginald Johnston a étudié à l’université d’Édimbourg et d’Oxford. En 1898, il est envoyé à Hong-Kong travailler dans les services coloniaux, puis à Weihaiwei. C’est durant ce long séjour en Chine qu’il apprend le mandarin (qu’il parle couramment), et qu’il commence à s’intéresser à l’histoire de la Chine et à sa poésie. Il est donc un candidat tout désigné pour être envoyé auprès de Pékin par les plénipotentiaires britanniques.


    Son ouvrage commence avant son arrivé à la Cité Interdite, où il relate ses connaissances de la maison impériale mandchoue et la rencontre qu’il a vécu avec le père de Puyi avant son intronisation comme précepteur. Il le continuera même après la fin de sa mission, en 1924, donnant son point de vue sur la situation de la Chine des années 20-30.

    On découvre dans cet ouvrage un certain sentiment d’émerveillement de la part de Réginald Johnston, qui, on le voit au fil de la lecture, s’attache à la Cour Impériale, et notamment à la personne de l’empereur. On peut aussi voir l’influence bénéfique qu’il a sur le dernier des Qing : il réussit à le convaincre d’abandonner certaines traditions sur-années (comme le port de la natte), le détache de l’influence malsaine des nombreux eunuques de la cour (notamment après l’incendie du Palais de la Prospérité Réciproque, attribué aux eunuques qui ont ainsi voulu détruire les preuves des vols qu’ils commettaient), il l’initie à la politique internationale et à l’histoire du monde. Sous son influence, Puyi choisira même le nom de règne de Henry, comme les rois britanniques le faisaient à une époque.

     

     

    Le récit de Réginald Johnston est d’autant plus précieux qu’il nous montre, avec un regard extérieur, le fonctionnement de la Cour Impériale, qui n’a pas changé depuis des centaines d’années, ni même avec l’abdication de l’Empereur. On y voit alors que la Cour est cloisonnée, voir emmurée dans ses traditions, qui lui interdissent toute réaction spontanée, et qui explique comment la dynastie Mandchoue a pu se laisser déborder par les évènements qui ont conduit à sa chute.

    En 1924, Puyi est forcé de quitter la Cité Interdite et de se réfugier dans le palais de son père. C’est là que s’arrête la mission de Réginald Johnson, qui continuera à entretenir une grande amitié avec l’Empereur. Il le verra une dernière fois en 1930, avant son retour en Angleterre. Grand admirateur de la Chine, l’écossais plantera lui-même et aménagera un jardin chinois sur son domaine, où flotte jusqu’à sa mort le drapeau au dragon de la dynastie Qing.

    Pour ceux qui comme moi s’intéressent donc à cette époque troublée de la Chine et notamment à Puyi, je conseille fortement le livre de R.Johnston (disponible sur Amazon), ainsi que le film de Bernardo Bertolucci : Le Dernier Empereur, sorti en 1987, avec un magistral Peter O’Toole dans le rôle de Réginald Johnston.

     

    SOURCES et LIEN -

    http://www.chine-chinois.com/medias-chine/lire-la-chine/au-coeur-de-la-cite-interdite-un-ecossais-a-la-cour-de-puyi

      

      

      

     





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