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    Chine: une série de complexes rituels mis au jour sur le site de Wadian

     
     

    Des archéologues chinois ont découvert une série de complexes rituels disposés de façon symétrique sur un site de la culture Longshan à Wadian, près de la ville Yuzhou, dans la province du Henan.

     


    Les experts pensent qu'ils peuvent être considérés comme étant à l'origine d'un style architectural connu:

     

    le "temple des ancêtres sur la gauche tandis que l'autel est à droite"; la caractéristique de ces complexes rituels disposés symétriquement est qu'ils sont situés au sud des colonies ou des villes.

     

    La superficie actuelle du site de Wadian est d'environ 1 million de mètres carrés et est un gigantesque site de la culture Longshan au sein de la province du Hunan. La recherche pour comprendre la formation de ce lieu d'occupation fait partie du projet d'exploration de la civilisation chinoise.

    Ces dernières années, l'Institut d'Archéologie et des Reliques Culturelles de la Province du Henan et l'Université de Pékin ont mené conjointement une série de travaux sur le site de Wadian avec des enquêtes archéologiques, des fouilles, et des recherches multidisciplinaires.

    Sur la terrasse nord-ouest du site de Wadian ont été découverts d'énormes fossés arrondis: ils sont le signes de lieu d'occupation datant de la fin de la troisième culture Wangwan (début de la dynastie Xia) de la période Longshan.

    Son système de défense était formé à partir des fossés en trois dimensions (Est, Ouest et Sud) et la rivière Ying au nord.


    En se basant sur l'analyse de la forme et des conditions de création de ces immenses fondations en terre battue, les chercheurs ont pu démontrer qu'il y avait toutes les caractéristiques liées à des activités rituelles.

    Cette structure pourrait être à l'origine du style du "temple des ancêtres sur la gauche tandis que l'autel est à droite".

    Parmi ces caractéristiques, l'Est de la fondation en terre battue a été formé à partir de plusieurs fossés en carrés homocentriques, tandis que l'Ouest de ces fondations est formé de trois architectures indépendantes.

    L'une de ces architectures pourrait être un lieu de culte connu sous le nom de Shan: de forme rectangulaire avec une zone autour de mille mètres carrés, comme mentionné dans les littératures anciennes.


    Les archéologues ont découvert 10 restes de squelettes humains utilisés pour les fondation ou pour le sacrifice:
     
    leurs têtes ont été séparées de leurs corps. Certains de ces restes étaient mélangés avec ceux d'animaux et dispersés autour des fondations de chaque logement.

    Fang Yanming, de l'Institut d'Archéologie, pense que la découverte de ces gigantesques fossés arrondis et de ce complexe rituel permet de qualifier ce site comme une importante colonie sur le fleuve Ying.


    Avec ces récentes fouilles archéologiques, c'est une grande quantité d'objets extravagants qui ont été déterrés sur le site de Wadian, certains sont des poteries en forme de gobelet, de tête sculptée, d'oiseau à longue queue, d'autres avec des symboles gravés, des oiseaux, des spirales ou des motifs géométriques.

    En outre, un ensemble complet d'instruments à vin en poterie blanche, noire ou grise ont également été identifiés.
    Enfin, plusieurs artefacts rares, comme des objets de jade et d'énormes os utilisés pour la divination ont été trouvés.

    Source:

     


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    Hsin Ying

     

    Distant d’une quarantaine kilomètre du centre, le vieux Temple Tangzhesi se situe dans la banlieue de Beijing. D’une taille de 121 hectares, ce temple légendaire est entouré par une chaîne de neuf monts.

    HISTORIQUE

    Tanzhesi s’appelait Jiafusi qui était une petite temple au départ, En passant par les deux Dynastie : Wei Nord et Cho Nord qui écrasaient la croyance bouddhique ; Tanzhesi devenait alors presque une ruine.

    La renaissance de Tanzhesi commença entre 696 et 697, à la dynastie Tan. Sous la règne de l’impératrice Wu Zetian, croyante, le bouddhisme a repris son souffle. Un moine de l’école Huayan. faisait l’appel à d’autres moines durant cette période, pour reconstruit et élargir le temple, ce fut la base de Tanzhesi aujourd’hui. Et ce moine de Huayan est aujourd’hui considéré comme le fondateur de Tanzhesi.

    Durant la dynastie Ming (1368-1644 ) et Qing (1644-1911) Le Temple Tangzhesi atteint son épanouissement. Du Empereur Zhu Yuanzhang, fondateur de la dynastie Ming, lui-même croyant bouddhisme, les princesse, ainsi que chaque empereur qui le succède ont la croyance bouddhiste. En plus les eunuques qui ont un grand pouvoir, mettaient beaucoup l’argent dans la reconstitution des temples pour avoir un lieu de demeure confortable après leur retrait.

    La dynastie Qing qui succède la dynastie Ming avait aussi beaucoup de respect envers le bouddhisme. Quatre empereurs ont visité le temple Tangzhesi : Empereur Kangxi, Yongzheng, Qianlong, et Jiaqing. Depuis, le temple Tangzhesi devenait le plus grand temple royal aux alentour de Beijing. On comptait entre 400 moines et 1000 moines au Tangzhesi. Le don de nourriture des moines vient des villages, 100 km autour du temple devaient donner. Jusqu’à aujourd’hui, le temple a toujours gardé l’ustensile de l’époque : une casserole de 3 mètres de long et deux mètres de profondeur. Dans la légende on dit, Les moines de Tangzhesi mange un village par jour, qui explique la grandeur du temple à l’époque.

    l’Arbre de l’Empereur

    Dans le temple Tangzhesi, il y a énormément de vielles arbres : Arbre aux milles écus ( Ginkgo biloba ), Cèdre, Magnolia denudata...etc. Parmi ces arbres un plus connu : Un arbre aux milles écus. Cet arbre agée de plus de 1000 ans est aujourd’hui plus de 40 mètres de haut, avec un diamètre de 4 mètres, il faut sept personnes pour pouvoir l’entourer.

    Dans la légende, à chaque trône de nouvel empereur de la dynastie Qing, cet arbre poussait une nouvelle racine, et rejoindrait petit à petit à la racine principale. Pour cela, lors la visite du temple Tanzhesi, l’Empereur Qianlong (1711-1799 ), lui a donné un nom : l’Arbre de l’Empereur. C’est la plus haute distinction pour un arbre dans l’histoire de la Chine.

    Forêt de pagodes

    Devant le chemin qui mène à l’ entré de Tanzhesi, il y a un forêt de 75 pagodes ( cimetière des moines qui décédaient au temple ) , Ce sont des pagodes les mieux conservées autour du capitale. Parmi ces pagodes, il n’y a non seulement les moines chinois mais aussi les moines qui venaient du Japon et de l’Inde, ce sont les traces de l’échange culturelle de l’époque.

    Entrant dans le temple Tanzhesi c’est comme entrer dans l’histoire bouddhisme de la Chine ; Après 1700 hivers, il est toujours pleins de vie. Depuis 1997, la permission d’établissement des moines est requise, et le temple Tanzhesi est revenue un temple à l’activité religieuse.


    Source : Tanzhesi

    Traduction de Hsin ying pour www.buddhachannel.tv

    http://www.buddhachannel.tv/portail/spip.php?article4074


  • L'architecture chinoise  
      L'architecture chinoise traditionnelle a conservé un caractère absolument original. Les villes ont été construites avec une symétrie parfaite; presque toute les maisons sont basses, à un ou deux étages, en bois, en briques ou en torchis. Les grandes charpentes sont faites de poutres arrondies qui soutiennent des toits en pente, dont les coins sont relevés en cornes; elles sont également remarquables par leur aspect gracieux et leurs ornementations fantastiques. On remarque en même temps, l'uniformité du style et des matériaux employés.

    Parmi les monuments les plus connus on mentionnera que la Grande Muraille et quelques grands temples, particulièrement celui du Ciel, à Pékin, et quelques beaux ponts de marbre, à Pékin, au palais d'été, près de Sou-tcheou, etc. Ces ponts ont quelquefois une grande hardiesse et les arches affectent souvent la forme d'un cercle parfait. Les pagodes (ta) à cinq, sept, neuf étages, sont nombreuses dans le pays; l'une, la plus célèbre, était la fameuse tour de porcelaine de Nankin, construite sous les Ming, et détruite dans les luttes pour la reprise par les Impériaux de cette capitale qui était au pouvoir des rebelles Taï-ping (1864). Les monuments de marbre sont rares; la tombe du Lama, mort à Pékin, sous Kien-loung, est un bel exemple, ainsi que la tour de Wou-tchang, mais ceci n'est pas de l'architecture chinoise.

    Les temples sont souvent remarquables par leur ornementation, mais ils n'ont jamais le caractère grandiose des édifices religieux du Proche et Moyen-Orient et de l'Occident. On emploie assez souvent le granit, pour la construction des ponts, pour daller les routes, pour ces sortes de portes ou d'arcs de triomphe, appelés paï-leou, en l'honneur des veuves méritantes, des fils dévoués, etc. A l'époque impériale, les lois qui régissaient les constructions étaient consignées dans un petit ouvrage intitulé : le Charpentier de village, et dans un grand recueil en 50 volumes, attribué à l'empereur Yong-Thing.
    - Bois sacré et portiques du Temple du Ciel, à Pékin.
    Bois sacré et portiques du Temple du Ciel, à Pékin.

     
    L'architecture chinoise traditionnelle, quel que soit le type de monument auquel elle appartient, présente un caractère de simplicité, de provisoire, qui a lieu de surprendre si on la compare à celle des peuples qui construisent des monuments solides, durables, qui semblent érigés en vue de défier les siècles. Les maisons et les monuments ont conservé la forme des demeures mobiles des pasteurs; de là cette légèreté qui est leur caractère essentiel. On y retrouve tous les éléments constitutifs de la tente; ainsi, les colonnes, droites et minces, en sont les pieux; le toit, recourbé, a la forme de la toile ou de la peau qui la recouvraient; les ornements, qui sont principalement des anneaux et des pointes recourbées, rappellent les crochets qui attachaient les peaux aux piliers et les clochettes des bestiaux; enfin, la légèreté des constructions est encore celle de la tente. Les pagodes, les palais, les tours, les maisons importantes et les édifices publics ne sont qu'une agglomération de parties toutes semblables; il semble que ce sont des tentes entassées dans un même endroit, ou empilées les unes sur les autres.

    Les architectes chinois n'employèrent guère que la brique et le bois pour leurs constructions, et les décorèrent de revêtements en porcelaine. Ils y furent en quelque sorte contraints par la violence des tremblements de terre, qui nécessitaient des reconstructions fréquentes, et par la grande humidité de l'air, qui y décompose toutes les matières, et qui oblige d'enduire la pierre elle-même de vernis imperméables, et de couvrir de tapis de feutre jusqu'aux degrés de marbre des édifices. L'emploi de matériaux aisément destructibles suffirait à expliquer pourquoi il n'y a pas en Chine de monuments très anciens, quand même on ne saurait pas qu'en l'an 246 avant notre ère, l'empereur Ts'in-Chi-Hoang Ti fit démolir tous les édifices importants, pour qu'il ne restât aucun témoignage de la grandeur de ses prédécesseurs.

    Selon les annales chinoises, on vivait d'abord dans des cabanes, et il y a (seulement) vingt siècles que la brique est utilisée pour construire des habitations et que la maison est telle qu'elle existe aujourd'hui; c'est-à-dire que la maison chinoise se compose de quatre murs, d'une porte et d'un toit. Dans le rectangle formé par les quatre murs, à l'aide de cloisons on créa (fig. 1) en a, une cour (tin), en b, un salon (tan), en c, une chambre à coucher (che). Les murs, à l'origine, n'étaient percés d'aucune fenêtre; les pièces étaient éclairées seulement par des ouvertures pratiquées sur le toit : ces ouvertures ne portaient pas de châssis, de sorte que la pluie et la neige pénétraient en même temps que le jour dans la maison. La cour, a, était ornée de devises de fleurs et d'arbustes; et la première pièce qui donnait sur cette cour, le salon, b, était exhaussé de quelques marches au-dessus du sol de la cour.
    1 - Plan d'une maison chinoise.
    a, cour; b, salon; c, chambre.

    Telle est dans toute sa simplicité le plan-type de la maison privée traditionnelle des Chinois; quand la famille était considérable, on ajoutait une maison à la suite de la première, et ainsi de suite jusqu'à douze, d'où l'expression chinoise pour indiquer un homme riche :

    Il a une maison à douze cours.

    Il existe un second type, qui n'est guère plus compliqué que le premier; il possède une chambre et un salon de plus, ainsi qu'une cuisine et un couloir de service (fig. 2). La décoration est fort sobre. Une cour typique est décorée avec des vases de fleurs et des bambous; sur les montants de la porte sont accrochées aux murs des tablettes sur lesquelles sont inscrites des sentences de Confucius (Chuen-Tsien).
    -
    2 - Plan d'une maison chinoise (2e type). - a, cour;
    b, b, b, chambres,; c, cuisine; d, pièce pour
    les domestiques; e, couloir de dégagement.

    L'ensemble des pièces présente l'effet d'un hangar; pas de plafond, mais la charpente de la toiture est apparente, elle est peinte en noir ou en rouge, relevée de filets dorés dans les belles maisons, et elle supporte des tuiles vernissées en blanc. Le pavé est en carreaux de terre cuite rouge, ou de marbre à deux couleurs. Les colonnettes , quand il s'en trouve, sont droites et minces; elles sont ornées d'anneaux ou de clochettes. Le soubassement des pièces est garni de nattes ou de porcelaine dans une hauteur de 0,95 m à 0,98 m environ.

    Le genre de maison que nous venons de décrire est à une seule rangée; un troisième type de maison est dit à deux rangées : c'est le même plan que celui de celui de la fig. 2, rabattu sur le côté du couloir considéré comme charnière; enfin le troisième type possède un corps de logis double, séparé par un jardin.

    Les nombreux portiques qui relient entre eux les différents corps de bâtiments ont fait multiplier les colonnes. Ces colonnes, qui n'ont ni bases ni chapiteaux, diminuent graduellement de bas en haut; et sont traversées à leur partie supérieure par des solives. On n'a pas cherché à leur donner un caractère monumental; seulement celles des palais sont décorées avec des incrustations de cuivre, d'ivoire, de nacre, de perles, des dorures et des peintures. Quant aux stylobates, ils présentent une grande analogie avec ceux du Nord de l'Inde. Le bois le plus employé est le bambou pour les colonnettes, les solives et autres ouvrages légers; pour des travaux, au contraire, qui doivent présenter une grande stabilité et fournir des points d'appui solides, on emploie une espèce de mélèze très commun, nommé nan-mou; cet arbre devient d'une grosseur prodigieuse et se conserve indéfiniment. Pagode de Shanghaï.
    Pagode, à Shanghaï.

    La plupart des maisons n'ont qu'un étage, mais souvent deux; ceux-ci sont séparés par un toit, qui n'est qu'une sorte d'auvent servant de couverture aux colonnes et au péristyle. Les dimensions des habitations étaient réglées par les lois, conformément au rang et à la condition du propriétaire. La charpente des planchers est toujours visible : le pavé est ordinairement en marbres de diverses couleurs; les murs sont garnis de nattes jusqu'à une hauteur de 1,30 m. La façade qui regarde une rue n'a d'autre ouverture que la porte, devant laquelle on met une natte ou un écran pour empêcher les passants d'y regarder. Quoique le verre ait été commun, on n'a employé généralement pour les fenêtres que du papier de soie collé sur un léger treillis, ou des lames fines levées sur des écailles d'huîtres. On emploie, pour les couvertures, des tuiles demi-cylindriques, vernies de plusieurs couleurs, qui, au Soleil produisent un effet merveilleux. La couleur jaune est réservée pour les palais impériaux: On fabriquait de grandes quantités de ces tuiles dans les montagnes à l'occident de Pékin.

    Parmi les monuments les plus remarquables de la Chine on doit citer les greniers d'abondance, et surtout les arcs de triomphe. On en a élevé un nombre considérable en l'honneur des empereurs, des généraux, des mandarins, des lettrés, et de tous ceux qui ont rendu quelques services au pays. Ces arcs, généralement en bois, forment une grande baie isolée, ou flanquée de deux arcs plus petits, et ils sont tous couronnés d'un toit avec les bords relevés, et de galeries ajourées, armées de clochettes et autres bibelots. Les palais et les pagodes ne présentent pas une architecture particulière; ces édifices ont de plus grandes proportions que les maisons privées, voilà la différence. Pont du Palais d'été.
    Pont du Palais d'été.

    Auprès de ces monuments qui ne sortent pas des limites ordinaires, viennent s'en placer d'autres que l'on ne s'attendrait pas à rencontrer en Chine, à cause de leurs prodigieuses proportions. C'est dans ses travaux publics les canaux de navigation et d'irrigation sont très nombreux et sous tous les rapports remarquables. Quelques ponts de pierre sont d'une hardiesse de construction étonnante. Celui de Tsin-tchéou à 1120 m de longueur; les piles, éloignées de 15,25 m les unes des autres, sont reliées par des pierres d'une seule longueur qui forment le tablier. Plusieurs ponts sont construits sur des arches ou routes. D'autres ponts, comme celui de King-Tchéou, sont en bois et ils sont suspendus à des piles ou à des rochers à l'aide de grandes chaînes de fer et peuvent supporter de très lourds fardeaux; quelquefois ces ponts ont leurs têtes décorées d'arcs de triomphe, principalement dans la province de Kiang-Nan.

    Mais parmi tous ces travaux publics, le plus prodigieux c'est sans contredit celui de la Grande muraille. Cette construction est attribuée à Ts'in-Chi-Hoang Ti, empereur qui régnait 300 ans av. J.-C., même si l'ancienne muraille a été ruinée et que la construction de celle qu'on voit aujourd'hui n'est pas antérieure au XVe siècle; mais, quelle que soit la date de ce gigantesque travail, il n'en est pas moins des plus curieux. La grande muraille, de même que ses tours carrées, sont crénelées. Elle se développe sur une longueur de 2400 kilomètres environ, en suivant toutes les sinuosités du terrain; sa plate-forme est assez large pour permettre à six cavaliers d'y courir de front; on y arrive par des degrés de pierres ou de briques ménagés de distance en distance entre les parapets. Le soubassement de cette muraille est en pierres et le reste en briques; dans quelques parties, à l'extrémité occidentale surtout, la muraille - plus ancienne - n'est qu'en terre. (E.L. / NLI / E. Bosc).
    - Tour de Porcelaine, à Pékin.
    Tour de Porcelaine du Palais d'été, à Pékin.

      

    sources http://www.cosmovisions.com/archiChineChrono.htm





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