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    Les photos du Docteur Hocquard

     ou le Vietnam en 1884-1885

     

    Ces photos sont offertes par M. Trân Quang Dông (Norvège)

     

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    Les commentaires des photos sont ceux du Docteur Hocquard, je corrige rarement ses textes, cela permet de comprendre le point de vue des gens de l'époque. Le Docteur Hocquard confondait parfois pagode et temple par exemple. Le terme "chinois" indique les Pavillons-Noirs et (beaucoup plus tard) l'armée régulière chinoise.

    Le Docteur Charles-Edouard Hocquard participait au corps expéditionnaire du Tonkin en tant que médecin, mais il se révéla être aussi un excellent photographe.

     

    Ces photos ont une valeur historique non négligeable : elles témoignent d'une période particulière de l'histoire du Vietnam (c’était la fin de la conquête de l'Indochine par les Français) et elles sont aussi les derniers vestiges des citadelles d'autrefois du Vietnam.

     

    Après avoir pris la citadelle de Hà-Nôi en 1882 (Hoàng Diêu se suicida), les Français avancèrent vers la frontière chinoise, car la Cour de Huê avait demandé secrètement aux Chinois (d'abord aux Pavillons-Noirs, et finalement à l'armée régulière) d'aider le Vietnam à combattre les Français. En effet, tout le Nord du Tonkin était alors occupé par l'armée chinoise.

     

    La marine française avait occupé les îles Pescadores et Formose (Taiwan), mais, incapable de faire la guerre avec un pays de 400 millions d'âmes, la France consentit à signer avec la Chine le Traité de Tien-Tsin le 9 juin 1885 dans lequel la Chine s'engageait en contrepartie à faire respecter à ses troupes les frontières du Tonkin qui seraient délimitées par une commission franco-chinoise. La France avait alors fini d'occuper tout le Vietnam.

     

    Le 5 juillet 1885, le roi Hàm Nghi adressa au peuple vietnamien la Proclamation Cân Vuong.

     

    C'est ici que le Docteur Hocquard s'en alla... pour céder la place au Docteur Neis, médecin de la marine, qui intervint pour le compte du ministère français des affaires étrangères dans la délimitation des frontières du Tonkin avec les Chinois (1885-1887). Le Docteur Neis écrivit aussi un mémoire illustré de cette mission, que vous pouvez découvrir dans ma page de liens.

     

    Les photos du Docteur Hocquard sont éditées sur CD-ROM par le Centre des Archives d'Outre-Mer à Aix-en-Provence.

     

    Citadelle de Hong-Hoa (1884)

     

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    Casemat chinoise à Hong-Hoa

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    Casemate chinoise sur le fleuve Rouge vers Hong-Hoa

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    Défenses du fleuve Rouge vers Hong-Hoa

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    Casemate chinoise à Hong-Hoa

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    Abri casemate et défenses en bambous à Hong-Hoa

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    Entrée d'un fort souterrain à Hong-Hoa

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    Défenses chinoises à triple enceinte de bambous au Nord de Hong-Hoa

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    Fort chinois avec palissades en bambou à Hong-Hoa.jpg

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    Grand réduit fortifié construit par les Chinois à Hong-Hoa

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    Marche francaise sur Hong-Hoa, artillerie traverse la Rivière Noir

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    Entrée du village de Trach-Mai

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    Entrée du village de Trach-Mai

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    Paysage sur la route de Hong-Hoa

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    Pont de bambous sur lequel les Francais traverserent la Rivière-Noire

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    La rivière Noire vers Bat-Bac

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    Pagode sur îlot au milieu du fleuve Rouge a Hong-Hoa

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    Mur d'enceinte et fossé de la citadelle de Hong-Hoa

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    Hong-Hoa retranchement avec palissade en bambou

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    Halte francaise sur Hong-Hoa

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    Ruine de la ville de Hong-Hoa (la rue principale)

     

     

     

    Phu-Doan (1884)

     

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    Rivière Claire en amont de Phu-Doan

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    Tirailleurs algériens à Phu-Doan

     

     

     

    Phu-Xa (1884)

     

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    Barricade au village de Phu-Xa

     

     

     

    Nam-Dinh (1884)

     

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    Porte de la citadelle de Nam-Dinh vue de l'enceinte

     

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    Porte de la citadelle de Nam-Dinh défoncée par un obus

     

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    Tour centrale de la citadelle de Nam-Dinh ébréchée par les boulets francais

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    Canon donné par la France et repris aux annamites à Nam-Dinh (?)

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    Pagode à Nam-Dinh

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    Pagode royale de la citadelle de Nam-Dinh

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    Pagode à Nam-Dinh

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    Arroyo de Nam-Dinh

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    Case du marché, environ de Nam-Dinh

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    Eglise de la mission catholique de Nam-Dinh

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    Rue des chinois à Nam-Dinh


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    Les photos du Docteur Hocquard

    ou le Vietnam en 1884-1885

     

    Ces photos sont offertes par M. Trân Quang Dông (Norvège)

     

    SOURCES :  http://hinhxua.free.fr/autrefois/docteur-hocquard/page7/photo_docteur_hocquard_7_fr.htm

     

    La vie quotidienne (1884-1885)

     Vocabulaires de l'époque :

     "cagnas" = ca'i nhà (maison)

     "congai" = con ga'i (jeune fille)

      

    Le Docteur Charles-Edouard Hocquard participait au corps expéditionnaire du Tonkin en tant que médecin, mais il se révéla être aussi un excellent photographe.

     

    Ces photos ont une valeur historique non négligeable : elles témoignent d'une période particulière de l'histoire du Vietnam (c’était la fin de la conquête de l'Indochine par les Français) et elles sont aussi les derniers vestiges des citadelles d'autrefois du Vietnam.

     

    Après avoir pris la citadelle de Hà-Nôi en 1882 (Hoàng Diêu se suicida), les Français avancèrent vers la frontière chinoise, car la Cour de Huê avait demandé secrètement aux Chinois (d'abord aux Pavillons-Noirs, et finalement à l'armée régulière) d'aider le Vietnam à combattre les Français. En effet, tout le Nord du Tonkin était alors occupé par l'armée chinoise.

     

    La marine française avait occupé les îles Pescadores et Formose (Taiwan), mais, incapable de faire la guerre avec un pays de 400 millions d'âmes, la France consentit à signer avec la Chine le Traité de Tien-Tsin le 9 juin 1885 dans lequel la Chine s'engageait en contrepartie à faire respecter à ses troupes les frontières du Tonkin qui seraient délimitées par une commission franco-chinoise. La France avait alors fini d'occuper tout le Vietnam.

     

    Le 5 juillet 1885, le roi Hàm Nghi adressa au peuple vietnamien la Proclamation Cân Vuong.

     

    C'est ici que le Docteur Hocquard s'en alla... pour céder la place au Docteur Neis, médecin de la marine, qui intervint pour le compte du ministère français des affaires étrangères dans la délimitation des frontières du Tonkin avec les Chinois (1885-1887). Le Docteur Neis écrivit aussi un mémoire illustré de cette mission, que vous pouvez découvrir dans ma page de liens.

     

    Les photos du Docteur Hocquard sont éditées sur CD-ROM par le Centre des Archives d'Outre-Mer à Aix-en-Provence.

     

     

     

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    Fondeurs de barre d'argent

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    Forgerons

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    Métier annamite pour tisser le coton

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    Metiers annamites pour dévider la soie

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    Une troupe de comédiens

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    Un orchestre tonkinois

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    Théâtre annamite le 14-juillet-1885

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    Danseuses annamites

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    Quatres danseuses en grand costume

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    Fumeurs d'opium

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    Hanoi type de la rue

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    Ecole de la mission catholique française de Nam-Dinh

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    Un déjeuner sur l'herbe

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    Repas catéchistes à la cure catholique de Nam-Dinh

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    Village catholique, palanquin et domestique de l'Evêque

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    Types de coolies (porteurs)

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    Sarcleuses de thé

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    Hanoi petit moulin à décortiquer du riz

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    Annamite conduisant un buffle à l'abreuvoir

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    Hanoi brouette annamite

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    Hanoi marchand de porc

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    Hanoi pêcheur

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    Grand métier pour la fabrication de la soie brochée

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    Maison annamite en construction

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    Maisons annamites

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    Maison de coolies sur les bords du Fleuve Rouge

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    Les fours à chaux

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    Temple élevé à la mémoire du fondateur d'un village

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    Pont couvert sur un arroyo

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    Village annamite

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    Un village flottant sur la Riviere Claire

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    Type des villages annamites bâtis le long du fleuve Rouge

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    Type de temple

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    Hanoi, l'arriere cour d'une maison

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    Autels en plein vent

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    Petite pagode à Ti-Cau

    pagode_pres_du_canal_des_rapides.jpg (130870 octets)

    Une pagode près du canal des rapides

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    Produits de l'industrie tonkinoise

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    Panneaux en bois sculpté sur la porte d'une pagode

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    Un banian (cây Bô-Dê)

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    Environ de KeSo, grand radeau de pêche

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    Fabriques de papier

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    Sampans et jonques annamites sur le fleuve Rouge


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    La Chine a inventé très tôt l'élevage des vers à soie, le dévidage des cocons et le tissage des soieries. On disait que Leizu, l'épouse de    l'empereur Huangdi élevait elle-même des vers.

     

    v03

          

    Les recherches des archéologues ont prouvé que le travail de la soie était connu depuis longtemps en Chine. Des débris de cocons trouvés sur un site    néolithique, dans le village de Xiyin, au Shanxi, montrent que les habitants de la région du Fleuve Jaune connaissaient déjà cet élevage.

      

    Des sculptures en jade représentant des vers à soie et   

    des écailles de tortues gravées des mots “vers à soie”, “mûrier” et“ soie” remontent à l'époque des Shang (environ XXIe-XVIe siècles av. J.C.). De cette époque, des lambeaux de tissus, restés    accrochés à des objets de bronze et à des armes retrouvés dans des tombeaux, mettent en évidence une technique de tissage déjà très complexe.

          

    Sous la dynastie des Zhou de l'ouest, on fabrique de belles étoffes brodées de motifs sombres ou en couleurs. Plus tard, furent inventés la faille    (tissu de soie à gros grains) et le brocart. A l'époque des Qin et des Han, le tissage et les techniques de teinture avaient fait de grands progrès. Certaines soieries de Han découvertes    comportent des motifs d'astronomie, des personnages et des figures géométriques en couleurs. Au XIXe siècle, dans le seul bourg de Shengze fonctionnaient 8000 métiers à filer.

          

     

          

    Dès l'époque Han, la soie chinoise et ses techniques se répandirent dans toute l'Asie et en Europe. Les hommes de l'antiquité donnèrent à la Chine    et à ses habitants le nom de “seres”, mot venant du grec “sere” qui signifie exactement la “soie” ou le “pays de soie”.

    On dénombre en Chine une dizaine de variétés de soie utilisées pour la confection de vêtements de qualité ou la décoration : crêpes, satins,    brocarts, mousselines, gazes… Toutes ces variétés se subdivisent selon leur décor et la technique de leur fabrication. Les soieries les plus anciennes, y compris celles des Han, sont des soies à    décor formé par la chaîne. Les soieries à décor formé par la trame étaient apparues à l'époque des Tang. Par la suite, le motif de chaîne prédominait et les gazes formaient l'essentiel de la    production.

          

    La Chine bénéficie de très bonnes conditions naturelles. Le nord, couvert de xilosmes, permet l'élevage du tussah. La Chine du sud est riche en    mûrier blanc, la production de la soie de Chine influence la consommation mondiale. En effet, la production de la soie grège représente 65 % de celle du monde, son volume d'exportation 85 % du    commerce mondial de la soie, le volume d'exportation des soieries 50 %. Jusqu'à présent, la Chine possède 1506 entreprises de soie qui se répartissent dans tout le pays, à l'exception de la    province du Qinghai et du Tibet. Elles emploient 800.000 personnes. Progressivement s'est formé tout un système autour de la soierie comprenant l'enseignement, la recherche, la production et la    technique.

          

    v05

          

    Une robe du XIXe

     

    En vue d'une meilleure performance, le secteur de la soie a introduit les techniques avancées et a importé une série de métiers à tisser modernes    pour remplacer les anciens équipements. En outre, cinq cents entreprises ont subi une transformation à des degrés divers afin d'améliorer la qualité des produits et d'enrichir la gamme.

          

    Les articles en soie constituent toujours un point important de l'exportation.

    Source : http://www.chine-informations.com

      

     
     

     


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    La calligraphie chinoise désigne le "dessin" c'est-à-dire l'écriture des caractères chinois.

     

      

      

    ELEMENTS TECHNIQUES

    Outils et nomenclature

     

    La calligraphie extrême-orientale s'est forgée suivant les outils de base que sont l'encre, la pierre à encre, le pinceau, la surface-support (bambou et soie, puis papier). Les contraintes techniques et le passage du temps ont produit différentes évolutions et styles calligraphiques majeurs : Oracle, Bronze, Sceau, Scribe, Régulier, Semi-Cursif et Cursif. Les traces de ces « différents styles historiques » sont plus ou moins bien conservées selon les époques et les supports employés alors ; le papier et l'encre résistant mal au temps.

      

     

    Antiquité

     

    Ainsi, bien que l'écriture de ces caractères semble toujours s'être faite d'abord à l'encre, l'époque des inventions remontant à la chine archaïque (pré-impériale) et principalement connues par les gravures de caractères sur carapaces de tortues, c'est le style Oracle, ou les vases rituels de bronze gravé de caractères, c'est le style Bronze.

     

     

    CHINE IMPERIALE

     

    L'époque des grandes innovations englobe les dynasties Qin (-221/-206) et Han (-206/+220). L'époque des premiers empires est surtout connue par les gravures sur stèles, c'est le style Petit Sceau et par quelques soieries. Les styles postérieurs (époque médiévale chinoise) ayant laissés de nombreuses stèles ainsi que de nombreux papiers et soieries témoignant des styles Scribe, Régulier, Semi-Cursif et Cursif). La clarté des styles Scribe puis Régulier, les a destinés aux usages officiels, tandis que les rapides et efficaces styles Semi-Cursif et Cursif étaient employés pour les usages privés ou pour des jeux artistiques. Aussi, à la fin des Han (+220) les styles calligraphiques majeurs étaient déjà établis, sauf le Régulier, plus tardif. La pratique calligraphique se concentre dès lors sur ces styles majeurs, tandis que les artistes se donnaient plus de liberté.

     

    Suit l'époque de la diffusion de ces pratiques d'écritures aux régions limitrophes que représentaient le nord de la Chine, la proto-Corée, les Oasis du Tarim lors des 500 premières années de l'ère chrétienne. Suivirent le Japon médiéval montant, les peuples de Mandchourie, ceux des steppes, ceux du plateau tibétain (vers 640) et ceux du Vietnam qui acquirent un usage au moins temporaire des caractères chinois et de la pratique calligraphique. Les variantes japonaises et coréennes encore vivantes aujourd'hui.

      

      

      

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    Usages

     

    On peut ensuite distinguer la pratique calligraphique mettant l'accent sur la maitrise, la solidité des traits, l'élégance de l'ensemble avec de grand maitres tel Yan Zhenqing, et l'art calligraphique mettant de plus en plus l'accent sur la création, elle doit surprendre et est souvent le cœur d'un ensemble décoré. La calligraphie est également souvent employée comme accompagnement des peintures chinoises, qui est un autre art séparé.

     

     

     

    INSTRUMENTS DU CALLIGRAPHE

     

    Le papier, l'encre noire, le pinceau calligraphique, et la pierre à encre sont les instrument essentiels pour la pratique de la calligraphie. Ces instrument sont connu sous le nom de Quatre Trésors du Studio ou Quatre trésors du Lettré. Le dessous de table en feutre noir, le presse papier, le porte pinceaux, le sceau et sa pâte à encre, entre autres, accompagnent cette liste d'instruments.

     

      

      

    Papier

     

    En Chine, le Xuanzhi, spécialité de la province de l'Anhui, est le papier favori, fait à partir du tartar wingceltis (Pteroceltis tartarianovii) ainsi qu'avec d'autres matériaux que sont la paille du riz, le mûrier à papier (Broussonetia papyrifera), le bambou, le chanvre, etc.

      

    Le bâtonnet d'encre

     

    L'encre de chine est faite à partir de suie noire et d'un liant, afin d'être transformée en bâtonnet solide, qui doit être usé sur la pierre à encre légèrement imbibée d'eau. Le bâtonnet, tenu à la verticale, est frotté circulairement jusqu'à obtention de la bonne densité. Les encres liquides prêtes à l'emploi sont déconseillées : elles empêchent le débutant de comprendre la nature de la calligraphie et leurs ingrédients ne sont pas de la qualité nécessaire à la fixation de l'œuvre pendant le marouflage.

      

    La pierre à encre

     

    La pierre à encre est communément faite en une espèce de schiste. De couleur le plus souvent noire, elle sert à la fois de récipient pour l'eau, de râpe pour le bâtonnet d'encre, de surface permettant de lisser et réorganiser les poils du pinceau et finalement de récipient pour l'encre liquide ainsi produite. Il existe un nombre très large de sortes de pierres, certaines peuvent atteindre des prix considérables.

      

    Le pinceau

    Le pinceau chinois est un outil d'écriture très particulier, qui préfigure le stylo : seule sa pointe est utilisée alors que l'arrière de la touffe sert de réservoir. Tous les poils d'animaux sans exception servent ou ont servi à fabriquer cette touffe, dont la flexibilité permet des mouvements extrêmement libres, d'où la richesse calligraphique.

     Pinceaux de calligraphie de différentes tailles

    L'utilisation de pinceaux synthétiques contenant de l'encre permet seulement de pratiquer lorsqu'on est loin de sa table de travail.

     

      

     Cette fois, je vous présente un peu le caractère chinois, on sait que toute langue a d'abord existé oralement, et que  l'écriture est apparu beaucoup plus tard, en chinois, on utilise le "pinyin" pour prononcer les mots, mais  quand on écrit ou lit quelques choses, on emploie les caractères. Chaque  caractere correspond à une syllabe( pinyin), par exemple, 我( je, moi), prononcé "wǒ", vous voyez, il y a le ton, en gégéral, il y a quatre tons, si le ton change, le sens  change aussi, par exemple:

      

    mā(maman)  má(chanvre)  mǎ(cheval)  mà(injurier).               

      

    Au début, l'écriture est sur carapaces de tortue et sur os, on l'appelle" Jia gu wen". Elle date de plus de 3400 ans.    07012610388386.jpg               

      

    Beacoup de caractères ont été creés par les formes d'objets, les caractères qu'on utilisent maintenant sont après une longue  période d'évolution, voici une image qui

      

    vous montre l'evolution de caractère: j018.jpg               

    日(rì)le soleil    月(yuè) la lune    云( yún) le nuage   雨(yǔ) la pluie                  

      

    Essayez de deviner ce que signifie chauque caractère dessous? ^^(vous connaissez déjà, le premier est "le  soleil" et le deuxième est "la lune")

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    Sources WIKIPEDIA

    PHOTOS GOOGLE



  • Zhou, bambou, caractère chinois stylisé.

     


    Le bambou : une plante très reconnaissable entre toutes !
    Il est donc normal de lui être quelque peu reconnaissant.

    Le bambou : comment ne pas le reconnaître ?

    Le bambou (Arundinaria bambusa) est une graminée qui possède la particularité de pouvoir dépasser plus de vignt mètres de hauteur et qui atteint parfois la taille exceptionnelle de quarante mètres.
    Mais il peut aussi être cultivé sur la table de votre salon dans ses espèces naines.
    Il pousse à l’état naturel dans les forêts tropicales marécageuses et a été acclimaté dans presque tout l’Extrême-Orient où il se reproduit désormais à l’état sauvage ou en semi-liberté. Le nom de bambou provient du malais " mambu " qui signifie littéralement " bois indispensable ".

    Ce furent les Portugais qui, les premiers, le firent connaître en Europe sous son nom actuel. Ils furent également les premiers à l’acclimater, en 1730, dans les serres royales de Setubal.
    En 1747 Mahé de La Bourdonnais l’implanta à la Martinique d’où il gagna les Antilles puis les Amériques où il prospéra naturellement.
    Bien qu’originaire du sous-continent asiatique, probablement des Iles de la Sonde, il fait désormais partie du paysage de la plupart des pays chauds et humides et est particulièrement présent dans toute l’Asie du sud-est.
    Certaines espèces sont parvenues à s’acclimater dans les régions plus septentrionales, particulièrement au Japon et jusque dans le sud de la France où il existe l’une des plus grandes bambouseraies d’Europe (*).

    Mais, si le bambou demeure très décoratif dans les parcs et jardins il n’en demeure pas moins une espèce d’une importance économique et culturelle essentielle à de nombreuses régions d’Asie où il est omniprésent.

    La Chine du bambou millénaire...

    Depuis des millénaires, les Chinois ont toujours fait preuve d’une grande ignéniosité et ont souvent été imités par leurs proches voisins.
    Les multiples avantages qu’ils pouvaient tirer du bambou ne leur ont pas échappé et celui-ci fait désormais partie de ce qui est réellement devenu indispensable à la vie de centaines de millions d’individus.
    Ce bambou est donc omniprésent sous de multiples aspects à tel point qu’il peut même passer inaperçu tant il fait partie intégrante de la vie de tous les jours...

     

    Le bambou, clé essentielle de l'écriture chinoise

    Cette importance est telle que le caractère bambou (Zhu) (racine 118 du dictionnaire classique) est, dans l’écriture chinoise, l’une des trois principales clés, ou racines, avec les caractères homme (Ren) et arbre (Mu), qui sont à l’origine du plus grand nombre de caractères composés.


    Le caractère Zhou (Chou ou Tcheou) : le bambou



    L’ancien sigillaire, très simple et explicite, représentait deux tiges verticales munies de feuilles tombantes.
    Cela impliquait une première constatation que le bambou n’est jamais seul et symbolisait naturellement une communauté, donc la base de la société et de la culture.
    Il fut donc, après l’os, le premier support de l’écriture antique.

    Le caractère bambou (Zhou) en tant que clé, donc partie constitutive d'un "caractère chinois" ou "sinogramme" se retrouve dans de très nombreux termes mais quelques uns sont significatifs :

    Une maiin tenant une baguette de bambou et donnant une leçon (Yao) à un enfant (Zi) signifie Jiao que l'on traduit généralement par éducation, enseignement, religion.
    Une main tenant un bambou signifie simplement une branche (Zhi)
    Un bambou tenu dans une main signifie pinceau (Bi)
    Deux bambous reliés signifient une tablette pour écrire (Ce) par extension un ouvrage
    Un homme, deux bambous, secoués : plaisanterie, rire, éclater de rire (siao) (rire en se secouant comme des bambous !)
    Deux bambous, réunir : Donner, offrit (Da)

    Et le bambou apparaît également das de nombreuses expressions populaires chinoises
    "Shiru Po Zhu" : briser tout obstacle comme on fend le bambou : victoire éclair, résultat obtenu rapidement
    "Xu Hou Chun Sun" surgir comme pousses de bambous après la pluie. Prolifération soudaine, surgir de
    partout
    "Di Lu La Ju" faire route dans une voiture (caisse ) de bambou : débuts difficile, être pionnier dans un domaine
    "Xiang You Geng Zhu" : avoir une image de bambou (dans la tête) : avoir un bon plan, martingale, coup infaillible.

    Les tablettes de bambou (Zhou Jian ou Tchou Chien) reliées permirent de transmettre l’intégralité des classiques de la Chine. Sans bambou point de Yijign (livre des mutations), de Daodejing (Traité de la Voie et de son Action), de Li Ji (Livre des Rites), de Shi Jign (Livre des Odes), de Shu Jign (Livre des Documents), de Chun Qiu (Annales des Printemps et des Automnes).


    Le Yijing fut gravé sur des tablettes de bambou réunies par des liens.
    Lorsque les liens disparaissent il est très difficile de remplacer les chapitres dans l'ordre !



    Sans bambou ni Laozi (Lao Tseu), Kongzi (Confucius), Mengzi (Mencius), Zhuangzi (Tchouang Tseu) ne nous seraient parvenus, ou auraient pris une toute autre forme dans l’organisation de la pensée.
    Ces tablettes de bambou jouaient, en effet, un rôle essentiel dans la mise en place des paragraphes et des chapitres ceci en fonction de ma manière spécifique dont elles étaient reliées entre-elles.
    Cette " écriture de bambou " est donc à la base de la culture chinoise et de sa transmission.

    Ce même caractère (Zhu) désigne également le premier instrument de musique, une flûte en bambou, qui, suivant la tradition permit à l’Empereur Jaune, Wangdi, de créer la
    " note jaune " qui fut à l’origine de la musique chinoise...



    Zhou, flûte de bambou à 8 trous - détail
    Coll. Georges Charles

     


    Le Zhou, ou flûte de bambou à 8 trous, l'un des instruments anciens de la musique
    classique - Zhou ancien appartenant à Georges Charles.

    Ecriture, histoire, littérature, philosophie, musique demeurent donc intimement liés au bambou qui, dans une certaine mesure, a donc participé au patrimoine universel de l’humanité au travers de l’immense culture chinoise et de son héritage.

    Lorsque le bambou concurrence l’acier...


    Les échafaudages bambous : plus solides que l'acier...et beaucoup plus rentables

    Cette civilisation du bambou ne se limite pas à un support d’écriture.
    En effet, jusqu'à nos jours, il est peu de bâtiments chinois qui n’aient été construits sans le concours de cette fameuse graminée.
    La structure tubulaire des tiges permet, en effet, d’obtenir une résistance exceptionnelle pour un poids somme toute limité.


    Un échafaudage de Hong Kong vu du bas !



    La construction chinoise a su, depuis plusieurs millénaires, profiter de cet avantage en utilisant le bambou tant dans les matériaux de constructions que dans la mise en œuvre de ces matériaux. Ce qui frappe toujours le visiteur étranger en Chine est que d’immenses buildigns puissent encore être construits avec des échafaudages en bambou.
    Que ce soit à Hong Kong, Shenzhen ou Shanghai, mégalopoles ultra-modernes, ces montages extraordinaires dépassent de loin tout ce qu’on peut imaginer dans le domaine de l’ignéniosité et de l’efficacité.


    Un échafaudage bambou de Hong Kong vu de la rue !



    Certains constructeurs, influencés par les méthodes occidentales les plus modernes, ont tenté il y a quelques années de remplacer ces échafaudages ancestraux par des matériaux et des techniques plus performants et moins anachroniques.


    Un échafaudage bambou de Hong Kong vu du haut
    Hôtel President 1974 photo G. Charles


    Cela a immédiatement multiplié le coût de la main d’œuvre par deux ou trois et notablement ralenti les travaux.
    Les concurrents qui avaient conservé leur fameux échafaudages de bambou ont vite profité de l’occasion économique évidente et raflé la plupart des contrats, à tel point que les commanditaires occidentaux, notamment les plus grandes banques et les hôtels internationaux leur ont rapidement confié la construction de leurs immeubles.

    Echafaudage bambou de Hong Kong vu de loin !
    Seules les grues ne sont pas en bambou !

     

    Plus vite construit à moindre prix demeure toujours un argument de poids même vis à vis des technocrates les plus bornés !
    De plus, l’humidité ambiante et la présence tout à fait habituelle des cyclones tropicaux prouva très rapidement que lorsque l’échafaudage de bambou se mettait à tanguer dans tous les sens, l’échafaudage en acier était déjà par terre depuis la veille, provoquant, de plus, des dégâts humains et matériels considérables.
    Bambous et bouts de ficelles valaient donc mieux que ferrailles et poutrelles.
    Cela était dur à admettre mais fut la réalité.
    Depuis, dans toute la Chine du Sud et dans tout le sud-est asiatique les bétonneurs de tous poils se le tiennent pour dit et font désormais la plus totale confiance aux spécialistes de l’échafaudage ancestral.
    Cela ne s’improvise pas et un simple manœuvre de ce type de constructions éphémères se doit de connaître une bonne trentaine de nœuds et ligatures essentielles dont certains ne pourront être défaits qu’avec un coupe-coupe chauffé à rouge.

     

    De la construction ancestrale à la décoration traditionnelle...

    Le bambou en tant qu'objet décoratif mais aussi indispensable à des centaines de milions d'asiatiques

    Mais, en matière de construction le bambou ne sert pas seulement à construire les échafaudages puisqu’il est toujours utilisé en Chine et au Japon en tant que matériau de construction moderne répondant aux normes antisismiques les plus strictes.
    En effet, il entre dans la composition de nombreux matériaux composites destinés aux charpentes, sols, cloisons des bâtiments les plus récents. Il se fait donc moins visible que de par le passé où bon nombre de constructions étaient principalement réalisées en bambou.
    Dans toute la Chine du Sud, en Indochine, en Cochinchine, dans toute la presqu’île malaise, dans le sud de l’Inde et jusqu’en Corée et au Japon il servait à la fois de charpente, de cloison, de couverture et était associé à d’autres matériaux comme le pisé, le torchis, le chaume de blé ou de riz, les palmes...

     

    Au Japon le bambou (Take) était traditionnellement utilisé comme élément principal des toitures des maisons rurales de la région de Musashi dont il demeure la caractéristique. Il était, et demeure, toujours très prisé pour les balustrades et palissades.
    Pendant plusieurs siècles, dans tous ces pays, il servit également pour la plupart des canalisations rurales et urbaines.
    Cet usage particulier est encore très caractéristique de l’approvisionnement en eau de la plupart des temples bouddhistes.
    La majorité des jardins Zen comportent encore ces fameuses canalisations de bambou très décoratives et souvent recherchées pour leur son propice à la méditation...

    Un proverbe Chan, école bouddhiste chinoise qui fut à l’origine du Zen japonais affirme " Il est facile de vivre sans viande mais difficile de se passer du bambou " (Su Dongpo). On dit également " facile à couper, impossible à casser ! ".
    Le bambou, en effet, se coupe et se fend bien et peut produire de multiples objets désignés, en Chine, comme " articles bambous " (Zhu Kung)


    Cage en bambou noir - Shanghaï 1930 - boutique de Wang Zemin
    Coll. Georges Charles



    Ils sont désignés par la formule " Zhu Tou Mu Xie " : sans grande valeur mais indispensables...
    Un inventaire à la Prévert ne suffirait pas à en dresser la liste.


    Boite chinoise en bambou et osier
    Shanghaï 1930 - boutique de Wang Zemin

    Coll. Georges Charles

    Il sert, bien évidemment, de multiples récipients dont le plus connu est le très classique pot à pinceaux en bambou (Bi Tong), l’un des huit trésors des lettrés, artistiquement taillé et sculpté.


    Plumier en bambou 1900 avec sapèques
    Coll. Georges Charles


    Dans les campagnes il est toujours très utilisé, brut, pour contenir les boissons les plus diverses : thé, vin de riz, alcool et sert à la confection artisanale de tonneaux et seaux.
    Taillé en biseau et suspendu il permet de confectionner des multiples supports de rangement dans les cuisines traditionnelles



    Les pots à pinceau en bambou qui servent aussi de mesure et de verres à boire !
    Coll. Georges Charles

     

    Ne parlons pas des étagères à multiples étages et petits meubles les plus variés ainsi que du mobilier, tables, chaises et autres cloisons mobiles caractéristique de toute l’Asie du sud



    Etagère japonaise XVIIIe laque et bambou
    Coll. Georges Charles

     


    Etagère japonaise XVIIIe détail laque avec tiges et feuilles de bambou
    Coll. Georges Charles

     


    Petit guéridon en bambou et rotin
    Coll. Georges Charles

     

    Il est utilisé comme support pour de multiples récipients et boites de laque destinés au transport des aliments et au rangement de menus objets familiers.


    Zhu Tu Mu Xie - littéralement "sans grande valeur mais bien pratiques !"
    de gauche à droire : boite à riz osier et bambou ; tasses à thé en bambou dit pots à pinceau ;
    Bols à riz et à thé (Zhong) en bambou laqué ; bougie dans bambou ; diverses nattes et baguettes ;
    cuillère à riz ; pinceau en bambou pour wok ; boite à encens ; boite thaï à riz ; assiette en agloméré de bambou.
    Coll. Georges Charles

     


    Bambou et riz : diverses nattes dont des nattes à confectionner des rouleaux (sushi...)
    Pinceau de bambou pour le Wok ; cuillère traditionnelle japonaise pour aérer le riz cuit
    Baguettes et piquettes de bambou pour brochettes.
    Coll. Georges Charles

     


    La boite à encens ; détail (la partie centrale contient les pastilles de charbon)
    Coll. Georges Charles

     


    Boite à riz thaï : parfaitement étanche et laquée à l'intérieur elle conserve le riz au sec
    Coll Georges Charles

    Les tiges de bambou servent de carillon sonore aux portes d’entrée, produisant un son harmonieux lorsque le vent les remue.
    Cela éloigne les mauvais esprits et prévient de la venue d’un visiteur éventuel.
    Le bambou détaillé en fines lamelles sert à la confection des fameux rideaux de bambou (Tzu Lien en Chine Noren ou Sudare au Japon) qui, suivant la plus ou moins grande finesse de la taille servent de mobilier (cloisons) ou de support à la peinture ou la calligraphie.


    Encre de chine japonaise sur rideau de bambou (XVIIIe) Sandaro Momochi
    Coll. Georges Charles



    Ces rideaux, ou jalousies, de bambou sont, en outre, à la cuisine, indispensable à la confection de divers rouleaux printaniers ou impériaux et autres sushi.
    Ils constituent le support idéal pour les calendriers traditionnels ou publicitaires...
    Taillé un peu plus épais il se transforme naturellement en baguettes de table ou de cuisine et sert de manche aux pinceaux des calligraphes et des peintres.

    il remplace avantageusement le plastique dans la réalisation de stylo-billes et de feutres à bon marché qui se vendent par centaines de millions sur le continent et font le plaisir des touristes.


    Un pique fleurs original en bambou !
    Coll. Georges Charles

     

    Le bambou a été, en Chine, le précurseur de l'agloméré puisque depuis le XIe siècle des parcelles de bambou collées ensemble permettent, grâce à une laque résineuse, de confectionner des plats, des assiettes, des panneaux décoratifs et des isolants.




    Assiette en agloméré de bambou ; l'ancêtre des aglomérés et des contreplaqués !
    Bougie dans bambou ignifugé par méthode ancestrale.
    Artisanat du Vietnam.
    Coll. Georges Charles

     

    Le bambou a également été la matière première essentielle à la confection du papier, invention chinoise laquelle était indispensable à l’imprimerie inventée en Chine plusieurs siècles avant Gutenberg.
    Les premiers billets de banque émis le furent également en Chine, au huitième siècle, sur du papier issu du bambou !


    L'antique ordinateur chinois en bambou : le boulier chinois ou abaque




    Abaque chinois (détail) bambou noir (cadre et boules) bambou pahthère (tiges)
    Coll. Georges Charles



    Suivant les principes de l'attaque par le feu du stratège Sunzi (Sun Tzu), il suffit de glisser subrepticement des bambous verts dans un feu de camp pour les transformer en "bengalores" qui explosent, projetant des braises qui provoquent un incendie.
    Les premiers explosifs, servant aux feux d’artifice, furent également contenus dans des tubes de bambou.
    Ces mêmes bambous permettaient depuis le IVe siècle avant notre ère de confectionner des roquettes, ancêtres des fusées, utilisées à des fins militaires.
    C'est sur ce modèle antique que le Capitaine le Prieur, après un séjour en Chine pendant la "révolte des Boxeurs" , "inventa" les fusées Le Prieur qui furent utilisées à grande échelle pendant la Grande Guerre, notamment pour attaquer les ballons dirigeables ou captifs.
    Ces "fusées Le Prieur" étaient embarquées sur les aéroplanes d'époque et firentpreuve d'une grande
    efficacité !
    En Chine un pétard, indispensable à toute fête, se dit encore " Bao " (bambou vert), ce qui signifie par extension exploser ou proclamer.
    De nos jours, toujours en Chine, on proclame une loi ou un décret "en la faisant exploser comme un nambou vert" (Bao) !
    Ce qui implique que le secret doit être conservé jusqu'au dernier moment et que la proclamation doit surprendre tout le monde comme le ferait l'explosion d'un pétard !
    Au début du vingtième siècle les officiers occidentaux, Le Prieur en tête, se gaussaient de l'armée chinoise qui ne souhaitant pas utiliser de munitions utilisait le "Bao !" comme substitut à la détonation.
    Le régiment qui avait crié "Bao !" le plus fort remportait la manoeuvre !
    De nos jours le soldat chinois possède encore en dotation un magnifique parapluie en bambou et toile verte et il n'est pas rare que, si il pleut, les régiments entiers défilent parapluie ouvert !

     

    Oui, je sais, ce n'est pas un parapuie militaire mais une ombrelle civile !
    Mais la toge prime sur l'épée y compris en Chine.




    Ombrelle vue de l'intérieur (Nei) on n'en voit pas le sommet (Taiji) mais la
    construction !
    Bambou et papier de soie, comme l'éventail.
    Les lanternes traditionnelles sont fabriquées suivant le même principe.

    On peut ajouter qu’il sert toujours d’oreiller (Zhu Fu Ren) et de repose bras (Jen Zhou ou Tchen Chou) ou d’éventail indispensable à tout lettré.
    Si on passe en revue les objets décoratifs, les mobiles, les jouets, les cerfs-volants, les manches de la plupart des outils et jusqu’aux voiles des jonques on imagine assez mal qu’il puisse un jour être remplacé par un autre matériau offrant un meilleur rapport qualité-prix !

     

    La symbolique du bambou dans l’art d’Extrême-Orient...


    La peinture chinoise classique reconnaît sept catégories de sujets essentiels.


    Les sujets religieux traitant du Bouddhisme et du Taoïsme ;
    les portraits d’individus célèbres ;
    les montagnes et les eaux ;
    les oiseaux et quadrupèdes ;
    les bambous ;
    les objets manufacturés (poteries) et les arbres ;
    les fleurs et les insectes.

    Le bambou, à lui seul représente donc une catégorie à part que de multiples générations d’artistes se sont évertués à traiter de manière académique ou libérale.

    Le bambou possède un symbolisme très complexe !


    Le pousse-pousse et carillon en bambou : pour réveiller le chauffeur !
    Photo G. Charles prise à la Bambouseraie du Mandarin sept 07

     

    Le symbolisme lié au bambou

    Il est tout d’abord synonyme de " provenant des Indes " (Tien Zhu) donc de Bouddhiste et demeure donc très fortement attaché à cette religion puisqu’il est souple et bienveillant.
    Son cœur est " vide " (Muxin ou Mu Shin) et représente donc la modestie...
    Laozi dans le Daodejign (Tao Te Kign de Lao Tseu) n’affirme-t-il pas qu’il convient de " Vider le cœur et de remplir le ventre " ?
    Il n’en fallait pas moins aux anciens sages pour constater que la bambou respectait un principe taoïste.
    De leur coté les Confucianistes remarquent que ses feuilles s’abaissaient avec humilité vers le sol comme pour saluer la terre et que le bambou, bien que pliant devant l’adversité, se redresse toujours.
    Il demeure vert pendant la saison hivernale, signe de pérennité et de constance.
    Le bambou, le pin et le prunier sont donc considérés comme " trois amis au cœur de l’hiver ".
    On reconnaîtra donc un ami fidèle présent pendant les difficultés comme un " bambou en hiver ".

    L’image du bambou entouré de pousses représente, de la même manière, la piété filiale, fondement de la société confucéenne.


    Les pousses de bambou : heureuse descendance !



    Un " rejeton de bambou " désignera donc depuis des millénaires un fils capable de succéder à son père.
    Sa tige, elle même, parsemée de nœuds représente, mot à mot, l’intégrité personnelle. De nombreux peintres chinois virent dans le bambou secoué par le vent le symbole de la résistance à l’envahisseur tantôt Mongol, tantôt Japonais ou Occidental !

    Utilité, modestie, sagesse, courage, amitié, piété filiale, intégrité, résistance à l’oppression ne pouvaient que motiver les artistes les plus renommés et les poètes...


    La palanche de bambou, image de force, d'humilité, d'équilibre, de souplesse
    Elle sert toujours à transporter à dos d'homme, ou de femme, de lourdes charges
    C'est aussi l'arc (Gong) sans la corde : s'entraîner, entretenir (Yin) que l'on retrouve dans le caractère Tao-Yin
    Coll. G. Charles



    De ce fait les " Sept Sages du Bosquet de Bambou " (Zhu Lin Ji Jian ou Chu Lin Chi Chien) furent les chefs de file d’une poésie et d’une littérature non conformiste de tendance taoïste.
    La " poésie de bambou " (Zhu Chi Tzu) désigne donc un style particulier décrivant les mœurs populaires.
    Mais l’artiste chinois ne s’est pas borné à reproduire ou à chanter le bambou, la matière elle-même se prête au travail.

    Des racines de bambou on confectionne des sceaux aussi recherchés que ceux en jade ainsi que des objets décoratifs.


    Un belle racine, pardon rhizome, de bambou : un beau petit dragon noir !
    Photo G. Charles prise à laBambouseraie du Madarin



    Le bambou, lui-même, sert de support à de multiples sculptures.




    Bambou et papier de soie : l'harmonie de l'éventail (Zhou San)
    Coll. G Charles



    L'éventail fermé représentela Terre (carré)
    L'éventail ouvert représente l'Etre humain (triangle)
    L'éventail en mouvement représete le Ciel (cercle)
    Carré, Triangle et Cercle s'unissent au sein du Tao !


    Il est relaté, par exemple, qu’un certain Tchou Hao, surnommé Song Liou " était très versé dans les caractères sigillaires anciens et expert en gravures de sceaux et de sculptures.
    Il parvenait (sur du bambou) à graver sur un espace de moins d’un pouce carré un paysage, des personnages, de grands bâtiments, des oiseaux et des animaux. ".
    Un autre, Tchou Yin " grava l’image d’un Lohan (disciple du Bouddha) avec un rosaire aussi fin que le cil d’un moustique "...
    Les objets précieux gravés par ces artistes, souvent des repose-bras ou des pots à pinceaux, font partie des plus belles pièces de l’art chinois.
    Par ailleurs, une technique spécifique inventée sous l’empereur Kien Long (1736 1796) consiste à utiliser la fine pellicule recouvrant le bambou comme placage sur le bois.
    On nomme cette technique Zhou Wang (Tchou Houang) : bambou jaune ou peau de bambou.
    Elle est caractéristique de certains meubles ou de certains plateaux de cette époque et est souvent confondue, y compris par de nombreux antiquaires, avec de l’écaille de tortue.
    Il est de fait que cet empereur avait une amitié particulière pour cet animal et avait souhaité que l’on puisse trouver une matière capable de remplacer l’écaille très prisée à cette époque et particulièrement par les occidentaux.
    Ce qui fut fait.
    Mais il s’agit plus d’une curiosité sans suite que d’un art à proprement parler.

     


    Plus prosaïque mais bien pratique et légère : la canne de bambou
    Shanghaï 1930 - boutique de Wang Ze Ming
    Coll. G Charles

     

    Et en plus il se mange...


    Le bambou et la cuisine chinoise...japonaise et asiatique

    Les pousses de bambou, pour beaucoup d’occidentaux, demeurent synonyme de cuisine chinoise, donc d’exotisme.


    Les fameuses pousses de bambou viennet d'être récoltées
    Les amateurs éclairés apprécieront celles-ci !

     


    De sympathiques pousses de bambou prètes à la cuisson dans un bouillon de poule noire



    Elles accompagnent donc de nombreux plats dont le porc aux pousses de bambou et aux champignons noirs demeure le chef de file incontesté dans le hit parade de la gastronomie asiatique en Occident !
    Ces pousses de bambou, issues de jeunes bambous, se présentent sous un aspect conique et se commercialisent le plus souvent en conserve ou en saumure.
    Croquantes mais non fibreuses si elles sont de bonne qualité, elles possèdent une petite saveur métallique caractéristique surtout due à la conserve !

    Ces feuilles de bambou vietnamien serviront de papillotte pour faire cuire du poulet dans du lait de coco !
    Photo prise à la Bambouseraie du Mandarin

     

    En Chine et au Vietnam elles se consomment fraîches et sont particulièrement appréciées avec les fameuses abalones qui ne sont autres que des ormeaux.


    Un simple repas mais avec des pousses de bambou fraîches !



    Elles s’utilisent également dans les soupes et servent à confectionner de multiples condiments macérés.
    Ce que l’on sait moins est que les très jeunes pousses de bambou, à peine grosses comme le petit doigt, valent leur poids d’or et sont servies lors des plus grands banquets où la plupart des occidentaux les confondent, d’ailleurs, avec des pousses de soja qui, quant à elles, ne valent pas grand chose.


    Du bambou braisé, des pousses de soja mungo, du boeuf et quelques ciboules
    Ce n'est pas un repas d'empereur mais beaucoup mieux que cela !
    L'Empereur Jianlong (Kien Long) qui se plaignait de manger des plats trop compliqués et froids aurait probablement apprécié.

    Le bambou sert également à confectionner quelques boissons fermentées et des alcools blancs réputés dans certaines régions, notamment dans le Zhe Jiang (Tche Kiang), le Foujian (Fukien) et dans l’île de Hainan.
    Au Vietnam et en Thaïlande certaines feuilles de bambou d’une espèce large servent à confectionner des papillotes de cuisson apportant une saveur très particulière à l’aliment, le plus souvent du riz gluant auquel on mélange de la viande, des légumes hachés et des épices.

     


    Le vinaigre de bambou est un remède très apprécié des Chinois en hiver mais il n'est pas encore arrivé en Occident !
    Et en plus il est délicieux !



    Le bambou est également utilisé à des fins médicales, particulièrement une résine issue de la tige du bambou tabashir femelle qui est un puissant reminéralisant le Dianzhouwang (Tian Tchou Hoang) en chinois, le tabashir en indien aussi connu comme bamboosil.
    On extrait actuellement cette résine du bambou en broyant celui-ci mais traditionnellement, suivant la pharmacopée chinoise classique, il s'agit d'une concrêtion ressemblantà un produit minéral que l'on trouve à l'intérieur de la tige.
    Elle est très utilisée en médecine classique pour chasser le Yang du méridien du coeur et les glaires (Chamfrault Tome III P. 85).
    Donc dans le traitement de nombreuses affections cardiaques.
    Cette utilisation dépasse donc, et de loin la simple indication thérapeutique occidentale de produit reminéralisant vendu, à prix d'or, en gélules.
    L'écorce de la tige agit sur le méridien de l'estomac et peut être utilisée finement broyée comme un exfoliant doux.
    De nombreux produits de beauté traditionnels, en Chine du sud et au Vietnam, utilisent cette poudre pour "rendre la peau douce comme de la soie".
    Les pousses fraîches de bambou (Zhusun ou Tchou Suen en chinois ; Takenoko en japonais ; Bup Mang en vietnamien ; Nomai en Thaï) sont de saveur douce et de nature fraîche et agissent en profondeur sur les méridiens des Poumons et de l'Estomac).




    Des pouses de bambou à la vapeur : une saveur qui peut se suffire à elle-même !
    C'est presque un dessert.

    Le fond d'artichaut peut aller se rhabiller.




    Pousses de bambou et algues : on est au Japon !
    C'est tout de même autre chose que les faux sushi industriels.

     


    Les très indispensables boîtes en bambou pour la cuisson à la vapeur des Dim Sum !
    Comment, pour un Chinois du Sud, s'en passer ?
    Rien ne remplace la saveur inimitable du bambou qui a bien servi.
    Une boite en bambou bien culottée est déjà un trèsor et un secret de cuisine.

     

    Pour en savoir plus

     

    Japanese homes and their surroundigns par Edward S. Morse éditions Tuttle. (1983)
    Réédition d’un grand classique datant de 1887... et qui ne sera jamais surpassé sur ce sujet précis. L’usage, notamment, du bambou dans la construction et l’art populaire japonais.

    Arts de la Chine par R. Soames Jenyns et William Watson Editions Office du Livre.
    L’un des rares ouvrages occidentaux, traduit par Daisy Lion-Goldschmidt, une référence à elle toute-seule, présentant les " arts mineurs " comme les émaux, les laques, les bois... et les bambous.

    Le jardin japonais par Irmtraud Schaarschmidt-Richter Editions Office du livre.
    Kolossal ouvrage sur le fameux jardin japonais... et quelques bambous en situation.
    Le Zen (... et le Shinto... ) matérialisé dans son essence fondamentale.

    Pour en voir beaucoup plus :

    La Bambouseraie Pra-France
    30140 Andiuze
    Tél 04 66 61 70 47

    L’une des plus grandes bambouseraies d’Europe...
    Nombreuses sortes de bambous dans un milieu naturel reconstitué... des bambous nains aux bambous géants de plusieurs dizaines de mètres.
    Artisanat traditionnel à base de bambou en provenance de la bambouseraie et du monde entier... Une réelle curiosité que nous envient les asiatiques et une réussite issue de plusieurs dizaines d’années d’acharnement et de travail quotidien.
    A ne manquer sous aucun prétexte lorsque l’on passe dans la région.

    Nous avons visité et nous vous recommandons

    Les Bambous du Mandarin

    Montauroux (Gorges de la Siagne - limite Var Alper maritimes)

     


    Vous êtes arrivés !

    La bambouseraie dui Mandarin : Cliquer ici

    La bambouseraie, qui fait partie d'un ensemble "Les Jardins du Tchan" a été créée il y a quelques années par Simon Crouzet avec la participation de Olivier Collin.

     


    La bambouseraie du Madarin

    Elle se situe dans la partie médiane des Gordes de la Siagne, à la limite départementale du Var et des Alpes maritimes. Elle est donc facilement accessible à partir de Cannes.

     


    Un jardin Tchan...la version chinoise du Zen japonais

    Les bambous, de nombreuses espèces, permettent la mise en valeur de jardins d'inspiration Tchan (Shan), qui est la version chinoise du Zen, et d'espaces d'inspiration taoïstes.

     


    Un ancien porche dans la bambouseraie

    Il est donc possible, grâce à des sentiers aménagés, de se promener, de méditer, de se reposer dans cette bambouseraie qui se situe à flanc de coteau, au bord de la Siagne, l'une des rivières encore sauvages réputée pour sa faune aquatique et pour sa flore spécifique.

     


    Un petit bambou géant âgé de trois semaines !
    Le bambou peut pousser de 75 cm par jour.
    On peut donc littéralement "entendre pousser le bambou"
    En collant son oreille sur un gros bambou et en le secouant paisiblement on croit entendre la pluie tomber
    On dit alors que le "bambou pleure". Il pleure pour appeler la pluie !
    "Vent dans les bambous" indique que la pluie ne va pas tarder.



    On y découvre, ainsi plusieurs espèces de bambou allant du bambou nain au bambou géant en passant par le bambou noir de l'Hymalaya ou le curieux bambou "néon" (holocrysa) dont les très fines nervures restituet une lumière qui semble provenir du bambou lui-même.


    Le fameux "bambou-néon" (holocrysa) semble presque fluorescent.
    La lumière semble énaner de l'intérieur de la tige, phénomène que l'on retrouve dans certains jades, dans certaines laques, dans certaines perles et dans les eaux du Fleuve Jaune (fleuve aux sables d'or).
    C'est le symbole de la sagesse et d'une "douce lueur provenant de l'intérieur" comme l'évoque le chapitre XV du Daodejing (Tao Te King) avec la notion, toujours mal comprise, de "turbide" (Zhuo) qui s'oppose à limpide (Qing).

     

    Sans oublier des bambous "panthères" qui présentent l'apparence d'un camouflage militaire parfaitement adapté à la jungle, des bambous dont les feuilles sojnt utilisées en Extrême-Orient pour la cuisson des aliments en papillotes, des bambous d'Hiroshima aux feuiles si particulières et uniques de par leur dessins assymétriques.


    Le bambou noir, presque violet, très utilisé en décoration des objets chinois évoque le Shanghai des années 30 !




    Le bambou-panthère camouflé à la Rambo évoque la jungle du Vietnam !

     


    Le paisible bambou de l'Himalaya, par contre, incite à la méditation


    Les magnifiques feuilles, pas une se ressembleà une autre, du bambou d'Hiroshima

     


    Le bambou du Bouddha, une curieuse déformation très esthétique !

     


    Le bambou bicolore est presque un bambou carré !

     


    Une carpe Koï Yin/Yang en bordure d'un bassin
    Les premières représentations symboliques du Taiji représentaient deux poissons enlaçés.

     


    Le bambou est normalement droit (Zheng) : d'ou l'expression Zhou Zheng : droit comme un bambou !
    Mais il peut aussi être courbe ! "La règle est droite, la vie est courbe !" disent les Chinois.
    Et ils ajoutent généralement vis à vis des Occidentaux "Les paroles trop carrées ou pointues blessent les oreilles qui sont rondes, arondissez vos paroles et tout ira déjà mieux !"
    En gros : "ne nous fâchons pas pour si peu !"

     


    De l'eau, du bambou, un bouddha n'est pas l'image de la sérènité ?
    "Une grenouille. Un vieil étang. Plouf ! Quel vacarme !"
    Poème Koan de Basho.



    La visite peut être autonome ou guidée.
    C'est aussi divers instruments de bambous, fontaines vbasculantes, petits ponts, canalisations, mobiliser d'extérieur ainsi qu'un boutique proposant un artisanat de bambou.
    En été les Jardins du Tchan proposent également la possibilité de découvrir les bienfaits du massage chinois (An Mo ou Ngan Mo) ou japonais Shiatsu.

    Il est possible, bien évidemment, d'acheter des plans et de se faire utilement conseiller sur le choix du bambou idéal à votre terrain et à votre environnement.

    http://jardindutchan.free.fr/topic/index.html

    http://jardindutchan.free.fr/bambouseraie/index.html

      

    sources SUPER BLOG - http://www.tao-yin.com/acupuncture/phytotherapie_bambou.html


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    Au XIXe siècle, cette petite ville devient le plus grand centre bancaire de Chine. Elle ne saura pourtant pas s'adapter à la modernisation économique amorcée en 1860.

     

    Son patrimoine architectural témoigne d'une gloire passée.

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    Longtemps délaissée des circuits touristiques, la ville, classée au Patrimoine mondial par l'Unesco en 1997, révèle une architecture et un pan de l'histoire chinoise assez peu connue, celle des marchands et banquiers du Shanxi.

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    Du XVe au XIXe siècle, Pingyao est un des pôles du commerce et de la banque. Célèbres sous le nom de Jin shang (marchands du Shanxi), ou encore Shanxi piaohao (banquiers du Shanxi), trois communautés de marchands-banquiers coexistent dans la province, celles de Taigu, du district de Qi et de Pingyao, les plus anciennes.

     

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    La plus vieille banque de Chine

     

    Si les fortunes les plus spectaculaires se développent au XIXe siècle, la base de ces activités monétaires lucratives est posée dès la dynastie des Ming entre le XVe et le XVIIe siècle.

     

    Le développement du commerce au Shanxi provient d'accords passés entre le gouvernement impérial et des particuliers pour l'approvisionnement des troupes militaires aux frontières septentrionales.

     

     

     

    En effet, peu de temps après la reconquête du territoire sur la dynastie mongole des Yuan, les dirigeants Ming décident d'installer des colonies militaires chargées de défendre le pays contre les incursions des Mongols. Celles-ci s'implantent, entre autres, au Shaanxi (régions de Suide et Yulin) et au Shanxi (régions de Datong et de Taiyuan).

     

    Leur approvisionnement, en grain notamment, coûte fort cher au gouvernement impérial.

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    C'est pourquoi l'Etat s'en remet à des marchands locaux qui reçoivent en échange des licences d'exploitation d'une partie du monopole national sur le sel.

     

     

     

    Après avoir livré grains et autres denrées, ces marchands obtiennent un billet qui leur permet de retirer une certaine quantité de sel des mines se trouvant sur la côte sud-est. Ils peuvent ensuite le revendre dans des marchés officiels avec un bénéfice substantiel.

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    Ce système assez simple les transforme rapidement

    en « colonies de marchands » (shangtun), qui pratiquent la mise en culture des terres par des travailleurs à gages afin de produire sur place le grain des garnisons.

     

    La contrepartie de la part de l'Etat est toujours d'octroyer des licences. Ces colonies se mettent petit à petit en place à partir de l'ère Xuande (1426-1435), et sont très rentables pour les marchands.

     

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    Vers 1450, les colonies militaires sont progressivement abandonnées. Le système du « grain contre sel » devenant l'unique manière d'approvisionner les frontières, les prix ne cessent de grimper.

      

    A la fin du XIVe siècle, la plupart des transactions s'opèrent en nature, et l'essentiel des ressources de l'Etat provient de l'impôt en grain. Dès le début du XVe siècle, l'usage des lingots d'argent commence à s'imposer dans les régions côtières du sud et de l'est du pays. La pression est si forte que l'administration accepte progressivement les paiements en argent pour les tributs des provinces en 1465, pour les impôts des producteurs de sel en 1475 et en échange des corvées des artisans à partir de la fin du XVe siècle.

     

    De la même façon, dans le système d'échange de sel, les transactions ont lieu à partir de 1492, non plus en grain mais en lingots d'argent. A partir de cette période les marchands du Nord commencent à s'installer dans d'autres régions pour y développer d'autres activités commerciales. Ils fondent des comptoirs jusque dans les zones limitrophes de la Chine : c'est ainsi qu'en 1727 ils sont signalés en Mongolie et aux frontières de la Sibérie où les trafics de fourrures et de tapis contre des briques de thé et des soieries sont florissants. La signature du traité sino-russe de 1792, leur ouvre la porte d'un immense territoire à travers la ville de Kratcha, où se concentrent les comptoirs.

     

    Ces activités se développent durant la période féconde et stable des ères Kangxi (1662-1723) et Qianlong (1736-1796) de la dynastie des Qing. A cette époque, les flux financiers augmentent considérablement. Les marchands du Shanxi participent à cette prospérité et à la mise en place progressive d'un marché intérieur et extérieur chinois. Ainsi se répandent des proverbes tels que : « Partout où il y a des moineaux, il y a des marchands du Shanxi. » A la fin du XVIIIe siècle, certains d'entre eux commencent à s'intéresser aux boutiques de change et de crédit. Ce sont les fameuses « banques du Shanxi » qui feront la prospérité de Pingyao. Leur apogée se situe au XIXe siècle. A cette époque, quarante-trois des cinquante et un piaohao (boutique de moyens de paiement) du pays appartiennent à des personnalités originaires du Shanxi et vingt-trois d'entre elles ont leur maison mère à Pingyao.

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    La plus ancienne - peut-être celle qui inventa le système - est la Rishengchang (Prospérité et Soleil levant), ouverte sans doute entre 1821 et 1838. A l'origine, au milieu du XVIIIe siècle, c'est une maison de commerce spécialisée dans les colorants et les pigments. Son fondateur, un certain Li Zhenghua, installe la maison mère à Pingyao et ouvre des antennes d'abord à Pékin, puis dans certaines provinces du sud du pays. Les risques liés aux transports de fonds entre les localités et les coûts des sociétés de protection des transferts poussent le directeur, Lei Lütai, à mettre en place un système de billets de crédit qui peuvent être honorés dans les différentes succursales de la compagnie. Bientôt, d'autres marchands de Pingyao demandent à bénéficier de ce service, qui devient indépendant de la compagnie de colorants pour devenir la première banque de Chine.

     

    La Rishengchang prospère rapidement. En 1850, il existe dix-huit succursales dans tout le pays et cinq nouvelles sont ouvertes en 1886. La ville de Pékin, à elle seule, en compte quatorze. D'autres marchands du Shanxi suivent ou accompagnent cet exemple. Ils abandonnent leur commerce de soieries ou de thé pour se lancer dans la banque et l'on voit, progressivement, certains se lancer directement, sans l'appui préalable d'un commerce. Avant 1850, dix maisons se partagent l'activité mais leur nombre ne cesse d'augmenter : quatorze en 1861 et jusqu'à trente en 1883. En 1900, on compte des succursales de banques du Shanxi dans près d'une centaine de villes de Chine et de l'étranger : principalement en Corée, au Japon, en Mongolie et jusqu'en Russie.

      

      

     

     

      

      

    Les clients, dans leur majorité, sont des particuliers. Mais les banques du Shanxi travaillent également avec l'Etat chinois. En effet, à partir des années 1860, elles sont chargées de récolter une partie des impôts provinciaux et de les faire parvenir à Pékin. Plusieurs révoltes internes, comme celles des Taiping (1850-1863), rendent en effet la circulation des fonds très dangereuse et aléatoire. En 1861, sur les sept millions de taels attendus, l'Etat n'en reçoit qu'un seul. Il autorise les autorités provinciales à faire appel aux banquiers du Shanxi, dont la réputation de sérieux est déjà bien établie.

      

      

    Entre 1872 et 1893, ils acheminent 30 % de ces impôts au trésor central. Une partie des fonds gouvernementaux est déposée dans les piaohao afin d'être utilisée par les autorités provinciales. Cette proximité avec le pouvoir permet aux banquiers du Shanxi de développer leur activité de banque commerciale à plus grande échelle : prêts aux gouvernements locaux, émissions de billets, financements divers, etc. Il arrive que les piaohao fassent appel aux capitaux dormants d'autres banques pour investir dans de petites activités.

     

    La solidité financière acquise par les marchands du Shanxi depuis les XVe-XVIIe siècles leur permet de se lancer dans cette activité bancaire là où d'autres, à la même époque, auraient sans doute échoué.

     

    L'ancienneté des maisons de commerce et leurs réseaux très solides participent sans doute à cette réussite.

     

    Les activités de billet au porteur ou de lettres de change existaient avant les banques du Shanxi. Utilisés depuis la dynastie des Tang (618-907), des documents gouvernementaux, les feiqian (monnaie volante), permettent de prélever la somme indiquée dans n'importe quel trésor provincial.

      

     

      

      

    Afin de faciliter les échanges, des boutiques de change font leur apparition à Pékin vers la fin du XVIIe siècle. Celles-ci, dans un premier temps, honorent les lettres de crédit puis elles s'adaptent aux différences entre les marchés du nord de la Chine, utilisant de la monnaie de papier, et les provinces de l'Est et du Sud, ne jurant que par les piastres d'argent. Des boutiques de change apparaissent à Shanghai dès les années 1775-1780 et dans les autres provinces à la même période. L'habitude de manipuler de l'argent liquide, de se servir de billets de change et de crédit leur permet de se diversifier assez aisément tout en restant dans une activité connue.

     

     

     

    De très vieux billets de banque chinois

     

    De plus, dès la fin du XVIIe siècle, certains marchands se laissent tenter par des activités d'usure et d'hypothèque à haut rendement financier. En 1664, alors que plus de vingt mille monts-de-piété existent en Chine, près de quatre mille sept cent appartiendraient à des marchands du Shanxi, leur permettant ainsi de disposer de capitaux supplémentaires.

    Le développement des marchés intérieurs et des échanges de marchandises durant la période Qing, l'amélioration des réseaux routiers ainsi que la stabilité nationale participent grandement à l'émergence et au développement des piaohao au milieu du XVIIIe siècle.

     

      

      

    Le monopole de la province du Shanxi et de Pingyao ne se trouve amoindri qu'à la toute fin du XIXe siècle, lorsque certaines boutiques de change du sud de la Chine commencent à ouvrir des succursales hors de leur province : le Zhejiang à partir de l'ère Tongzhi (1862-1875), le Yunnan et le Jiangsu (1883), puis plus tard le Jiangnan. Malgré tout, le Shanxi reste prédominant dans le secteur des transactions financières. Dans les années 1910, quarante-neuf des soixante piaohao appartiennent à ses natifs.

     

    A la fin du XIXe siècle, le marché financier chinois est contrôlé par trois institutions différentes, chacune spécialisée dans un secteur. Les piaohao de Pingyao et du Shanxi contrôlent les transferts de fonds domestiques ; les banques locales ont le monopole des créances du marché intérieur chinois ; les banques étrangères, celui des ports ouverts et concessions et celui du financement de l'import-export.

     

    Progressivement, la situation évolue. En 1897, l'Imperial Bank of China, première banque moderne de Chine, est inaugurée à Shanghai. Sa création est rendue nécessaire par l'évolution des besoins d'investissements industriels que connaît le pays et que les institutionsexistantes ne peuvent satisfaire. En effet, alors que la Chine est confrontée aux crises militaires avec les pays occidentaux, des réflexions au plus haut niveau de l'Etat sont menées pour moderniser l'économie chinoise.

     

    Dès les années 1860, un mouvement appelé Yangwu, ou « mouvement des idées à l'occidentale », est initié par des officiels. Des arsenaux et des chantiers navals sont créés. Dans les années 1870, un nouvel élan est donné à la création d'entreprises par des entrepreneurs privés chinois qui cherchent à investir dans des manufactures, des lignes de chemin de fer, etc. La situation financière de l'Etat central ne permet pas de débloquer des fonds : des crises monétaires (fuites d'argent, choix de l'étalon argent et non or), des crises intérieures et les indemnités pour les deux guerres de l'Opium (1839-1842 et 1858-1860) et autres traités internationaux, rendent impossibles des financements de ce type.

     

    Les piaohao ne répondent pas non plus aux nouveaux besoins de ces entrepreneurs privés. Leur problème tient notamment à leur taille limitée : la plupart appartiennent à un propriétaire unique ou à une association de propriétaires. Leurs capitaux sont limités et dispersés dans les succursales du pays. De plus, basés à Pingyao au Shanxi, les banquiers ne sont pas au contact des centres économiques du Sud et ne sentent pas l'évolution du pays qui entretient des relations avec les compagnies étrangères des ports ouverts. Enfin, ces banques du Shanxi et de Pingyao, peut-être plus conservatrices, n'investissent pas dans les projets industriels.

     

    La banque Rishengchang de Pingyao fait faillite en 1914 après quatre-vingt-dix ans d'existence. Les autres banques de la ville subissent le même sort ou déménagent. Pingyao tombe lentement dans un sommeil profond. La petite cité, difficile d'accès, n'est plus adaptée aux évolutions de l'économie chinoise du XXe siècle. C'est, paradoxalement, ce qui sauve la cité des bouleversements architecturaux modernes et nous permet aujourd'hui de visiter un ensemble resté quasi intact d'entrepôts, de maisons de commerce et de prêt, de banques et de propriétés particulières. Phénomène assez rare pour justifier son classement au Patrimoine mondial de l'Unesco.

     

      

      

    D'après un article de : www.historia.fr

      

      

     


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    Pendant plus de 1 000 ans, les mères chinoises ont enveloppé les pieds de leurs filles de bandages serrés afin de les rendre aussi petits que possible. Cette mode a fait son apparition en Chine en l’an 950 de notre ère.


    pieds bandes Chine



    Prendre son pied


    A l’origine c’était une coutume des courtisanes de la cour impériale qui gagna progressivement toutes les classes sociales. Favorisée par l’éducation chinoise, où la soumission et le conformisme social sont très importants, cette tradition se perpétua de génération en génération.

    pieds bandes Chinois





    Le bonheur est dans le pied

    Les chinois sont alors persuadés que de cette atrophie dépend le prestige de la famille. A leurs yeux, une jeune fille qui n’a pas de petits pieds ne pourra jamais trouver un mari qui fasse honneur à sa famille.
    La taille du pied, avec les petits souliers deviennent un véritable critère de beauté.


    pieds bandes Chinois






    Podophiles chinois


    Le pied en Chine, est la partie du corps la plus sensuelle. Comme peuvent en témoigner les manuels érotiques chinois qui cataloguaient toutes les manières possibles d'utiliser les pieds bandés, considérés comme des zones érogènes. On peut également y voir un moyen de restreindre la liberté des femmes car, devenues adultes, leur démarche ne pouvait être que lente et difficile.

    pieds mutiles Chine





     

    Il est évident que ce n’était pas le pied pour les jeunes filles. Non seulement étaient-elles privées de leur liberté de mouvement, mais elles devaient aussi subir d'atroces douleurs.

    Les édits impériaux de 1902 interdisent la déformation des pieds. C’est alors un grand pas pour la condition des femmes chinoises... Mais, il faudra attendre 1911 et la naissance de la République pour que des mesures efficaces soient prises. Aujourd’hui il est très rares de rencontrer une femmes à petits pieds, ou alors c’est tout à fait naturel.... 

     

      

      

      

    Via Dinosoria


  • La résistance vietnamienne sous l'occupation française

     

    Parmi les révoltes vietnamiennes contre les Français, celle de Dê Tham fut une des plus marquantes et aussi une des rares révoltes dont on peut retrouver la trace sur les cartes postales d'époque.

    Après la signature des accords de protectorat au Tonkin en 1883, le Roi du Vietnam appela le peuple à se soulever contre les Français. Le -Dôc (Général) TRUONG Van Tham répondit à cet appel en se soulevant contre les envahisseurs : on l'appela alors Dê Tham. Il réussit à contrôler plusieurs régions, l'armée française essuyant de nombreux échecs face à ce héros.

    En 1894, les Français signèrent un accord de paix avec De Tham en lui cédant 22 villages dans la région de Yên Thê, De Tham établit alors son Q.G. à Cho Go. Le peuple vietnamien le surnomma alors "Le Tigre Sacré de Yên Thê". Mais deux ans plus tard De Tham déchira l'acte de paix pour reprendre le combat. En 1898, l'armée française négocia encore avec De Tham en lui accordant plus de privilèges. De Tham vécut en paix jusqu'en 1905 (d'où ces photos en famille !) puis se révolta à nouveau.

    En 1908, De Tham décida de frapper un grand coup : il voulut s'emparer de Hanoi. Avec la complicité des cuisiniers, il organisa l'empoisonnement de 200 soldats français (à la poudre datura), défenseurs de la Citadelle de Hanoi, mais la dose n'étant pas assez forte, les soldats français furent pris seulement de malaise et l'opération fut stoppée.

    Au début de l'année 1909, l'armée française décida une action de grande envergure : investir Cho Go, le Q.G. de De-Tham. Ce dernier, vaincu, alla se cacher dans les forêts. Les Français mirent alors la tête de De Tham à prix : 25.000 piastres mort ou vif. Trois aventuriers chinois, appâtés par le gain, firent semblant de se joindre à De Tham pour le décapiter pendant son sommeil le 18 mars 1913, mettant ainsi fin à un conflit qui aura duré un quart de siècle.

    (Cliquer sur l'image pour l'agrandir puis cliquer sur le bouton "Précédente" (ou "Back") du navigateur pour revenir à cet écran)

     

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    Le héros Dê Tham (entre 1898 et 1905)

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    Dê Tham et ses petits enfants (entre 1898 et 1905)

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    Les camarades de Dê Tham (entre 1898 et 1905)

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    Les camarades de Dê Tham

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    Les entourages de Dê Tham avant leur mise en arrestation

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    L'arrestation de la famille du beau-père de De Tham

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    Transport du beau-père de De Tham

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    Arrestation de Thi Nho, 3è femme de De Tham

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    The Mui, 2è femme de Ca Rinh (fils adoptif de De Tham)

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    Arrestation de The Mui

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    Yen The, deux prisonniers, 1911

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    Le héros Ba Bieu, bras droit de De Tham (entre 1898 et 1905)

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    Pagode des Serments de Dê Tham

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    Un partisan de Dê Tham et son gendre Quynh se rendent

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    Cho Go, repaire de De Tham

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    Un fortin du Dê Tham

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    L'intérieur du fortin

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    L'intérieur du fortin

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    Un poste militaire français dans la région de Yên Thê

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    Les tranchées des militaires français pour se protéger contre Dê Tham

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    Construction d'un poste militaire français dans la région de Yên Thê

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    Groupe militaire français dans la région de Yên Thê

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    Transport d'un mort (1909)

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    Mise en bière d'un soldat français (1909)

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    Transport d'un blessé (1909)

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    Un blessé (1909)

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    Yen The, cusine en plein vent

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    Yen The, groupe de Marsouins au poste de Mo Trang

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    Yen The, escorte d'un convoi dans la forêt

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    Yen The, patrouille de partisans

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    Le Khâm-Sai Lê Hoàn, vieil ennemi de Dê Tham

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    Le groupe de partisants Mans de Pham Que Thang

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    L'interrogatoire d'un partisan de Dê Tham

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    Les prisonniers

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    Un prisonnier

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    Les prisonniers sur le quai du port Alger à destination du bagne de la Guyane

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    Les prisonniers débarquent à Alger

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    L'exécution des partisans de Dê Tham (1908)

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    Les têtes tranchées des partisans de Dê Tham

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    La tête tranchée d'un partisan de Dê Tham

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    L'affaire "Empoisonneuse" (1908) dau-doc2(1908).jpg (63919 octets)

    Les prisonniers de l'affaire (1908)

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    L'exécution des condamnés (1908) dans l'affaire

    dau-doc3(1908).jpg (81635 octets)

    Les têtes tranchées des condamnés (1908)

    L'affaire Ba Dinh (1887)

    (Phan Dinh Phung - Dinh Cong Trang)

    . tonkin_NinhBinh_hommes_captures.jpg (167174 octets)

    Les prisonniers capturés

    tonkin_NinhBinh_femmes_yenthe_capturees.jpg (174719 octets)

    Les prisonnières capturées

    .
    L'affaire ???

    SOURCES /

    http://nguyentl.free.fr/

    html/photo_resistance_fr.htm

    phuc_yen_9_1909.jpg (58238 octets)

    Phuc Yên (9-1909)

      

      

     

    . indochine_Doi_Van.jpg (162027 octets)

    Doi Van (1888) ?


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    L'INCONTOURBABLE CITE INTERDITE




    La Cité Interdite est le plus impressionnant palais impérial préservé dans le monde, comprenant les trésors cachés de la civilisation chinoise.

    La splendide architecture de la Cité Interdite représente l’essence et l’aboutissement de réalisations architecturales traditionnelles chinoises phénoménales.

    En 1961, la Cité interdite a été répertorié comme l’un des monuments historiques des plus importants selon le gouvernement central chinois et, en 1987, elle a été listé au patrimoine culturel mondial par l’UNESCO. Le Musée du Palais est un trésor éternel rassemblant des vestiges historiques et culturels chinois inédits.

    Il est reconnu comme l’un des cinq plus importants palais dans le monde (les quatre autres étant le château de Versailles en France, le Palais de Buckingham au Royaume-Uni, la Maison Blanche aux Etats-Unis et le Kremlin en Russie).

    La Cité Interdite, située en plein cœur de Pékin, fût l’habitation de 24 empereurs des dynasties Ming (1368-1644) et Qing (1644-1911). La construction du grand palais avait été ordonnée par l’empereur Yongle de la dynastie Ming (1406), et s’est achevée en 1420. Dans l’ancienne Chine, l’empereur était considéré comme «  le fils du Ciel », et possédait donc le pouvoir suprême du ciel, faisant le lien entre terre et cieux.

    Ce temple divin porte ce nom car un tel endroit était bien sûr interdit aux classes populaires. Initialement, la cité avait été appelé Zijin Cheng («Cité Pourpre Interdite») mais dans la Chine moderne, celui-ci est désormais appelé Gugong (« l’Ancien Palais »).

    La Cité Interdite couvre une superficie d’environ 72 hectares, composé de 90 palais et de cours, 980 bâtiments et 8 704 chambres.

    beijing forbidden city L’incontournable Cité Interdite

    Les touristes ne doivent pas manquer cette merveille mondiale. Mais il est conseillé d’éviter de réserver un hôtel aux alentours, qui ressemble plus souvent un hôtel Disneyland Paris qu’un hébergement de qualité et de confort. Il est préférable de choisir un logement plus éloigné des attractions touristiques.

    Enfin, dans le but de sécuriser la cité interdite, ce monument sublime est entouré d’un mur de 10 mètres de haut, d’une circonférence de 3 kms. À chaque coin, un guet se loge dans cette forteresse tel une tour d’ivoire inaccessible.


    sources : http://www.chine-chinois.com/guide-chine/bejing-pekin/l%E2%80%99incontournable-cite-interdite





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    La Cité Interdite a longtemps été l’objet de nombreux fantasmes de la part des Occidentaux, qui, intrigués par les évènements qui se déroulaient au-delà de la Porte du Midi, ont entretenu les rumeurs les plus folles.

    Lorsqu’en 1919, Reginald F. Johnston est nommé précepteur du jeune empereur Puyi ; nonobstant le fait qu’il soit le premier « étranger » à obtenir ce poste ; il entame le récit de son séjour dans la Cité Interdite : Au coeur de la Cité Interdite, publié en 1934. Cet ouvrage, unique en son genre, dévoile au grand jour le fonctionnement d’une cour d’un autre temps, soumise aux rites centenaires qui la rythment, mais aussi une cour qui subit de plein fouet les mutations de son temps.

     

     

    Le 12 Février 1912, Puyi abdique pour la première fois (il abdiquera une seconde fois en 1917 après une restauration de 10 jours), laissant place à la République de Chine. Cette dernière, soucieuse de ne pas s’aliéner une frange de la population toujours favorable aux Qing, propose à l’Empereur les « Articles veillant au traitement favorable de l’Empereur après son abdication » : Puyi conserve son titre d’Empereur (mais ne gouverne plus), il a le droit de rester dans la Cité Interdite (seulement dans la cour intérieure), une rente lui est versée par l’état. De fait, la vie dans la cité ne change pas : Puyi, entouré d’eunuques et de servants, est à la fois prisonnier du cérémonial, mais aussi des murs de la Cité Interdite.

     

    Durant cette période, les précepteurs et les eunuques chargés de son éducation vont lui raconter les légendes chinoises et mandchoues, qui font de lui le fils du Dragon, élu des dieux et propriétaire du Mandat Céleste lui donnant le droit de régner sur l’Empire du Milieu. Cependant, après un certain temps, la Cour juge nécessaire que l’Empereur soit initié aux choses du monde, et notamment l’anglais. C’est pourquoi elle signe un accord avec les représentants du gouvernement britannique en Chine pour que ces derniers envoient à la Cour un lettré, qui sera chargé de l’enseignement de la langue et de la culture anglaise auprès de l’Empereur. Mais celui qui devait à l’origine n’être qu’un simple professeur de langues va vite s’imposer comme le tuteur et le conseiller de Puyi.

    Avant d’arriver en Chine, Réginald Johnston a étudié à l’université d’Édimbourg et d’Oxford. En 1898, il est envoyé à Hong-Kong travailler dans les services coloniaux, puis à Weihaiwei. C’est durant ce long séjour en Chine qu’il apprend le mandarin (qu’il parle couramment), et qu’il commence à s’intéresser à l’histoire de la Chine et à sa poésie. Il est donc un candidat tout désigné pour être envoyé auprès de Pékin par les plénipotentiaires britanniques.


    Son ouvrage commence avant son arrivé à la Cité Interdite, où il relate ses connaissances de la maison impériale mandchoue et la rencontre qu’il a vécu avec le père de Puyi avant son intronisation comme précepteur. Il le continuera même après la fin de sa mission, en 1924, donnant son point de vue sur la situation de la Chine des années 20-30.

    On découvre dans cet ouvrage un certain sentiment d’émerveillement de la part de Réginald Johnston, qui, on le voit au fil de la lecture, s’attache à la Cour Impériale, et notamment à la personne de l’empereur. On peut aussi voir l’influence bénéfique qu’il a sur le dernier des Qing : il réussit à le convaincre d’abandonner certaines traditions sur-années (comme le port de la natte), le détache de l’influence malsaine des nombreux eunuques de la cour (notamment après l’incendie du Palais de la Prospérité Réciproque, attribué aux eunuques qui ont ainsi voulu détruire les preuves des vols qu’ils commettaient), il l’initie à la politique internationale et à l’histoire du monde. Sous son influence, Puyi choisira même le nom de règne de Henry, comme les rois britanniques le faisaient à une époque.

     

     

    Le récit de Réginald Johnston est d’autant plus précieux qu’il nous montre, avec un regard extérieur, le fonctionnement de la Cour Impériale, qui n’a pas changé depuis des centaines d’années, ni même avec l’abdication de l’Empereur. On y voit alors que la Cour est cloisonnée, voir emmurée dans ses traditions, qui lui interdissent toute réaction spontanée, et qui explique comment la dynastie Mandchoue a pu se laisser déborder par les évènements qui ont conduit à sa chute.

    En 1924, Puyi est forcé de quitter la Cité Interdite et de se réfugier dans le palais de son père. C’est là que s’arrête la mission de Réginald Johnson, qui continuera à entretenir une grande amitié avec l’Empereur. Il le verra une dernière fois en 1930, avant son retour en Angleterre. Grand admirateur de la Chine, l’écossais plantera lui-même et aménagera un jardin chinois sur son domaine, où flotte jusqu’à sa mort le drapeau au dragon de la dynastie Qing.

    Pour ceux qui comme moi s’intéressent donc à cette époque troublée de la Chine et notamment à Puyi, je conseille fortement le livre de R.Johnston (disponible sur Amazon), ainsi que le film de Bernardo Bertolucci : Le Dernier Empereur, sorti en 1987, avec un magistral Peter O’Toole dans le rôle de Réginald Johnston.

     

    SOURCES et LIEN -

    http://www.chine-chinois.com/medias-chine/lire-la-chine/au-coeur-de-la-cite-interdite-un-ecossais-a-la-cour-de-puyi

      

      

      

     


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       Ne nous méprenons pas. Il est hors de question que je vous raconte ces quelques heures passées dans cet endroit gigantesque qui est patrimoine culturel de l'UNESCO. De toutes façons, les sites internet consacrés à la Cité Interdite sont pléthores... Je vais donc vous raconter et vous montrer seulement quelques petits trucs, histoire de vous mettre l'eau à la bouche.

      

    Déjà, c'est GRAND! OK,

      

    on le savait déjà, mais être sur place nous rend encore plus petits. C'est extrêmement impressionnant.

       Nous sommes rentrés par le Sud, par la Porte de la Paix Céleste : Tienanmen.

      

    Celle-ci arbore, bien-sûr, le portrait de Mao. De magnifiques ponts sculptés permettent de l'atteindre. Ensuite, on rentre dedans.

     

     

      

      

    Eh oui, ça a beau s'appeler une "porte", c'est super épais!!. Ensuite, on peut se faire une belle ballade avant d'arriver aux caisses; le droit d'entrée simple n'est pas cher: 40 RMB hors-saison. Il est possible de se procurer des audio-guides (pas pour cette fois, on est là juste pour regarder...). Je peux me le permetre, y'aura d'autres occasions, gnark gnark!

     

     

      

      

    Des ponts, des escaliers, des portes, des palais gardés par des lions de bronze...

      

    De quoi impressionner les gens qui sortent de leur campagne comme moi.

     

     

    Et ce n'est pas que de la façade! Regardez plutôt les plafonds:

     

     

      

    Remarquable, non?

     

    En bas de chaque édifice, on peut trouver une énorme jarre, à l'origine remplie d'eau, pour éteindre les incendies, comme tout est en bois... (Vous pouvez voir aussi que quelques bâtiments sont en cours de restauration; et je ne vous ai pas montré celui qui est desossé!!. )

     

     

       

      

      

    Il est possible d'observer l'intérieur de certains palais: ici, le trône de l'Empereur... ('faut jouer des coudes!). Celui-ci est ouvert, mais d'autres vestiges sont protégés par des vitres; pas facile de prende de belles photos...


      même pas peur!!!

    Voici un exemple d'ornementation en bordure de toit:

     

       Là, vous vous dîtes sûrement: 'Il se la joue trop'.

       OK, c'est facile de se repérer dan la partie centrale, mais au niveau des jardins, on arrive à tout un labyrinthe de petites ruelles -forts jolies au demeurant, ma partie préférée car plus intimiste-, mais dans lesquelles on est très vite perdu!

     

     

      

       Au hasard des ruelles, on peut tomber sur des expositions en plusieurs actes (et donc plusieurs maisons!!) cocernant Pu Yi (le dernier Empereur) et Cixi (celle qui le précéda, et qui causa la chute de l'Empire du Milieu). 

      

    A voir : les lunettes et le sceau impérial, des qualigraphies des arbres généalogiques, quelques contextes historiques, c'est pas mal fait...


     

       Et on arrête ici pour aujourd'hui la visite de la Cité Interdite, avec en prime, un défilé de militaires saluant le drapeau national...

     

     

     

    Au revoir, à bientôt...

     

     

    sources : superbe blog - http://zhongguovince.over-blog.com/article-1751299.html

     

     

     


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    Pour apprécier cette vidéo - cliquer sur le logo central de DEEZER - colonne de gauche, en bas, le fond musical du blog sera supprimé.


    De la famille régnante Mandchou Aisin-Gioro était le dernier Empereur de Chine entre 1908 et 1924, le douzième empereur de la dynastie Qing à régner sur la chine.

    Il a été marié à l’impératrice Gobulo Wan Rong à la suggestion de l’impératrice concubine Duan Kang. Plus tard entre 1934 et 1945, il a été l’empereur Kangde de Mandchoukouo. Dans la République populaire de Chine, il a été membre de la Conférence consultative politique du peuple chinois de 1964 jusqu’à sa mort en 1967 sous le nom chinois Aixinjuelo Puyi. Son abdication a été le symbole de la fin d’une longue ère en Chine, Xuantong est largement connu comme le « dernier Empereur ».

    Ancêtre du côté de son père
    L’arrière-grand-père de Puyi était l’empereur de Daoguang (1820-1850), qui a été succédé par son quatrième fils, qui est devenu l’empereur de Xianfeng.

    Le grand-père paternel était le 1er prince Chun (1840-1891) qui a été lui-même un fils d’empereur Daoguang et un jeune demi-frère d’empereur Xianfeng, mais pas le prochain dans la lignée après Xianfeng (le 1er prince Chun a eu des demi-frères plus âgés qui étaient plus proches de l’âge de Xianfeng). Xianfeng a été succédé par son seul fils, qui est devenu l’empereur Tongzhi (1861-1875). Tongzhi est mort sans avoir de fils et a été succédé par l’empereur Guangxu (1875-1908), le fils du 1er prince Chun et son épouse, qui était la plus jeune sœur de l’impératrice Cixi Guangxu est mort sans héritier.

    Puyi, qui a succédé à Guangxu, était le fils le plus âgé du 2e prince Chun (1883-1951), qui était le fils du 1er prince Chun et de sa deuxième concubine, Madame Lingiya (1866-1925). Celle-ci était bonne au manoir du 1er prince Chun dont le nom chinois original était Liu ; celui-ci a été changé en Lingiya, un nom du clan Mandchou quand elle est devenue Mandchou. Le 2e prince Chun était, donc, le plus jeune demi-frère de l’empereur Guangxu et le premier frère dans la lignée après Guangxu.

    Puyi était dans une branche de la famille impériale lié étroitement à Cixi, qui était elle-même Mandchou du clan de Yehe-Nara (la famille impériale était le clan Aisin-Gioro). Cixi maria la fille de son frère à son neveu Guangxu, qui est devenu, après la mort de Guangxu et de Cixi, Longyu, l’impératrice (1863-1913).

    Il est intéressant de noter que le frère le moins connu de Puyi, Pu Xuezhai, est un important maître de l’instrument traditionnel musical Guqin.

    Empereur de Chine de 1908- 1924
    Choisi par l’impératrice Cixi alors qu’elle était sur son lit de mort, Puyi est monté sur le trône à l’âge de 2 ans et 10 mois en décembre 1908 suivant la mort de son oncle, le 14 novembre. Son père, le 2e prince Chun, a servi comme régent jusqu’au 6 décembre 1911 quand l’impératrice Longyu a succédé face à la révolution de Xinhai.

    L’impératrice Longyu a signé « l’acte d’abdication de l’empereur du grand Qin, le 12 février 1912, suivant la révolution de Xinhai, dans une affaire établie par Yuan Shikai avec la cour impériale à Pékin et les républicains dans le sud de la Chine : par les « articles de traitement favorable de l’empereur du grand Qing après son abdication » a signé avec la Nouvelle République de Chine. Puyi devait maintenir son titre impérial et être traité par le gouvernement de la Chine avec le protocole attaché à un monarque étranger. Ceci était similaire aux lois de garantie d’Italie (1870) qui accordaient au Pape certains honneurs et privilèges similaires à ceux appréciés par le roi d’Italie. On lui a permis à lui et la cour impériale de rester dans la moitié nord de la ville interdite (les appartements privés) ainsi que dans le Palais d’été. Un subside annuel de 4 millions de dollars a été accordé par la République à la maison impériale, bien qu’elle n’ait jamais été entièrement payée et ait été supprimés après seulement quelques années.

    Brève restauration (1917)
    En 1917, le seigneur de guerre Zhang Un a restitué à Puy son trône pour les 12 jours du 1er juillet au 12 juillet. Les résidents masculins de Pékin ont acheté à la hâte quelques fausses queues (longues tresses ou « grosses tresses ») pour éviter la punition pour avoir coupé leurs queues en 1912. Durant ces 12 jours, une petite bombe a été larguée au-dessus de la vile interdite par un avion républicain, causant des dommages mineurs. Ceci a été considéré comme le premier bombardement aérien en Asie de l’Est. La restitution a échoué à cause de l’opposition à travers la Chine, et l’intervention décisive d’un autre chef militaire Duan Qirui. À la mi-juillet, les rues de Pékin étaient remplies de milliers de fausses queues qui avaient été jetées à la hâte comme elles avaient été achetées.

    Puy a été expulsé de la Cité interdite de Pékin en 1924 par le seigneur de guerre Feng Yuxiang.

    Dirigeant du Mandchoukouo (1932-1945)
    Le 1er mars 1932, Puy fut installé par les Japonais comme dirigeant de Mandchoukouo, considéré par beaucoup d’historiens comme une marionnette du Japon impérial, sous le titre de règne Datong. En 1934, il a été officiellement couronné empereur de Mandchoukouo sous le titre régner de Kangde. Il était constamment en désaccord avec les Japonais en privé, cependant super docile en publique. Il a été offensé « d’être à la tête de l’état » et ensuite « Empereur de Mandchoukouo » plutôt que d’être entièrement reconstitué comme empereur Qing. En tant qu’élément du colonialisme japonais dans le Mandchoukouo, Puyi pouvait vivre dans le Wei Huang Gong durant ce temps. Lors de son intronisation, il s’est opposé avec la robe du Japon ; ils voulaient qu’il porte un uniforme du Mandchoukouo alors qu’il considérait cela comme une insulte alors que le port des robes longues traditionnelles de la dynastie Qing, non. Dans un compromis typique, il a porté un uniforme à son intronisation et une robe de dragon à l’annonce de son accession à l‘autel du paradis. Son frère Pujie, qui a marié Hiro Saga, une cousine éloignée de l’empereur japonais Hirohito, a été proclamé leur héritier.

    Durant le règne de Puyi comme empereur de Mandchoukouo, sa maison a été étroitement observée par les Japonais qui ont pris de plus en plus de mesures vers la pleine japonisation du Manchourie, comme cela avait été fait en Corée et ailleurs. Quant Puyi fait une visite d’état à Tokyo, il a été embarrassé des flatteries de la famille impériale japonaise. Lors d’une revue, il a même remercié l’empereur Hirohito d’avoir donné des cieux et un soleil clair pour l’évènement. Durant ces années vides, il a commencé à avoir un grand intérêt pour le bouddhisme. Cependant, le Japon l’a forcé à faire du Shinto la religion nationale du Mandchoukouo. Lentement, ses vieux compagnons ont été éliminés et des ministres projaponais ont été placés à leur place. Durant cette période, sa vie consistait la plupart du temps à signer des lois préparées par les Japonais, à réciter des prières, à consulter des oracles et à faire des visites formelles dans tout son royaume.

    Sa vie d’après (1945-1967)
    À la fin de la Seconde Guerre mondiale, Puyi a été capturé par les Soviétiques (1945). Il a témoigné au procès pour crime de guerre à Tokyo (1945). Ils l’ont blessé dans son ressentiment par rapport à la façon dont il avait été traité par les Japonais. Quand les communistes chinois sous Mao Zedong sont arrivés au pouvoir en 1949, Puy écrit des lettres à Joseph Staline avec comme requête de ne pas le renvoyer en Chine. Il a écrit aussi sur son nouveau mode de vie, qui a changé par les travaux de Karl Marx et Lénine, qu’il avait lu en prison. Cependant, parce queStaline a voulu enflammer ses relations avec « son nouvel ami politique Mao«, il a rapatrié l’ancien empereur de Chine en 1950. Puy passé 10 ans dans un camp de rééducation à Fushun, dans la province de Liaoning jusqu’à ce qu’il fut déclaré réformer. Il a exprimé son soutien aux communistes et a travaillé au jardin botanique de Pékin. Il est devenu membre de la Conférence consultative politique populaire chinoise, dans laquelle il a servi de 1964 jusqu’à sa mort. Il a écrit une autobiographie « De l’empereur au citoyen » en 1960 et est mort à Pékin de complications résultant de son cancer des reins, et de la maladie du cœur de 1967 durant la Révolution culturelle.



    AIXINJUELUO PUYI, dernier Empereur de Chine




    Aixinjueluo Puyi (7 février 1906 - 17 octobre 1967), connu sous le nom de Pu Yi (溥儀, pinyin pǔyí) mais appelé également Xuantong, il fut le douzième et dernier empereur de la dynastie Qing, qui régnait alors sur la Chine. Il est le petit-fils du prince Chun, 7e fils de l'empereur Daoguang. Il est né dans la 32e année du règne de l'empereur Guangxu.

     

    Xuantong est couronné à seulement 3 ans, selon le souhait de l'impératrice douairière Ts'eu-hi, alors que la Cour Chinoise est en plein désordre. Les révoltes de Wuchang, le 10 septembre 1911, le poussèrent à abdiquer le 12 février 1912, mettant fin au règne de la dynastie Qing et à la période féodale. Malgré la proclamation de la première République chinoise, il obtint du gouvernement de pouvoir continuer à résider quelques années supplémentaires dans la Cité interdite, avant d'en être expulsé par les autorités.

    En 1922, à l’âge de 16 ans, Puyi a marié deux femmes. Son premier choix pour épouse a été Wen Xi (1907-1951), que les officiels de la cour ont considéré comme pas assez belle pour être impératrice ; Wen Xi a été désigné comme concubine, et a divorcé par la suite en 1931. Le second choix de Puyi a été Wang Rong (1906-1946), qui est devenue impératrice ; elle fera plus tard une overdose d’opium, et mourra dans une prison chinoise.

    Sa troisième épouse a été Tan Yuling, qu’il a marié vers 1939. Bien qu’adolescente lors du mariage, elle est morte mystérieusement 6 ans plus tard alors qu’elle était traitée par un docteur japonais.

    En 1943, Puyi a marié sa quatrième femme, une étudiante de 15 ans nommée Li Yuqin (1928-2001). Elle a divorcé en 1958. Elle a été diagnostiquée avec une cirrhose en 1955 et est morte 6 ans après à l’âge de 73 ans.

    En 1962, il a marié sa 5e et dernière femme, une infirmière de Han, Li Shuxian (1925-1997), qui est morte d’un cancer du poumon en 1997.

    L’empereur n’a eu aucun enfant.

    Source documentaire: Wikipedia, Universalis, Larousse


    Puis, il fut placé par les Japonais à la tête de l'État du Mandchoukouo, sous le nom d'Empereur Kangde, en 1934.

     

    Capturé par les Soviétiques en 1945, qui le déportèrent avec toute sa famille en Sibérie, il sera livré en 1949 aux communistes chinois qui l'interneront dans un "Camp de rééducation pour criminels de guerre" jusqu'au début des années 1960. Libéré, il trouvera un emploi de simple jardinier à la ville de Pékin. Puis, au sein de la République populaire de Chine, il sera désigné en 1964 comme membre de la "Conférence Politique Consultative du Peuple Chinois" et le restera jusqu'à sa mort en 1967. Pu Yi est aussi connu en tant que Dernier Empereur (末代皇帝) de Chine.

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Puyi


    lien vidéos - http://www.cine-trailer.com/search/detailed/?search_id=Mandchoukouo


     

     




     

    Août 1946. «Un homme d'apparence normale comparaît au tribunal international de Tokyo», dit la voix off.

    Cet homme, c'est le dernier Empereur de Chine: Aixinjueluo Puyi, objet du documentaire présenté ce soir sur Arte. Né en février 1906, Puyi entre dans la cité interdite de Pékin à l'âge de 2 ans et 10 mois. L'Empereur de Chine, son oncle, meurt le lendemain de son arrivée. Puyi devient le 10e Empereur de la dynastie Qing, le 2décembre 1908. Mais des événements bouleversent son pays.

    En janvier 1912, la République de Chine est proclamée, il doit abdiquer. C'est la fin de 268 ans de règne de l'empire Qing et de 2132 ans de société féodale. Puyi obtient toutefois de conserver son titre impérial et de rester dans la cité interdite. Il en sera expulsé en 1924 après le coup d'État d'un seigneur de guerre.

    Entretemps, Puyi aura réussi à retrouver son trône... pendant douze jours! Retour la 3e fois en 1934: Puyi est désigné Empereur de l'État indépendant créé par les Japonais au nord est de la Chine. L'histoire de cet homme est exceptionnelle et les images et documents d'époque qui la racontent intéressants. Mais le documentaire ne passionnera sans doute que les fans d'histoire. Qui connaissent sans doute déjà tout de sa vie...

    Stéphanie BAZYLAK.

     




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    John Rabe (23 novembre 1882-5 janvier 1950) est un homme d'affaires allemand qui s'efforça de protéger les habitants de Nankin lors du massacre de 1937 perpétré par les Japonais. La zone de sécurité qu'il parvient à mettre en place permettra de sauver 250 000 Chinois de Nankin. Il est appelé par l'historienne spécialisée Iris Chang, « l'Oskar Schindler de Chine ». Il est connu en Chine sous le nom du « Bouddha vivant de Nankin » (« 南京活佛 »).

     

    Biographie 

    Après une carrière de plusieurs années dans les affaires en Afrique, il part en 1908 pour la Chine, où il travaille entre 1910 et 1938 pour Siemens AG à Shenyang, Beijing et Tianjin, puis à Shanghaï et plus tard à Nankin.

    En juillet 1937, six ans après l'invasion de la Mandchourie, l'armée impériale japonaise pénètre à nouveau sur le territoire de la République de Chine, déclenchant la seconde guerre sino-japonaise. En décembre 1937, la ville de Nankin, alors capitale chinoise, est bombardée puis envahie. Rabe crée avec d'autres ressortissants étrangers, comme Georges Rosen, Robert Wilson et Minnie Vautrin, un comité et une zone internationale pour fournir aux civils de Nankin nourriture et abri. Lui et les administrateurs de la zone internationale entreprennent de circonscrire le massacre perpétré par les soldats nippons en protégeant de leur mieux les civils. Ses efforts aboutissent à la création d'une zone de sécurité, qui sauve de la mort plusieurs dizaines de milliers de personnes. Le nombre de Chinois sauvés grâce à John Rabe est estimé à environ 250 0003.

    Il est rapatrié en Allemagne par son entreprise en février 1938. Membre du parti nazi, il profite de ses contacts pour se rendre en avril à Berlin où il donne quelques conférences sur les atrocités de Nanjing, notamment au Bureau des Affaires étrangères d'Alfred Rosenberg. Lors d'une cérémonie confidentielle, il reçoit la médaille de la Croix-Rouge allemande sur recommandation de l'ambassadeur allemand à Nankin et du nazi Ernst Bohle.

    Il écrit en juin à Hitler en offrant de lui transmettre un film tourné par le missionnaire John Magee et des photographies des atrocités, et lui demandant d'user de son influence pour persuader les Japonais d'arrêter les massacres. Pour toute réponse, il est détenu et interrogé par la Gestapo, puis libéré grâce à l'intervention de Siemens AG.

    La maison de Rabe à Nankin, devenue partie intégrante du mémorial John Rabe

     
     

      

      

    Après la guerre, il est dénoncé comme nazi et arrêté par les Soviétiques, puis remis aux Britanniques. Il est finalement exonéré de toute charge par les forces d'occupation. Néanmoins, il perd son travail et survit après guerre grâce à des colis mensuels de nourriture et d'argent envoyés par les habitants de Nankin.

    Il meurt d'une crise cardiaque le 5 janvier 1950. En 1997, sa dépouille est transférée de Berlin à Nankin où elle est accueillie avec les honneurs. Il repose désormais à l'emplacement du mémorial du massacre.

    Depuis décembre 2006, il y a un centre de recherche nommé Rabe dans l’ancienne résidence à Nankin de John Rabe. Le Service autrichien à l'étranger fut invité à y envoyer des jeunes volontaires autrichiens de la paix.

     

    Travaux historiques et souvenirs 

    • Le journal de John Rabe, retrouvé en 1996 par Iris Chang, a été traduit en anglais par John E. Woods et publié sous le titre The Good man of Nanking (Knopf, 1998).
    • Un documentaire intitulé John Rabe, le Schindler de Nankin a été tourné en 20074.
    • L'histoire de John Rabe a été évoquée dans deux films. Il est le personnage central de John Rabe, le juste de Nankin, film allemand de 2010 sorti en avril 2011, réalisé par Florian Gallenberger, où son rôle est interprété par Ulrich Tukur. Et l'un des personnages de City of Life and Death, film chinois réalisé par Lu Chuan et dans lequel il est interprété par John Paisley.

     

     

     

    http://lh4.ggpht.com/_FZZrd678n1U/TLyJFUzK9WI/AAAAAAAAEIA/i50mmWd2aPs/JohnRabe.jpg

      

      

    En 1937, le directeur allemand d’une filiale de Siemens à Nankin, observe l’entrée des Japonais dans la ville. Face au massacre des civils qui s’annonce, il organise une zone de sécurité afin de tenter de sauver des milliers de Chinois.

    C’est une fresque gigantesque qu’a réalisé, avec l’aide de la Chine, le cinéaste allemand Florian Gallenberger. Pour raconter l’histoire de John Rabe, il a eu accès au journal intime de cet homme né le 23 novembre 1882 à Hambourg et mort le 5 janvier 1950 à Berlin. John Rabe est arrivé en Chine en 1908 après des études de commerce et plusieurs années en Afrique.

    De 1911 à 1938, il travaille dans une filiale de la société Siemens à Nankin. En tant que dirigeant, John Rabe est membre du parti nazi. Il n’est pas sûr qu’il sache ce qui se passe dans son pays et ce qu’est réellement l’idéologie nazie.

    D’ailleurs, dans le film, on le voit s’opposer fermement à un nazi pur et dur venu reprendre la direction de l’usine au moment même où Rabe s’efforce de venir en aide aux civils chinois. Avec l’aide de diplomates étrangers résidant à Nankin (dont une Française interprétée par Anne Consigny), Rabe réussit à mettre en place une zone de sécurité d’environ quatre kilomètres carrés. Dans l’espoir que cet espace tiendra le temps que les organisations humanitaires internationales débarquent à Nankin, et c’est d’ailleurs ce qui s’est passé.

    Plus de deux cent mille Chinois ont trouvé refuge dans cette zone. Et six cent personnes ont campé dans la propre cour de la résidence de Rabe. On voit même dans le film le directeur allemand faire déployer un immense drapeau nazi sur son usine pour empêcher les bombardements japonais. En février 1938, au moment où les humanitaires prennent le relais, Siemens ordonne à son directeur de rentrer à Berlin.

    Il est arrêté par la Gestapo après qu’il ait dénoncé dans quelques conférences les crimes de guerre japonais. Il ira même jusqu’à adresser dans le même sens, c’est dire sa naïveté, une lettre à Hitler. John Rabe est mort dans l’oubli en 1950 en Allemagne. Il est toujours célébré en Chine où sa demeure a été transformée en musée. La spectaculaire superproduction qui fait revivre son parcours retrace aussi le martyre de la ville de Nankin. François Quenin

     

    John Rabe, le juste de Nankin

     

      

    http://www.historia.fr/content/newsletter_cinema/article?id=31356

     

     

     

     


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    Un chantier de construction dans la province chinoise de Hunan a permis de découvrir une épée de cuivre et plusieurs centaines de pierres en forme d’œufs ; de taille variable, la plus petite pierre est de la taille d’un melon, tandis que la plus imposante fait la même dimension qu’une table familiale !



    D’origine totalement inconnue, les ‘œufs de pierre’ sont toujours analysés par une équipe internationale d’experts.

     

      

    La science reste muette…

     

    C’est la construction d’une autoroute à proximité de la ville de Gongxi qui est à l’origine de cette découverte : en creusant les fondations, les ouvriers du bâtiment ont déterré un grand nombre de pierres ovales et régulières, dont l’origine est pour le moment totalement inconnue.

     

     

    JPEG - 26.5 ko

      

      

    Certaines de ces pierres sont de très grande taille, et l’intérieur des ‘œufs’ est constitué d’une étrange matière sombre et compacte. La composition exacte de ces étranges formations de pierre est actuellement en cours d’analyse dans différents laboratoires internationaux ; le mystère devrait donc être percé d’ici quelque mois.

     

    D’après certains spécialistes, ces pierres de tailles variables se sont formées à partir d’un minuscule noyau dur de carbone, puis la matière s’est accumulée autour du centre au fur et à mesure que la pierre roulait, charriée par le courant d’un fleuve ou d’une rivière sur des centaines, voire des milliers de kilomètres.

     

    Pour d’autres, les boules de pierre présentent des traces d’usinage et semblent avoir été façonnées par la main de l’homme…

     

    Reste donc une énigme de taille pour les géologues : dans quelle région du monde a démarré la formation de ces étranges œufs de pierre ?


     

      

      

    Une épée bien mystérieuse…

     

    Quant à l’épée de cuivre retrouvé également au cours de la construction de la route, elle a malheureusement été dérobée peu après sa découverte, et une enquête policière est en cours pour tenter de déterminer l’identité des voleurs. Il est primordial de retrouver cette épée, dont le poids lors de sa découverte a été estimé… à environ 450 kilos !

     

    Quelle pouvait bien être la fonction d’une arme d’un tel poids ?

    Servait-elle au cours de rituels ?

    S’agissait-il d’un objet sacré ou de culte ?

     

      

      

      

      

    Ces questions resteront sans réponse tant que cet objet d’une inestimable valeur archéologique ne sera pas retrouvé…

     

    De nombreux œufs en pierre – baptisés ‘Volcano Eggs’ par les autochtones - ont également été ‘pillés’ par la population locale, qui en a déjà vendu plusieurs exemplaires sur les marchés des villes avoisinantes.

     

    D’autres habitants s’en servent pour décorer leur habitation ou leur jardin…

    À noter enfin que Le maire de Gongxi, Yao Ji, a également annoncé que beaucoup d'oeufs en pierre semblables avaient été déterrés sur un chantier de construction du village de Moshou.

     

    Ces oeufs vont également d’une taille aussi petite que la paume d’un homme à plus d’un mètre de diamètre. Une large zone géographique serait donc concernée par ces curieuses formations géologiques… Il est encore trop tôt pour apporter une explication valable à l’énigme des œufs en pierre.

     

    Les différentes analyses pratiquées en laboratoire devraient nous en apprendre beaucoup sur les véritables origines des ‘Volcano Eggs’. Quant à l’épée de cuivre volée dès sa découverte, le mystère ne sera peut-être jamais résolu…

     

     

      

      

      

      

    Des sphères similaires au Costa Rica… et en Bosnie !

     

     

    Des centaines de boules de granit de forme parfaitement sphériques ont déjà été retrouvées dans la jungle et les forêts du Costa Rica. Le diamètre de ces sphères est variable : de quelques centimètres à près de 3 mètres, pour un poids moyen de…12 tonnes !

     

    Là aussi, les spécialistes se sont interrogés : s’agissait-il d’un caprice de la nature ou ces sphères parfaites d’un âge très avancé avait-elles été taillées à dessein ?

      

      

      

      

    De nombreuses boules sont en tous cas visibles au Musée National de San-José, mais il semble que la grande majorité des ‘Bolas Grandes’ – comme les appelle la population locale - est toujours enfouie dans la jungle.

    Plus troublant encore, des œufs de pierre ont également été mis à jour en Bosnie, sur le site de la fameuse ‘pyramide’ découverte l’année dernière.

     

    Ces boules parfaites sont-elles disséminées un peu partout de par le monde, s’agit-il d’un phénomène mondial ?

      

    Une civilisation a-t-elle façonné ces œufs en pierre dans un but spécifique ?

      

    Leur diamètre va de quelques centimètres à près de 3 mètres. Actuellement la boule la plus lourde qu'on ait déterrée pèse environ 30 tonnes !

    Il existe disséminées sur la planète des sphères parfaites de granit appelées aussi parfois boules, certaines peuvent peser jusqu'a 12 tonnes, découvertes notamment dans les forêts du Costa Rica, elles représentent une énigme dont la science officielle n'a pas trouvé la solution.

      

    On les découvre souvent éparpillées au hasard et plutôt dans des régions inhospitalières, de toute évidence elles seraient ouvres de la main de l'homme et l'on se demande encore comment en des temps anciens ceux-ci ont pu transporter ces sphères jusque leur position actuelle. 

      

    De nombreuses sphères découvertes On a localisé des sphères aux USA dans le Tennessee, l'Arizona, la Californie et l' Ohio. Le professeur Marcel Homet archéologue et auteur du livre "Les fils du soleil" a découvert en 1940 dans la partie supérieure du Rio Branco au nord de l'Amazonie, une pierre ovoïde gigantesque de 100 mètres de long et 30 mètres de haut.

      

    Elle est couverte de symboles solaires qui ne sont pas un caprice de la nature, mais qui ont nécessités un travail de sculpture s' étendant sur des dizaines d'années et exécuté par un nombre incalculable d'artistes.

      

    Dans le petit Etat du Costa Rica, en Amérique Centrale, au milieu d'une jungle inextricable, sur de hautes montagnes, dans les deltas des fleuves et sur des collines, on découvre dispersées de manière aléatoire, des centaines de boules artificielles de granit ou de lave.

      

    Leur diamètre va de quelques centimètres à près de 3 mètres. Actuellement la boule la plus lourde qu'on ait déterrée pèse environ 30 tonnes!
    Le célèbre explorateur suisse Erich von Däniken nous rapporte en avoir découvert éparpillées sur un terrain plat, et placées en groupes au sommet de diverses collines.

      

    Certaines boules étaient toujours placées au centre de l'axe de la colline. Il en a aussi trouvé réunies et groupées selon un ordre étrange, dans la vase d'un fleuve, et dans la plaine de Diquis où règne une chaleur accablante, il découvrit 45 de ces sphères qui cuisent sous le soleil.

      

    Plusieurs possibilités
    Première hypothèse - Soit ces boules ont été taillées (avec une habileté ahurissante qui reste à définir), il y a seulement quelques centaines d'années dans une carrière lointaine ( puisqu'il n'en existe aucune à moins de 100 km dans la région ) dans des blocs forcément plus lourds et dépassant au moins 24 tonnes pour les boules de 2,5 mètres de diamètre, pesant on le sait, près de 16 tonnes (une telle carrière ne manquerait pas d'être aperçue, vu le chantier qu'elle entraînerait ).

      

    Puis, on doit penser que ces boules ont été transportées par un moyen inconnu qui dépasse largement notre entendement au travers de toutes les embûches de la forêt et abandonnées là, pour une raison incompréhensible. 

      

    Seconde hypothèse - Soit que, et cela dépasse de loin les thèses officielles, que ces boules été placées là, avant l'arrivée de cette forêt ce qui nous plonge, dans des temps plus que préhistoriques où les hommes étaient incapables d'élaborer des objets d'une géométrie aussi parfaite qu'une sphère.
    Troisième hypothèse - Soit encore plus fort, ce sont les dieux cités par les mythologies qui avec leur technologie supérieure ont élaboré ces blocs sphériques pour des raisons que nous ne pouvons évidemment pas encore comprendre, puisque l'existence réelle même de ces dieux est sujette à caution.

      

    L'un des précurseurs ayant préconisé cette thèse en France a été Jean Sendy auteur de l'ouvrage surprenant : "La Lune clé de La Bible" paru chez l'éditeur "Julliard" en 1968 et en collection de poche "J'ai lu" (n°208) en 1974 et on peut dire ainsi qu'il a initialisé une nouvelle discipline (non encore officielle) que l'on appelle l'Astroarchéologie.

      

      

    Explications Aujourd'hui, on n'a aucune explication de la part des archéologues sur les habiles sculpteurs et sur les techniques qu'ils ont utilisées pour réaliser ces superbes boules du Costa Rica dont ont a constaté, que quel que soit leur diamètre aucune d'entre elles ne présente la moindre irrégularité.

      

    La perfection de ces objets prouve effectivement que les artisans qui les ont fabriqués, connaissaient bien la géométrie spatiale et avaient à leur disposition des instruments techniquement bien conçus.
    A notre époque, nous ne pourrions réaliser une boule parfaite de 2,5 mètres de diamètre qui représente environ une aire de 5 mètres carrés et un volume de 8 mètres cubes, dans une roche aussi dure que le granit, qu'à l'aide de machines-outils programmables perfectionnées. 

    Il nous reste à découvrir comment ces extraordinaires artisans sont parvenus à réaliser ces objets avec une telle maîtrise, comment certaines boules ont été transportées jusqu'au sommet d'une montagne ou encore, on l'a déjà évoqué en pleine forêt vierge et dans quel but.

      

    Une légende locale raconte que chaque boule appelée Indians-ball ou Sky-ball par les indigènes représente le symbole de l'astre du jour notre Soleil.
    Les archéologues réfutent cette interprétation, d'après eux à ce degré de latitude, le soleil a toujours été représenté par un cylindre, une roue ou un disque doré mais jamais par une forme sphérique, pas plus chez les Incas que chez les Mayas ou les Aztèques.

      

    D'ailleurs les indigènes eux-mêmes rechignent à conduire les visiteurs sur les sites recelant ces boules parfaites, ils les considèrent comme des objets sacrés et les emplacements sont des sanctuaires interdits.

    Voilà donc encore un élément insolite qui nous invite une fois de plus, à nous interroger sur l'extraordinaire passé des civilisations disparues, dont les seuls vestiges en pierre découverts de nos jours, sont déjà pour nous un inconcevable mystère...

    Voici quelques photos en vrac :
     

      

    Vous pouvez aussi en découvrir au Musée

    Et elles sont surtout nombreuses en pleine forêt

      

    Vous avez aussi bien sûr, celle de 12 tonnes, qui est analysée par le Dr Stirling et sa femme

     

      

    Quelques rares boules ont été sculptées, mais l'interprétation des symboles gravés ne fait pas l'unanimité, on s'en doute. Cette pierre brisée en deux morceaux possède un hémisphère sur lequel les chercheurs pensent reconnaître la réprésentation d'une constellation.

      

    Semir Osmanagic devant une des sphères découvertes sur le site de Visoko, en médaillon une sphère du Costa Rica

     

      

      

    Cliché pris dans le village de Mecevici (Zavidovici, Bosnie) qui contient plus de 20 de ces boules de pierre
     

    Sources : http://www.paranormal-info.fr/spheres.html http://rosamystica.kazeo.com/Mysteres-inexpliques-17,r249379.html

     
      
      
    _________________

    Le fait qu'un phénomène dépasse les explications rationnelles et outrepasse nos conceptions de la réalité ne devrait pas nous permettre d'ignorer son existence ou nous empêcher d'explorer ses dimensions et sa signification.

    (Citation de John E. Mack)

      

     


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    Il est révolu le temps où des têtes tombaient pour avoir osé poser les yeux sur le visage d'un roi. Pourtant c'est grâce à cette "loi" qu'autrefois, le roi Lê Loi a pu s'échapper d'un encerclement des armées chinoises. Il lui a suffit d'abandonner ses habits royaux et de se vêtir d'un habit "normal" pour passer inaperçu et de prendre la fuite en toute tranquillité...au vu de tout le monde !

    Sous l'occupation française, les rois ont considérablement perdu de leur prestige d'ordre divin. On a exploité sans vergogne leur image afin de vendre des cartes postales, comme on le ferait pour des actrices de cinéma ! A l'époque, j'ai ressenti cette dérive mercantile comme une honte nationale. Il faut reconnaître pourtant que c'est grâce à ces photos que nous pouvons aujourd'hui illustrer nos livres d'histoire des portraits de nos rois.

    L'histoire de la famille royale des NGUYEN sera racontée (en vietnamien)

    Nếu bạn có thể giúp tôi dịch trang nầy ra tiếng Pháp thì tôi cám ơn bạn lắm

     

    Các bạn

     

    đã từng đọc qua sách sử Việt Nam chắc hẵn đã để ý là các ông vua có rất nhiều tên, hiệu và chắc các bạn cũng đã có lần tự hỏi là làm gì mà phải có nhiều tên như thế ? Trước khi đi vào phần lịch sử, tôi nghĩ cũng nên nhắc lại vài cái căn bản.

     

    Thời vua chúa lúc dân ta ch

    ưa biết Tây lịch, để xác định thời gian cho một dữ kiện đã xãy ra, dân ta dùng niên hiệu của ông vua đương thời.

     

    Niên hiệu : Khi một ông vua lên ngôi

    đều tự lấy cho mình một niên hiệu để đánh dấu cái giai đoạn mà mình trị vì và tất cả những dữ kiện xảy ra sẽ được ghi lại so với cái niên hiệu của mình. Thí dụ người ta nói "Tự Ðức năm thứ 2", "Minh Mạng năm thứ 6", .... (thay vì năm 1848, năm 1825, ...) Với cách ghi thời gian kiểu nầy thì có cái lợi là biết câu chuyện đó xảy ra dưới thời vua nào nhưng cái bất lợi là khó mà biết được cái nào xảy ra trước cái nào xảy ra sau nếu không giỏi sử học.

      

    Miếu hiệu : Tên hiệu của ông vua

    đã chết. Khi một ông vua đã mất, ông vua sau lên kế vị và đặt miếu hiệu cho vị vua trước như là phong chức tước hay tôn vinh người quá cố. Ví dụ, miếu hiệu của vua Gia Long là Thế Tổ, miếu hiệu vua Minh Mạng là Thánh Tổ. Dĩ nhiên có nhiều ông vua không có miếu hiệu.

     

    Tên Húy: Tên thật do cha mẹ

    đặt khi mới sanh, một người có thể có nhiều tên húy, thường được người ta kiêng không gọi đến. Ví dụ tên húy của vua Minh Mạng là Ðảm (Nguyễn Phúc Ðảm), tên húy của vua Tự Ðức là Hồng Nhậm (Nguyễn Phúc Hồng Nhậm). Xưa người mình thường hay kỵ húy, kiêng, tránh không được nhắc đến tên. Ví dụ vua Minh Mạng có bà phi tên là Hồ Thị Hoa. Vì kỵ húy bà nên cầu Hoa ở Sài Gòn đã được đổi tên lại là cầu Bông.

     

    Ngoài những loại tên nầy, các vua còn có thể có nhiều chức tước khác nhau !

     

      

    Le roi Gia Long (1802-1820)

     

    Le roi Gia Long, fondateur de la dynastie des rois Nguyen

     

     

    Le prince Nguyen Phuc Canh, fils du roi Gia Long

    (dessiné en France par le peintre Maupérin en 1787)


     

    Le roi Minh Mang (1820-1840)

     

     

    Le roi Minh Mang


     

    Sceau du roi Minh Mang

      

      La famille royale des NGUYEN

    La famille royale des NGUYEN

     

     

     

     

    Le roi Tu Duc (1847-1883)

      La famille royale des NGUYEN

    Les femmes du roi Tu Duc (début du 20è siècle)

      

    Le roi Ham Nghi (1884-1885)

     

     

     

     

     


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    Les photos d'époque de la Cochinchine (du Sud)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

      

      

      

     

      

      

      

     

      

      

     

     

      

      

     

     

    SOURCES : http://nguyentl.free.fr/html/photo_epoque_sud_p3_fr.htm

     

     


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  • Les photos de M. André FRASSATI

      

     

     

     

    La cathédrale de Saigon, 1955

     


     

     

    Pont Doumer, Hanoi, 1955

      

     

    LE FLEUVE ROUGE 1955

      

      

    Le paquebot Pasteur 1955

      

      

      

      

    Tan Son Nhat, 1955

      

     

    Tan Son Nhat, 1955

      

     

      

    Compagnie de transport océanique, 1955

    Les quais 1955

      

    Le marché 1955

      

      

    SOURCES : http://nguyentl.free.fr/Public/Frassati/public_frassati_fr.htm

      


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    INDOCHINE

     

    En 1909, le millionnaire et philanthrope banquier français Albert Kahn a entrepris un ambitieux projet de créer un dossier photographique couleur d', et pour les peuples du monde. Comme un idéaliste et un internationaliste, Kahn a cru qu'il pourrait utiliser le nouveau procédé autochrome, le premier au monde convivial, vrai-couleur système photographique, afin de promouvoir interculturelle paix et la compréhension. Jusqu'à récemment, énorme collection Kahn de 72.000 autochrome est resté relativement inconnu.

     

    Maintenant, un siècle après, il a lancé son projet, ce livre et la série TV de la BBC qu'il accompagne apportent ces images éblouissantes d'une audience de masse pour la première fois et de mettre de la couleur dans ce qu'on a tendance à penser comme un âge entièrement monochrome. Kahn a adressé aux photographes de plus de 50 pays, souvent à des moments cruciaux de leur histoire, quand cultures millénaires étaient sur ​​le point d'être changé à tout jamais par la guerre et le mois de mars de la mondialisation du XXe siècle.

     

    Ils ont documenté en couleur vraie de l'effondrement de l'Empire ottoman et austro-hongrois des empires, le dernier des villages traditionnels celtiques en Irlande, et les soldats de la Première Guerre mondiale. Ils ont pris les premières photographies en couleur connue dans des pays aussi éloignés que le Vietnam et le Brésil, la Mongolie et la Norvège, le Bénin et les Etats-Unis.

     

    En 1929, le krach de Wall Street contraints Kahn à mener son projet à son terme.

     

    Il mourut en 1940, mais laissé la plus importante collection de photographies en couleurs tôt dans le monde.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    http://www.albertkahn.co.uk/

      


  • Les photos du Docteur Hocquard

    ou le Vietnam en 1884-1885

    Ces photos sont offertes par M. Trân Quang Dông (Norvège)

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    Le Docteur Charles-Edouard Hocquard participait au corps expéditionnaire du Tonkin en tant que médecin, mais il se révéla être aussi un excellent photographe.

    Ces photos ont une valeur historique non négligeable : elles témoignent d'une période particulière de l'histoire du Vietnam (c’était la fin de la conquête de l'Indochine par les Français) et elles sont aussi les derniers vestiges des citadelles d'autrefois du Vietnam.

    Après avoir pris la citadelle de Hà-Nôi en 1882 (Hoàng Diêu se suicida), les Français avancèrent vers la frontière chinoise, car la Cour de Huê avait demandé secrètement aux Chinois (d'abord aux Pavillons-Noirs, et finalement à l'armée régulière) d'aider le Vietnam à combattre les Français. En effet, tout le Nord du Tonkin était alors occupé par l'armée chinoise.

    La marine française avait occupé les îles Pescadores et Formose (Taiwan), mais, incapable de faire la guerre avec un pays de 400 millions d'âmes, la France consentit à signer avec la Chine le Traité de Tien-Tsin le 9 juin 1885 dans lequel la Chine s'engageait en contrepartie à faire respecter à ses troupes les frontières du Tonkin qui seraient délimitées par une commission franco-chinoise. La France avait alors fini d'occuper tout le Vietnam.

    Le 5 juillet 1885, le roi Hàm Nghi adressa au peuple vietnamien la Proclamation Cân Vuong.

    C'est ici que le Docteur Hocquard s'en alla... pour céder la place au Docteur Neis, médecin de la marine, qui intervint pour le compte du ministère français des affaires étrangères dans la délimitation des frontières du Tonkin avec les Chinois (1885-1887). Le Docteur Neis écrivit aussi un mémoire illustré de cette mission, que vous pouvez découvrir dans ma page de liens.

    Les photos du Docteur Hocquard sont éditées sur CD-ROM par le Centre des Archives d'Outre-Mer à Aix-en-Provence.

    (

    Citadelle de Bac-Ninh (1884)

      

      

      

      

      

      

      

      

      

      

      

      

      

     

     

      

      

      

     

      

      

      

     

     


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    La Cour Royale était l'organe suprême du pays, elle était composée d'un Roi et des mandarins.

     

    Une "Assemblée Générale" était organisée tous les 1 et 15 de chaque mois au Palais Thai-Hoa.

     

    Les mandarins qui siégeaient à la capitale devaient être présents. Ils s'alignaient dans La Cour Royale, devant le Roi, en suivant une règle stricte: les plus haut gradés devant.

    A la tête de l'administration, on retrouvait un Tong Doc

    (Gouverneur général ou Préfet), chargé de l'administration des provinces, il avait sous ses ordres les mandarins chefs de circonscription (tri phu, tri huyên, tri châu) qui devaient faire respecter les lois, les règlements et assurer l’exécution des ordres de l’autorité.

     

    Pour accéder au mandarinat, il fallait être un lettré, et pour cela réussir les examens qui se déroulaient à Nam Dinh tous les 3 ans (voir "La progression sociale").

    On reconnaissait l'importance d'un mandarin au nombre de parasols qu'il possédait lors de ses déplacements.

      

     

      

      


     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    Exposition universelle de 1931

    Exposition universelle de 1931

      

     

      

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


  • Exposition universelle de 1900

      

      

      

      

      

      


  • EXPOSITIONS UNIVERSELLES de PARIS

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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  • SAIGON 1906

     


  • DEMI MONDAINE XIXè

     

     


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