•  Chaussures militaires et chaussures de soie anciennes

     

    Des archéologues ont déterré de ruines des dynasties Yin et Shang (14°-12° siècles av. J.C), à diverses reprises, une paire de protège-tibias en cuir et un personnage de jade, sans tête, agenouillé, dont les tibias montraient des traces d'enveloppement.

      

    Selon des archives historiques, avant que les bottes militaires soient inventées, les soldats enroulaient des morceaux de cuir et de rotin autour de leurs tibias pour les protéger, et certains spécialistes pensent que les bottes militaires furent développées à partir de ces débuts.

      

    L'examen des soldats de terre-cuite de la dynastie Zhou (1100-256 av JC) déterrés dans la ville de Houma (Shanxi) montre clairement que la couture soignée sur la semelle de leurs chaussures est exactement la même que celle observée sur les semelles cousues des chaussures de toile "fait-main" actuelles. Cette découverte indique que les chaussures de toile à semelle cousue furent inventées pour les habits militaires il y a plus de 2000 ans.

      

    Toutefois, avant que le coton ne soit introduit plus tard en Chine le long de la Route de la Soie, le chanvre et le lin étaient utilisés pour la couture des chaussures, quand la couture au lin, en particulier, faisait des semelles à la fois durables et stables.

      

    Au sein des rangs de l'armée de terre cuite de l'Empereur Shihuangdi de la dynastie Qin (211-206 av. JC), les généraux et les cavaliers portent des bottes de cuir alors que les archers portent des chaussures de toile à bout carré et à la semelle cousue, avec une lanière au dessus du coup de pied. Ceci montre que la standardisation des uniformes selon le rang et les services militaires avait déjà été adoptée à cette époque.

      

    Sous la dynastie Qing (1644-1911), les bottes militaires furent adaptées au vêtement civil et devinrent aussi une partie de l'uniforme des fonctionnaires. Les bottes étaient de deux sortes : à bout pointu ou carré, les premières servant pour un habillement de tous les jours et le second pour les audiences de Cour. Les semelles de ces bottes étaient faites de 32 couches de tissu, et furent plus tard utilisées dans la confection des chaussures de toile portées par les gens du peuple, qui sont depuis devenues les fameuses chaussures

    "aux Mille Couches ".

      

    Pour permettre à de telles semelles de respirer, ainsi que d'être souples, imperméables et ne se déformant pas, 100 points de couture par pouce carré de la semelle étaient nécessaires. En finition à cette couture, la semelle devait être trempée dans de l'eau à une température comprise entre 80 et 100°, puis martelée, mise en forme et séchée. De nos jours, ce style de chaussure est toujours populaire, aussi bien en Chine qu'à l'étranger.

      

    L'élevage des vers à soie a commencé il y a environ 5000 ans en Chine. Sous la dynastie Shang, il y a quelques 3000 ans, les gens ont appris à tisser la soie et à la colorer avec des minéraux et des teintures végétales. Le développement de la sériculture a grandement influencé la confection de chaussures Chinoises et des chaussures de soie aux couleurs vives ont graduellement remplacé les chaussures en paille.

     

     
    michelem,
    Pour Chine Informations
      
     

  •  La plus ancienne poterie est chinoise-Chinecroissance

     

    Vieille de 18 000 ans

    Des tessons de céramiques découverts dans la grotte , en Chine méridionale (Hunan), viennent d’être datés de 18 000 ans.

     

    Ce qui fait de cette poterie la plus ancienne jamais découverte.

     

    De précédents travaux avaient permis la mise au jour, dans la même région, de tels objets d’argile cuite plus récents de 2 000 à 3 000 ans.

     

     

    Ces résultats, publiés dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS), s’appuient sur la datation au radiocarbone (carbone 14) de charbons et de collagène d’ossements animaux retrouvés dans la même couche stratigraphique.

     

    L’ensemble des datations effectuées sur les vestiges animaux du site indique une occupation de la grotte remontant à 21 000 ans environ. Des assemblages d’ossements animaux et des outils lithiques ont

    également été découverts sur le site.

     

     

     Un plat de la dynastie Ming en porcelaine bleue et blanche avec la représentation d'un dragon

    Les chercheurs sont parvenus à réunir suffisamment de tessons pour reconstituer ce que devait être l’aspect de la céramique.

     

     

    D’aspect conique, celle-ci devait mesurer une trentaine de centimètres de hauteur. En outre, la qualité de sa facture laisse supposer que les artisans qui l’ont façonnée devaient être dépositaires d’un savoir-faire acquis de longue date.

    La présence de telles céramiques à des époques aussi hautes pose question à la communauté scientifique.

     

    Elle suggère que la transition du paléolithique au néolithique s’est faite, en Asie de l’Est, sur de très longues périodes.

    Au contraire, au Proche-Orient, le passage d’un mode de vie de nomades chasseurs-cueilleurs se fait relativement vite.

     

     

    Et ce n’est qu’autour du Xe millénaire avant notre ère que l’on retrouve de telles céramiques, sur des sites occupés par des populations déjà sédentarisées et maîtrisant les techniques agricoles.

     

    Une statuette en céramique datée d’environ 25 000 ans – la célèbre Vénus de Dolní Vestonice – a bien été mise au jour en Moravie (République tchèque) au début du XXe siècle, mais jamais aucun récipient remontant à des époques aussi anciennes n’a jamais été découvert.

    Et pour cause :

     

    les chercheurs s’interrogent sur l’utilité de ces poteries primitives pour des populations ne maîtrisant pas encore l’agriculture – comme on le présume de celles occupant le site

    de il y a 18 000 ans.

     

    Cependant, le site a également livré de rares restes de grains de riz.

     

    D’où ces questions : y avait-il plus de riz à l’origine qu’on n’en exhume aujourd’hui ?

     

    Ce riz était-il totalement sauvage ou déjà le fruit d’un embryon d’agriculture, dans une région réputée être le berceau de la domestication de cette céréale, à la base des régimes alimentaires de l’ensemble de l’Asie… Enfin, des questions se font également jour sur la nature de l’habitat qu’aurait représenté la grotte pour ses occupants d’il y a 18 000 ans.

      

     

     

      http://www.chinecroissance.com/tag/yuchanyan

     

      

     La grotte de Yuchanyan.

    Poterie du site de Yuchanyan

    Des tessons de poterie vieux d’environ 18.000 ans ont été mis au jour et soigneusement datés dans le sud de la Chine, dans la province du Hunan, repoussant encore un peu plus loin les origines de la céramique.

    Au Proche-Orient, dans le bassin méditerranéen et en Europe centrale, la fabrication des objets de terre cuite s’est essentiellement développée au néolithique, entre le 8ème et le 7ème millénaire avant notre ère, avec la sédentarisation des populations de chasseurs-cueilleurs.

     


    Un plat de la dynastie Ming en porcelaine bleue et blanche avec la représentation d'un dragon
     

     

    Dans l’Est de l’Asie, la céramique est plus ancienne.

     

    Des vestiges de poteries datant de 15.000 à 16.000 ans ont été découverts dans des grottes au Japon.

     

    L’étude publiée aujourd’hui dans les Proceedings of the National Academy of Sciences remonte encore plus loin dans le temps.

     

    Elisabetta Boaretto (Institut Weizmann, Israël) et ses collègues ont procédé à une datation de nombreux échantillons extraits des couches sédimentaires où se trouvaient les restes de poteries dans la grotte de Yuchanyan.

    La datation du collagène des os et du charbon de bois donne une fourchette de 13.800 à 21.000 ans avant notre ère. Les échantillons situés juste au-dessus et en-dessous des tessons donnent un âge d’environ 18.000 ans, faisant de ces morceaux épars les plus anciens vestiges connus de céramique.

    Un seul objet a pu être en partie reconstitué à partir de ces morceaux exhumés dans la grotte de Yuchanyan, précisent les chercheurs. Il s’agit d’une sorte de pot dont la base est pointue, mesurant 31cm de diamètre et 29 cm de hauteur. Les poteries de ce site, très riches en kaolinite, n’ont été chauffées qu’à 400 ou 500°C.

    C.D.
    Sciences-et-Avenir.com
    02/06/09

     

     

     

     

     

      

     


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    Les fouilles sur le site archéologique de Sanyangzhuang offrent aux archéologues une vue de la Chine antique rurale pendant la dynastie des Han; comparable à Rome en terme de taille et de richesse.

    Tuiles à Sanyangzhuang, mises de côté pour réparer une maison de Han

      
      
    Le village de Sanyangzhuang dans la province du Henan était lieu rural agricole jusqu'à il y a environ 2.000 ans, quand il a été soudainement inondé par le fleuve Jaune.
    Avec jusqu'à 70 centimètres de limon le protégeant contre les ravages du temps, le site offre aujourd'hui une vue exceptionnellement bien préservé de la vie quotidienne de la classe inférieure dans l'Ouest de la Chine sous la dynastie des Han.

    La dynastie des Han (206 avant JC-220 après JC), a régné environ 600 ans après que Qin Shi Huang unifia la Chine et ordonna la construction de son armée de terre cuite.
    La durée de leur règne est souvent considéré comme l '«âge d'or» de l'histoire chinoise.

    Au cours de ces 400 ans, l'agriculture et le commerce ont fleuri, et il y avait d'importants progrès dans la science et la technologie, dont l'invention du papier.

    Le professeur d'anthropologie Tristram Randolph Kidder, de l'Université de Washington, fait parti de l'équipe de fouille à Sanyangzhuang.
    "C'est une incroyable découverte", annonce t-il à propos de ce site découvert en 2003, "nous sommes littéralement assis sur une mine d'or de l'archéologie qui est inexploité."

    Selon Kidder, le site pourrait être beaucoup plus grand qu'on ne le soupçonne. Le flot des sédiments du fleuve Jaune qui a enseveli la ville couvre une superficie de plus de 1.800 kilomètres carrés...

    «Nous avons là, des changements environnementaux à travers le temps, associé à la crue du fleuve Jaune et de ses interactions avec l'environnement. Nous avons l'opportunité d'examiner tout un paysage datant des Han et de périodes antérieures », explique Kidder.

    Les fouilles de la Pompéi chinoise, ont jusqu'à présent révélé des toits de tuiles, des fondations de briques, des toilettes et des routes. Ont également été découverts des traces de chars ont été et des empreintes de pieds.

    Curieusement, car la ville est dans ce qui était une section isolée de l'empire des Han, les résidents de Sanyangzhuang semblent avoir été assez à l'aise.
    Une abondance d'outils en métaux, y compris des socs de charrue, ont été trouvés, ainsi que des meules et des pièces; et même fossilisées: des impressions de feuilles de mûrier (Photo). Les chercheurs y voient un signe de la culture de la soie.

    Impression de feuille de mûrier, découvert sur le site Sanyangzhuang. Les chercheurs y voient un signe de la culture de la soie dans l'ancienne ville.
     

    "On pourrait faire valoir que c'est là que la route de la soie a commencé», suppose Kidder.

    Les fouilles ont aussi révélé deux autres communautés enterrées sous Sanyangzhuang, et on espère que les vestiges d'un mur mis au jour à proximité du site pourrait révéler une ville fortifiée, encore enfouie dans la vase...

     
      

    1. Néolithique Reliques Xiaohuangshan, province du Zhejiang

     

     

    Les reliques ont été trouvées dans Xiaohuangshan Village Shangdushan de Shengzhou ville dans la province chinoise orientale du Zhejiang.

     

    Le site néolithique, qui remonte à environ 9000 années, couvre une superficie de plus de 50.000 mètres carrés. Sa découverte peut très bien provoquer histoire archéologique du pays à être réécrit car ils sont beaucoup plus âgés que ceux trouvés sur le site Hemudu dans la province, qui était auparavant pensé avoir été le foyer de la première culture néolithique au sud de la Chine autour d'il ya 7.000 ans.

     

    A la place des chercheurs ont trouvé plusieurs fossés profonds, qu'ils croient étaient magasins, et quelques signes de barbecue.

     

    2. Néolithique Reliques Gaomiao, province du Hunan

     

     

    Trouvé au village de Yanli Hongjiang Ville, centre de la Chine la province du Hunan, le site Gaomiao, en grande partie un monticule coquille, est l'un des endroits les mieux préservés de l'époque néolithique.

     

    Le site, d'une superficie de quelque 30.000 mètres carrés, a produit plus tôt dans le pays poterie blanche. En outre, une grande quantité de faïence décorée avec des photos d'animaux, d'oiseaux et le soleil a été fouillé ici. Les motifs d'oiseaux sont des réminiscences de l'image du phénix adoré dans la Chine ancienne.

     

    Les résultats suggèrent que le culte de Phoenix peut être datée 7400 années en Chine centrale. Le culte de créatures imaginaires comme le dragon origine dans les temps anciens quand les gens priaient pour le soleil, la pluie et de bonnes récoltes, a déclaré He Gang, un chercheur à l'Institut d'Archéologie du Hunan.

     

    Le plus intrigant est celui de trouver des squelettes d'une femme 7400 ans de. Il Gang a déclaré le squelette bien conservé, ce qui est de 153 centimètres de longueur, suggère la femme était d'environ 160 centimètres de hauteur avant sa mort.

     

    3. Prehistoric Reliques Zhongshui Fournir Preuve de Culture du riz

     

    Grains de riz ont été trouvés dans un certain nombre de fosses sacrificielles au Zhongshui de Weining County, Province du sud-ouest de la Chine Guizhou. Le site préhistorique couvre une superficie totale de près de 3000 mètres carrés. 

    La découverte montre que le riz était systématiquement cultivé plus de 3.000 ans, a révélé une source du bureau du Guizhou du patrimoine culturel.

     

    4. Néolithique Reliques Liuzhuang, province du Henan

     

     

    Un total de 336 tombes datant de plus de 3.000 ans ont été exhumés dans la province centrale du Henan.

     

    Disposées en forme de U, les tombeaux ont été découverts au village près de Hebi Liuzhuang Ville. Objets funéraires ont été découverts dans des tombes 208, y compris des tomahawks, des colliers de perles turquoise, récipients de cuisson ancienne et bassins.

     

    Les plus notables est une tombe contenant un cercueil fait de 13 morceaux de pierre. Le sarcophage est de 2,25 m de long et 0.45-0.5 m de large. En outre, les archéologues ont trouvé que dans les pierres des tombeaux près de 20 avait été mis aux côtés de la tête ou les pieds de la personne ensevelie. À en juger par les objets funéraires dans chaque tombeau et leur forme et leur structure, les archéologues pensent qu'ils appartiennent aux ancêtres du peuple de la dynastie des Shang suivantes (c.1600-c.1100 BC).

     

    5. Sites Kiln de la dynastie des Shang sur la Montagne Mao'ernong, province du Fujian

     

     

    Six fours de la dynastie Shang (c.1600-c.1100 BC) ont été découverts en Septembre 2005 sur la crête de la montagne dans le Mao'ernong Pucheng Ville, Province du Sud-Est de la Chine Fujian. Plus frappant encore, un long, en forme de dragon four est estimée à détenir jusqu'à 100 morceaux de poterie à la fois. Il a été considéré comme le plus ancien et le mieux conservé «four dragon» en Chine.

     

    Un grand nombre d'artefacts de poterie noire et couverte ont été découverts. Les travaux d'excavation se poursuit sur le site.

     

    6. Ouest Dynastie des Zhou Cimetière à Hengshui, province du Shanxi

     

     

    Il ya des comptes de Huang Wei (Pall) dans le classique du confucianisme, Ji Li (Le Livre des Rites) écrit autour de 2000 ans. Un tissu recouvrant un cercueil », Huang désigne la partie de tissu sur le cercueil, et Wei signifie ce s'affaisse sur ses côtés", le livre explique.

     

    Une série de 10 en bronze carillon de cloches, de grande valeur dans l'étude de l'histoire musicale de la Chine, ont également été découverts dans les tombes.

     

    7. Cimetière aristocratique de la dynastie des Zhou de Liangdai Village, province de Shaanxi

     

     

    Une enquête sur le terrain de trois mois à partir d'avril 2005 a révélé un total de 103 tombes, dont quatre tombes grande avec des passages et 17 fosses de chars dans Liangdai Village de Hancheng Ville, province de Shaanxi. Les travaux d'excavation suivante produit un grand nombre d'objets funéraires en bronze, en jade et en or de trois tombes et une fosse. À en juger par la taille, la forme et la structure des tombes ainsi que des objets funéraires en abondance, des archéologues a déterminé que le cimetière, couvrant une superficie totale de 330.000 mètres carrés, est à l'inhumation des membres de l'aristocratie d'un royaume remontant année environ 2800 de la fin de Zhou occidentaux (c.1100-c.771 BC) au début de la dynastie Zhou de l'Est (770-256 avant JC).

     

    Plus de 500 pièces de jade finement sculptés ont été retrouvés dans le tombeau de l'épouse du souverain. Il s'agit notamment de bijoux de jade incrusté de pierres précieuses et des sculptures de jade du ver à soie et des tortues.

     

    8. Tombeaux Mound au Jurong et Jintan, province du Jiangsu

     

    Dans les comtés de Jurong et Jintan la province du Jiangsu, d'Avril à Septembre 2005 archéologues excavé 40 monticules, 233 tombes et fosses sacrificielles 229 datant de la dynastie des Zhou (c.1100-256 BC), et produit plus de 3800 articles funéraires.  

      

    Les nouvelles découvertes montrent que sous un monticule il ya soit un seul ou de plusieurs tombeaux, et dans la plupart des cas, une fosse d'enfouissement a été creusé, ce qui est différent par rapport aux hypothèses précédentes.

     

    9. Restes de Han Dynasty cours intérieures au Sanyangzhuang, province du Henan

     

     

    Les restes d'un total de neuf cours de la dernière dynastie Han de l'Ouest (206 av JC-25) ont d'abord été découvert en Juin 2003 le long de l'ancien cours du fleuve Jaune dans le village de Sanyangzhuang Neihuang Comté, province du Henan.

     

    Considéré comme le "Pompéi oriental» lorsqu'elle est découverte, les archéologues disent le village a été submergé plus de 2.000 ans, quand le fleuve Jaune sorti de son lit dans une inondation.

     

    Les inondations du fleuve Jaune a été considéré comme l'un des dangers majeurs à travers l'histoire chinoise. Découvertes dans les ruines Sanyangzhuang fourni de nouvelles informations pour l'étude de l'histoire hydrologique du bassin du fleuve Jaune, disent-ils.

     

    10. Peintures murales Tombeau des Wei du Nord à Datong, province du Shanxi

     

     

    En Juillet 2005 archéologues mettent au jour 12 tombes de la dynastie des Wei du Nord (386-534) dans Shaling Village de Dalong Ville, province du Shanxi. Dans une des tombes bien préservées peintures murales ont été trouvées, occupant une superficie totale de 24 mètres carrés.

     

    Les peintures murales ont été peintes en rouge, noir et bleu sur les quatre murs de la tombe et sur un sentier menant à elle. Inscriptions sur un morceau de laque indiquent que le propriétaire de la tombe était la mère d'un général, une dame Xianbei décédé en 435.

     

    La découverte a fourni riche preuves de première main pour aider à la recherche de vêtements ethniques précoce et les rituels, a déclaré Liu Junxi, directeur de l'Institut d'Archéologie de Datong.

     
      
    Source:

                       http://decouvertes-archeologiques.blogspot.com/2010/06/fouilles-sanyangzhuang-la-pompei.html

      

     


  • Chine: une série de complexes rituels mis au jour sur le site de Wadian

     
     

    Des archéologues chinois ont découvert une série de complexes rituels disposés de façon symétrique sur un site de la culture Longshan à Wadian, près de la ville Yuzhou, dans la province du Henan.
     

    Les experts pensent qu'ils peuvent être considérés comme étant à l'origine d'un style architectural connu: le "temple des ancêtres sur la gauche tandis que l'autel est à droite"; la caractéristique de ces complexes rituels disposés symétriquement est qu'ils sont situés au sud des colonies ou des villes.

     

      
      
    La superficie actuelle du site de Wadian est d'environ 1 million de mètres carrés et est un gigantesque site de la culture Longshan au sein de la province du Hunan. La recherche pour comprendre la formation de ce lieu d'occupation fait partie du projet d'exploration de la civilisation chinoise.

    Ces dernières années, l'Institut d'Archéologie et des Reliques Culturelles de la Province du Henan et l'Université de Pékin ont mené conjointement une série de travaux sur le site de Wadian avec des enquêtes archéologiques, des fouilles, et des recherches multidisciplinaires.

    Sur la terrasse nord-ouest du site de Wadian ont été découverts d'énormes fossés arrondis: ils sont le signes de lieu d'occupation datant de la fin de la troisième culture Wangwan (début de la dynastie Xia) de la période Longshan.

    Son système de défense était formé à partir des fossés en trois dimensions (Est, Ouest et Sud) et la rivière Ying au nord.


    En se basant sur l'analyse de la forme et des conditions de création de ces immenses fondations en terre battue, les chercheurs ont pu démontrer qu'il y avait toutes les caractéristiques liées à des activités rituelles.

    Cette structure pourrait être à l'origine du style du "temple des ancêtres sur la gauche tandis que l'autel est à droite".

    Parmi ces caractéristiques, l'Est de la fondation en terre battue a été formé à partir de plusieurs fossés en carrés homocentriques, tandis que l'Ouest de ces fondations est formé de trois architectures indépendantes.

    L'une de ces architectures pourrait être un lieu de culte connu sous le nom de Shan: de forme rectangulaire avec une zone autour de mille mètres carrés, comme mentionné dans les littératures anciennes.


    Les archéologues ont découvert 10 restes de squelettes humains utilisés pour les fondation ou pour le sacrifice: leurs têtes ont été séparées de leurs corps. Certains de ces restes étaient mélangés avec ceux d'animaux et dispersés autour des fondations de chaque logement.

    Fang Yanming, de l'Institut d'Archéologie, pense que la découverte de ces gigantesques fossés arrondis et de ce complexe rituel permet de qualifier ce site comme une importante colonie sur le fleuve Ying.


    Avec ces récentes fouilles archéologiques, c'est une grande quantité d'objets extravagants qui ont été déterrés sur le site de Wadian, certains sont des poteries en forme de gobelet, de tête sculptée, d'oiseau à longue queue, d'autres avec des symboles gravés, des oiseaux, des spirales ou des motifs géométriques.

    En outre, un ensemble complet d'instruments à vin en poterie blanche, noire ou grise ont également été identifiés.
    Enfin, plusieurs artefacts rares, comme des objets de jade et d'énormes os utilisés pour la divination ont été trouvés.

    Source:

      

     

    Le site historique d'une ville antique a été découvert l'année dernière dans le sud-ouest de Suzhou, dans la province Est du Jiangsu. L'annonce de cette découverte a été faite ce mardi à Suzhou.
    Les archéologues pensent que le site était une grande cité qui a prospéré durant l'époque des Printemps et Automnes.
     

    En novembre 2009, des archéologues de Beijing et Suzhou ont fait équipe pour démarrer des fouilles dans la zone nord-est du lac Taihu.
     

    Selon les données archéologiques, la distance entre les murs Nord et Sud de cette ancienne ville était d'environ 6700 mètres. La distance entre les murs Est et Ouest était d'environ 6800 mètres. La superficie totale est d'environ 25 kilomètres carrés.
     

    Dans la seconde moitié de 2010, les archéologues ont trouvé des tombes de nobles dans lesquelles se trouvaient des porcelaines et des jades de l'époque des Printemps et Automnes. Dans le village de Wufeng, dans le district de Mudu, les archéologues ont également trouvé des tombes datant des dynasties Han, Ming et Qing.
     

    Xu Lianggao, chercheur
    Académie des Sciences sociales de Chine
     

    "L'ancienne ville de Mudu est très grande. Elle reste bien conservée, comme les murs de la cité, les voies navigables, les ateliers et les tombes. C'est la plus grande découverte de l'époque des Printemps et Automnes et cela va nous aider à répondre à des questions historiques sur cette période."
     

    Cette découverte est considérée comme l'une des six grandes découvertes archéologiques en Chine en 2010. Cette année, les archéologues vont continuer les fouilles sur le site.

     

    Source: CCTV

     

      

     


  • Découverte d'un navire vieux de 800 ans..*

     

    SHANGHAI (Reuters) - Un navire marchand vieux de huit siècles a été hissé samedi hors des eaux de la mer de Chine méridionale, avec à son bord des objets susceptibles de confirmer l'existence d'une ancienne voie maritime commerciale qui reliait la Chine à l'Occident.

    Ce navire de bois de 30 mètres de long, qui renferme des milliers d'objets en or, en argent ou en porcelaine, a été remonté sur une barge, dans une sorte de cage d'acier aussi haute qu'un bâtiment de trois étages. La télévision nationale chinoise a retransmis l'événement en direct.

    Baptisé le "Nanhai n°1" ou "Mer de Chine méridionale n°1" par les archéologues, le navire a été découvert en 1987 au large des côtes de la province du Guangdong, à une profondeur de 30 mètres. Il gisait enseveli sous une couche de deux mètres de vase.

    Le Nanhai n°1 va être remorqué vers un musée construit spécialement pour lui à Canton, où il sera immergé dans un réservoir surnommé le "palais de cristal", dont la température et la pression de l'eau seront les mêmes que celles qu'il a connues pendant ses huit siècles de sommeil.

    Le musée devrait ouvrir ses portes d'ici la fin 2008. Les visiteurs pourront observer le navire par des hublots pratiqués dans les parois du réservoir géant.

    Plus de 4.000 objets ont été retrouvés à son bord, écrit l'agence de presse Chine nouvelle. Il est l'un des plus anciens et des plus grands navires marchands jamais retrouvés en Chine.

    De même, 6.000 pièces de monnaie en cuivre de l'époque des Song (960-1279) ont été retrouvés, datant du temps où le bateau avait été construit.

    Le Nanhai pourrait apporter la preuve de l'existence d'une ancienne "route de la soie maritime" qui reliait les provinces chinoises du Guangdong et du Fujian à l'Asie du Sud-Est, à l'Afrique et à l'Europe, à l'image de la route de la soie, terrestre, qui reliait l'Empire du Milieu à l'Occident via les steppes de l'Asie centrale.

     

     sources : http://tresors.vefblog.net/7.html

     

     


  • Fouilles à Sanyangzhuang, la Pompéi chinoise

     

    Les fouilles sur le site archéologique de Sanyangzhuang offrent aux archéologues une vue de la Chine antique rurale pendant la dynastie des Han; comparable à Rome en terme de taille et de richesse.

    Tuiles à Sanyangzhuang, mises de côté pour réparer une maison de Han

    Le village de Sanyangzhuang dans la province du Henan était lieu rural agricole jusqu'à il y a environ 2.000 ans, quand il a été soudainement inondé par le fleuve Jaune.
    Avec jusqu'à 70 centimètres de limon le protégeant contre les ravages du temps, le site offre aujourd'hui une vue exceptionnellement bien préservé de la vie quotidienne de la classe inférieure dans l'Ouest de la Chine sous la dynastie des Han.

    La dynastie des Han (206 avant JC-220 après JC), a régné environ 600 ans après que Qin Shi Huang unifia la Chine et ordonna la construction de son armée de terre cuite.
    La durée de leur règne est souvent considéré comme l '«âge d'or» de l'histoire chinoise.

    Au cours de ces 400 ans, l'agriculture et le commerce ont fleuri, et il y avait d'importants progrès dans la science et la technologie, dont l'invention du papier.

    Le professeur d'anthropologie Tristram Randolph Kidder, de l'Université de Washington, fait parti de l'équipe de fouille à Sanyangzhuang.
    "C'est une incroyable découverte", annonce t-il à propos de ce site découvert en 2003, "nous sommes littéralement assis sur une mine d'or de l'archéologie qui est inexploité."

    Selon Kidder, le site pourrait être beaucoup plus grand qu'on ne le soupçonne. Le flot des sédiments du fleuve Jaune qui a enseveli la ville couvre une superficie de plus de 1.800 kilomètres carrés...

    «Nous avons là, des changements environnementaux à travers le temps, associé à la crue du fleuve Jaune et de ses interactions avec l'environnement. Nous avons l'opportunité d'examiner tout un paysage datant des Han et de périodes antérieures », explique Kidder.

    Les fouilles de la Pompéi chinoise, ont jusqu'à présent révélé des toits de tuiles, des fondations de briques, des toilettes et des routes. Ont également été découverts des traces de chars ont été et des empreintes de pieds.

    Curieusement, car la ville est dans ce qui était une section isolée de l'empire des Han, les résidents de Sanyangzhuang semblent avoir été assez à l'aise.
    Une abondance d'outils en métaux, y compris des socs de charrue, ont été trouvés, ainsi que des meules et des pièces; et même fossilisées: des impressions de feuilles de mûrier (Photo). Les chercheurs y voient un signe de la culture de la soie.

    Impression de feuille de mûrier, découvert sur le site Sanyangzhuang. Les chercheurs y voient un signe de la culture de la soie dans l'ancienne ville.
     

    "On pourrait faire valoir que c'est là que la route de la soie a commencé», suppose Kidder.

    Les fouilles ont aussi révélé deux autres communautés enterrées sous Sanyangzhuang, et on espère que les vestiges d'un mur mis au jour à proximité du site pourrait révéler une ville fortifiée, encore enfouie dans la vase...

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  • Chine: découverte d'une momie de 700 ans dont le visage est incroyablement conservé

     

    C'est par pur hasard que des ouvriers chinois ont découvert cette momie vieille de 700 ans dans l'est de la Chine.



    Le corps de cette femme de haut rang que l'on pense être de la Dynastie Ming, le pouvoir en place en Chine entre 1368 et 1644, a été découvert par une équipe qui cherchait à élargir une rue.

    La momie, qui a été trouvée dans la ville de Taizhou, dans la province du Jiangsu, ainsi que deux autres tombes en bois, offre un aperçu fascinant de la vie telle qu'elle était à l'époque.

    Elle a été découverte deux mètres en dessous de la surface de la route.Les vêtements de la femme, de la tête aux pieds, ont conservé leur état d'origine, et sont à peine détériorés.
    Lorsque la découverte a été faite par les ouvriers, à la fin du mois dernier, les archéologues chinois, du Musée de Taizhou, ont été appelés pour fouiller la zone.

    Ils ont été surpris par le bon état remarquable de la peau de la femme, de ses cheveux, ses cils et son visage.
    Son corps, qui mesure 1,5 mètres de haut, a été retrouvé sur le chantier, immergé dans un liquide brun à l'intérieur du cercueil.

    Ce gros plan sur les chaussures de la momie montre l'excellent état de conservation de celle-ci.

    La main de droite de la momie révèle un anneau sur sa peau particulièrement bien préservée.
    Elle portait un costume traditionnel de la Dynastie des Ming; dans le cercueil, il y avait aussi des os, des céramiques, d'anciens écrits et d'autres reliques.

    Il s'agit de la dernière découverte après une accalmie de trois ans dans la région. En effet, entre 1979 et 2008, cinq momies ont été trouvés en bonne état de préservation.
    Ces découvertes permettent une meilleure connaissance des techniques d'enterrement et de préservation de cette dynastie, ainsi que les coutumes en cours pour l'enfouissement des morts.

    Le Directeur du Musée de Taizhou, Wang Weiyin, a déclaré que les vêtements de la momie sont faits principalement de soie, avec un peu de coton. Il a dit qu'habituellement la soie et le coton sont très difficiles à préserver et les fouilles ont révélé que cette technologie de momification était utilisée seulement pour des funérailles de très hauts dignitaires.

    La première découverte de la dynastie Ming à Taizhou date de mai 1979 et avait conduit à l'ouverture du musée.
    A cette époque, les corps ont été également retrouvés intact, mais en raison du manque d'expérience des archéologues, seuls les vêtements, ceintures et colliers ont pu être conservés.

    La dynastie des Ming, qui a construit la Cité Interdite et restauré la Grande Muraille, a été la derniére en Chine; elle a marqué une ère de croissance économique et de splendeur culturelle qui a produit les premiers contacts commerciaux avec l'Occident.
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