• Les femmes GIRAFES

    Ces tribus des " Longs cous " seraient originaires de Yunnan, en Chine ou du Tibet ou encore de la Mongolie.
    Mais depuis 1988, debut de la guerre civile en Birmanie, elles ont dues s'exiler et vivent sans aucun statut. Des hordes de touristes viennent les observer, plusieurs tours offrent ce " spectacle " en attraction, et cela rend encore plus difficile leur exil.

    Elles tentent de conserver leurs coutumes et ne sont soumises a aucune administration de l'un ou l'autre des pays.
    Dans leur pays, la chasse, la recolte, l'elevage et la culture du riz sauvage rythmaient leur existence. Leurs huttes de bambou les abritaient des regards et elles vivaient en paix dans leur foret.

    Qui n'a jamais vu la photo d'une femme au long cou encercle de colliers; femme mysterieuse, belle et majestueuse. Ces anneaux de cuivre peuvent allonger le cou de celles qui les portent de trente a cinquante centimetres de haut et abaissent leurs epaules. Certains chercheurs affirment pourtant que le cou ne s'allonge pas; cette impression est donnee par le degagement que ces anneaux cree a la base de celui-ci et par les epaules plus basses.

    Mais peu importe ce qui se produit, cette coutume est ancree dans leurs racines et sa provenance reste encore evasive. Elle proviendrait des attaques de tigres que subissaient les femmes de ces tribus, dans la foret. Ils sautaient a leur gorge et pour les proteger, les hommes fabriquerent des anneaux d'or que les femmes enfilerent autour de leur cou. Les tigres se briserent donc les crocs et depuis, cette protection est devenue une tradition; l'or etant remplace par le cuivre.

    C'est a l'age de cinq ans que la fillette commence a porter ces anneaux de cuivre. Une ceremonie, un jour de plein lune, est preparee durant laquelle le sorcier de la tribu decide du moment propice. Une vieille femme jugera de la longueur de la premiere tige de cuivre qu'elle enroulera autour du cou de la jeune fille. La premiere experience se vit avec courage puisque sa famille et elle-meme seront comblees de cadeaux.
    Si la famille de la jeune fille est riche, elle commencera aussi a enfiler des memes anneaux autour de ses mollets.
    Pres de deux ans plus tard, de nouveaux anneaux seront enroules; les premiers sont retires et le cou est masse avant la mise en place des nouvelles spirales.

    Les anneaux de cuivre sont donc remplaces et lorsque la jeune fille devient femme, son cou peut atteindre jusqu'a vingt centimetres. Une autre ceremonie a lieu a cette etape de sa vie et les anneaux sont a nouveau remplaces pour la derniere fois. Elle reçoit bijoux et presents de la part des autres membres de sa tribu. Sa dot dependra du nombre d'anneaux; plusieurs en ajoutent donc par la suite pour augmenter la valeur de leur dot. Mais la beaute des femmes Padaoungs et leur richesse dependent aussi de la longueur de leurs cheveux et des soins qu'elles y apportent pour les rendre brillants.

    Ensuite, elles n'enleveront plus jamais les anneaux. La toilette se fait avec minutie entre ceux-ci et la peau du cou pour empecher des plaies de se former.

    Elles sont fieres, les femmes au long cou, de leur appartenance malgre les nouvelles generations qui s'approprient de moins en moins les traditions. Exilees, elles sont les victimes d'un tourisme grandissant en Thailande ou elle vivent sous le regard meduse et amuse des visiteurs.

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    Chez les femmes girafes...

    L'ethnie padung perpetue depuis des siecles une tradition qui l'a rendue celebre : les femmes depuis leur plus jeune age montent artificiellement la hauteur de leur cou le plus haut possible a l'aide de colliers en cuivre. D'ou le surnom de femmes girafes qui leur a ete donne. Les femmes girafes ont ete converties au catholicisme au debut du 20e siecle. Elles vivent pres de Loikaw dans de petits villages pauvres et utilisent comme elle le peuvent leur singularite.

     

     



    sources : http://tresors.vefblog.net/10.html


  • Le kimono ( de kiru et mono, littéralement « chose que l'on porte sur soi ») est le vêtement traditionnel japonais. Il est souvent confondu, à tort, avec les vêtements d'entraînement des arts martiaux (keikogi, judogi, karategi). Avant l'introduction des vêtements occidentaux au Japon, le terme kimono désignait tous les types de vêtements ; de nos jours il se réfère à la robe traditionnelle japonaise, de forme T, portée essentiellement pour les grandes occasions.

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    Le kimono descend du kosode, un vêtement utilisé auparavant comme sous-vêtement. Il est formé de rectangles de tissus pliés et cousus, mais jamais recoupés ; il est rectiligne, tombant jusqu'aux pieds ou chevilles, suivant la formalité de l'ensemble et la personne qui le porte. Sa particularité consiste dans ses manches très longues, pouvant aller jusqu'au sol pour les kimonos des jeunes femmes (furisode). Le kimono se porte toujours côté gauche sur côté droit : d'une part cela permettait de cacher une arme (tanto), d'autre part, les morts sont habillés en croisant dans le sens inverse . Il est tenu en place par une large ceinture nouée dans le dos, appelée obi.

     

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    Jeune femme en furisode, 1936

     

    Un kimono neuf est particulièrement onéreux, son prix pouvant s’élever à plusieurs milliers d'euros, et le porter est particulièrement compliqué. De nos jours, le kimono est surtout connu par le biais du jour des vingt ans (seijin shiki  ), où les jeunes Japonaises portent un furisode pour la photo traditionnelle. Parmi les plus chers, le furisode porté pour cette fête est souvent loué pour l'occasion. Un usage plus courant du kimono est réservé aux membres de la « très grande bourgeoisie », qui peuvent s'offrir les différents kimonos correspondant aux phases de la vie (jeunesse, âge mur, etc.) et parfois aux saisons. Cependant, ces dernières années ont vu naître un engouement pour les kimonos d'occasion ou sa version simplifiée le yukata.

     

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    Le kimono se nomme aussi gofuku , (littéralement le vêtement des Wus), les premiers kimonos ont été largement influencés par les vêtements traditionnel des Hans, connus aujourd'hui sous le nom de hanfu ( kanfuku  ). L'établissement d'ambassades en Chine a favorisé l'adoption par le Japon de nombreuses traditions chinoises depuis le début du Ve siècle.

     

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    Obi

    Cependant, c'est surtout au cours du VIIIe siècle que la mode chinoise devient populaire au Japon, notamment avec l'adoption du décolleté féminin. Au cours de la période Heian au Japon (794-1192), le kimono devient très stylisé. Puis, pendant la période Muromachi (1392-1573), le "Kosode", un kimono d'une seule pièce anciennement considéré comme un sous-vêtement, a commencé à être utilisé sans le pantalon hakama que l'on mettait par-dessus. À la période Edo (1603-1867), les manches sont devenues plus longues, spécialement pour les jeunes filles, le "Obi" est devenu plus répandu dans de nombreux style suivant les modes. Depuis lors, la forme basique du kimono, tant chez la femme que chez l'homme, n'a presque plus évolué, ceux réalisé avec talent dans des matériaux précieux sont considérés comme des oeuvres d'art.

     

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    Kosode

     

    Le Kimono, en tant que vêtement professionnel, a été maintenant remplacé par le costume occidental comme vêtement de tous les jours. Après un édit de l'empereur Meiji, les policiers, les agent des transports publics et les professeurs ont adopté la tenue occidentale. Ces vêtements ont ensuite été adoptés par l'armée et les écoles. Après le tremblement de terre de Kanto en 1923, les personnes portant des kimono ont souvent été victime de vol à la tire.

     

     

     

    L'association des fabricants de vêtement pour les femmes et les enfants   a promu les vêtements occidentaux. Entre 1920 et 1930, l'habit de marin a remplacé le port du hakama à l'école. L'incendie de l'entrepôt de Nihonbashi à Shirokiya en 1923 est parfois considéré comme le catalyseur du déclin du port du kimono en vêtement de tous les jours (même si cela est probablement un mythe urbain).

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    Hakama

     

    L'uniforme national, le Kokumin-fuku, un vêtement occidental, a été rendu obligatoire pour les hommes en 1940. Aujourd'hui, les japonais portent couramment des vêtement occidentaux, bien que la tradition du kimono reste ancrée dans la culture, déclinée dans sa version simplifiée très usitée, le Yukata.

     

    Le kimono des femmes

     

    Le choix d'un kimono est très important ; le vêtement ayant tout une symbolique et la façon de le porter comportant des messages sociaux qui peuvent être très précis. Tout d'abord, une femme choisit le kimono suivant son statut marital, son âge et la formalité de l'événement. En ordre descendant de formalité :

     

    - Kurotomesode   : kimono noir avec des motifs seulement en dessous de la taille. Le kurotomesode est le kimono le plus formel pour les femmes mariées. Il est porté aux mariages par les mères des mariés. Un kurotomesode a cinq kamon (blasons de famille) : un sur le dos de chaque manche, un au milieu du dos, et un sur le devant de chaque épaule.

     

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    kurotomesode

     

    -F  urisode   : furisode se traduit littéralement par manches flottantes — en moyenne, les manches d'un furisode mesurent entre 100 et 110 centimètres de long. Le furisode est le kimono le plus formel pour les femmes célibataires (non mariées). Les motifs couvrent le haut et le bas du vêtement ; c'est ce kimono qui est porté au seijin shiki, ainsi qu'aux mariages, par les jeunes femmes de la famille des mariés.

     

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    Furisode

     

    - Irotomesode  : ressemble au kurotomesode, mais en une couleur (non noir). Comme le kurotomesode, les motifs se trouvent seulement en dessous de la taille. Un irotomesode est légèrement moins formel qu'un kurotomesode ; il est porté aux mariages par les femmes mariées de la famille des mariés. Un irotomesode peut avoir trois ou cinq kamon.

     

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    Irotomesode

     

    - Homongi   : se traduit littéralement « vêtement de visite ». Caractérisé par des motifs continus sur les épaules et manches, ainsi qu'en dessous de la taille, un homongi est un peu plus formel que son cousin le tsukesage. Le homongi peut être porté par les femmes mariées et célibataires ; ce sont souvent les amies de la mariée qui le porteront aux mariages. Un homongi peut aussi servir aux sorties formelles, telles des galas.

     

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    Homongi

     

    - Tsukesage  : un tsukesage a des motifs plus modestes et qui sont moins continus que ceux des homongi. Il peut être porté par les femmes mariées et célibataires.

     

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    Tsukesage

     

    - Iromuji  : kimono d'une seule couleur, qui peut être porté par les femmes mariées et célibataires. Il est surtout porté pour le chanoyu, cérémonie du thé. La soie peut être un jacquard (rinzu), mais n'a pas de motifs coloriés.

     

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    Iromuji

     

    - Komon  : petit motif. Il s'agit d'un kimono avec un motif répétitif. Ce kimono est assez informel, et peut être porté en ville, ou rendu plus formel avec un joli obi pour manger au restaurant. Les femmes mariées et célibataires peuvent le porter.

     

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    Komon

     

    - Edo komon  : un type de komon caractérisé par de minuscules points qui forment des motifs. La technique de teinture edo komon a ses origines dans les samouraï de la période Edo. Un edo komon est aussi formel qu'un iromuji ; quand il comporte des kamon (un seul kamon étant le plus courant, mais il en existe avec trois), il peut être porté aux mêmes événements qu'un tsukesage ou houmongi.

     

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    Edo Komon

     

    - Yukata  : vêtement informel, sans doublure, fait de coton habituellement, mais aussi de lin ou de chanvre. Les yukata sont portés en été, aux festivals, par femmes, hommes et enfants. Ils sont également portés aux onsen (bains chauds), où ils sont souvent fournis par l'établissement, on parle alors de yukatabira.

     

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    Yukata

     

    Savoir endosser le vêtement traditionnel fait partie de la bonne éducation d'une femme, même si, dans le mode de vie actuel, elle a peu l'occasion de le porter. L'enseignement de cet art est en plein essor et les établissements spécialisés prolifèrent. A la fin de chaque session, l'école organise une fête en l'honneur des lauréates. Celles-ci reçoivent alors un diplôme dûment avalisé par les autorités.


  • La vallée de JIUZHAIGOU(CHINE)

     

     

    Région d'intérêt panoramique et historique de la vallée de Jiuzhaigou

     


    S'étendant sur une superficie de 72 000 ha dans le nord de la province du Sichuan, la vallée de Jiuzhaigou, extrêmement accidentée, culmine à plus de 4 800 m d'altitude et comprend de ce fait une série d'écosystèmes forestiers très variés. Ses superbes paysages se caractérisent notamment par un chapelet de cônes karstiques étroits et des chutes d'eau spectaculaires. La vallée abrite, en outre, quelque 140 espèces d'oiseaux, ainsi qu'un certain nombre d'espèces végétales et animales menacées, dont le panda géant et le takin du Sichuan.

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    Jiuzhaigou est située dans le département autonome tibétain et qiang d'Aba, sur le cours supérieur de la rivière Minjiang.

      

    Elle se trouve au pied du pic Garna, dans la section méridionale de la chaîne de montagnes Minshan. Jusqu'à récemment, sa partie située en hautes montagnes était restée peu fréquentée du fait de son inaccessibilité; seuls certains sentiers ou pistes équestres s'y rendaient.

      

    Neuf villages

    tibétains sont dispersés le long de la vallée et des lacs alpestres.

      

    De là le nom de Jiuzhaigou qui signifie : vallée des neuf villages.

      

    La " région pittoresque de Jiuzhaigou " réfère au " Y " formé par les trois vallées de Shuzheng, Rize et Zechawa.

      

      

    Cette région s'étend sur une longueur totale de plus de 50 km et est habitée par des Tibétains. Elle est accessible à longueur d'année, mais c'est en automne que la vallée est à son meilleur.

     

    Au plus haut de la vallée de Zechawa se trouve le lac Changhai, et à l'extrémité de la vallée de Rize, le lac Fangcao.

      

    Les deux vallées descendent vers le nord et se rejoignent à Nuorilang pour former le commencement de la vallée de Shuzheng. De la jonction de ces deux vallées jusqu'à la sortie de la vallée de Shuzheng, la baisse d'altitude atteint 1 000 m ou plus. Sur l'ensemble de la distance s'alignent 114 lacs en escalier entre lesquels on trouve 17 groupes de chutes d'eau, 11 torrents et 5 bancs de tuf calcaire.

      

    Le paradis sur Terre

    La vallée de Jiuzhaigou se vante d'avoir l'air le plus frais sur Terre, alors que la visibilité horizontale peut aller jusqu'à 50 km. Son climat en est un de mousson tempérée : ensoleillé, clair et frais en été, mais non venteux en hiver.

      

    C'est le lieu de villégiature idéal pour le tourisme et les vacances.

     

    La flore y est particulièrement riche. On compte 30 000 ha de forêts naturelles, 2 576 espèces de plantes supérieures et 400 espèces de plantes inférieures. Avec ses nombreux lacs et sa végétation diverse, Jiuzhaigou possède son propre écosystème qui fournit le meilleur habitat pour les animaux sauvages. Les recherches démontrent qu'on y trouve 170 espèces de vertébrés, dont 141 d'oiseaux.

      

    En 1982, le Conseil des affaires d'État a reconnu la vallée de Jiuzhaigou comme un secteur pittoresque clé du pays. En octobre 1995, la vallée a été inscrite au Programme des réserves pour l'Homme et la Biosphère.

     

    L'entrée de la vallée se trouve à 2 000 m au-dessus du niveau de la mer, et à mesure que l'altitude augmente, les scènes changent continuellement, ce qui rend chaque pas toujours aussi enchanteur. La séquence d'images pittoresques ressemble à une symphonie grandiose, chaque mouvement présentant une beauté inoubliable.

     


    Le prélude est composé des 7 km qui vont de l'entrée de la vallée jusqu'à la vallée de Heye.

    De cette dernière jusqu'à la région de Shuzheng, l'environnement devient soudainement spacieux; commence alors le premier mouvement de scènes pittoresques, particulièrement celles de lacs et de chutes.

      

      

      

    Encore plus loin, la grosse chute d'eau Nuorilang tombe au milieu de la verdure, tel un rideau blanc, ce qui marque le deuxième mouvement de la symphonie. Tous les sites pittoresques en haut de Nuorilang ont des caractéristiques distinctives et sont le point culminant du paysage de Jiuzhaigou : des lacs primitifs, les trois plus grandes chutes d'eau, le banc de roches le plus large et la forêt la plus épaisse.

     

    Presque tous les lacs de la vallée de Jiuzhaigou sont à proximité de la forêt, ce qui assure la pureté de leur eau dont la couleur change continuellement : le matin et en soirée, selon les saisons et s'il pleut ou s'il fait soleil. La vaste étendue de forêts présente également des couleurs magnifiques avec le changement des saisons.

     

    Sites d'intérêt

    Actuellement, il y a quatre itinéraires d'excursion dans la vallée : Shuzheng, Rize, Zechawa, et Zharu, soit plus de 60 km.

      

    Les attractions sont disséminées dans les six sections pittoresques suivantes : Shuzheng, Nuorilang, pic Jianyan, lac Changhai, Zharu et lac Céleste. Les 108 lacs des trois vallées sont les plus représentatifs, sans compter les bancs, les chutes d'eau et les dizaines de sources. Ensemble, avec les neuf villages et les douze sommets, ils forment cette merveille naturelle d'une vallée alpestre offrant des charmes saisonniers remarquables toute l'année.

    1. La vallée de Shuzheng

    C'est l'un des itinéraires principaux du secteur pittoresque; il s'étend sur environ 14 km, de l'entrée de la vallée jusqu'aux lacs de Nuorilang.

    Le banc de bonsaïs est le premier site en haut du village de Heyezhai, après l'entrée de la vallée. Des groupes de peupliers, d'azalées, de pins, de cyprès, de saules et d'arbustes de diverses variétés reposent sur les bancs du lac, comme un énorme paysage de plantes en pot, d'où son nom.

    Le lac Luwei. Il a 2,2 km de long et est relativement peu profond. En réalité, c'est un semi-marais où les roseaux abondent et où l'eau, on ne peut plus claire, coule parmi des faisceaux de roseaux.

    Le lac des Dragons jumeaux. C'est un lac mystérieux. On y trouve deux digues de dépôts calcaires qui se déploient sous l'eau transparente.

     

    Le lac Huohua. Il se trouve entre le lac des Dragons jumeaux et le lac du Dragon couché. L'eau est bleue et transparente et le lac déborde de vert tout autour, comme une grande jadéite.

     

    Le lac du Dragon couché. Ce lac petit et enchanteur est le représentant des lacs bleus. Avec sa surface tranquille et unie, il ressemble à un saphir.

     

     

    Les lacs Shuzheng.

      

    Ce groupe se compose de dizaines de lacs qui se suivent en escalier et qui s'étirent sur des kilomètres, avec une différence de dénivellation d'environ 100 mètres.

      

    Envahis par toutes sortes de végétations, les lacs coulent par-dessus les digues, entre les arbres et les buissons, pour former des chutes d'eau larges et écumantes.

      

    Parmi les lacs sinue un long sentier pédestre en planches qui enjambe des hauts-fonds. Tout le long, se succèdent les scènes de lacs paisibles et de courants impétueux. D'ailleurs, un moulin primitif de style tibétain se dresse près du sentier pédestre, et son moulin à prière tourne sous l'action de l'eau. Les Tibétains pieux fréquentent l'endroit pour rendre hommage aux dieux.

     

    La chute d'eau de Shuzheng. Elle est située tout près de la route et a environ 62 m de large et 15 m de haut. C'est la première chute d'eau après l'entrée de la vallée et la plus petite des quatre chutes principales de la vallée de Jiuzhaigou.

     

    Le village de Shuzheng. C'est le centre d'hébergement de la vallée de Jiuzhaigou. Flâner dans le village, c'est un peu comme se balader dans une image enchanteresse. Le village offre des hôtels ou des auberges de style tibétain typique. Une pagode bouddhique est placée à l'avant du village, et les Tibétains vont y psalmodier et adorer leurs dieux. Les bannières de sutras s'agitent partout. Une montagne de 4 200 m d'altitude se dresse derrière le village. C'est la montagne sacrée la plus vénérée des Tibétains dans la vallée de Jiuzhaigou : le mont du dieu Dage.

     

    Le lac Xiniu. Ce lac se trouve à l'extérieur du village de Shuzheng, vers le haut de la vallée. Il a environ 2 km de long et 18 m de profond et est à 2 400 m au-dessus du niveau de la mer.

    C'est le plus grand lac dans la vallée de Shuzheng, et celui dont les paysages sont les plus variés.

     

    La fin de la vallée de Shuzheng se trouve juste un peu plus haut; c'est l'emplacement de l'hôtel Nuorilang, le plus grand de la vallée de Jiuzhaigou. C'est ici que la vallée de Shuzheng se divise en deux : à droite, la vallée de Rize; à gauche, la vallée de Zechawa.

    2. La vallée de Rize
    La vallée de Rize a 18 km de long et se situe entre la chute d'eau Nuorilang et la forêt Yuanshilin.

      

    Les attractions le long de ce circuit sont les joyaux de la région pittoresque de Jiuzhaigou. Les visiteurs prennent habituellement un autobus jusqu'à la forêt Yuanshilin et redescendent à pied jusqu'au lac Jinghai.

     

    La forêt Yuanshilin. La vallée de Jiuzhaigou est couverte de vastes étendues de forêts vierges, et la forêt à l'extrémité supérieure de la vallée de Rize est l'une d'entre elles. Son sol est couvert d'une couche molle et épaisse de mousse et de feuilles mortes; l'air y est moite et frais.

    La source Suspendue du pic Jianyan.

    En descendant de quelques pas à partir de la forêt Yuanshilin, on peut voir un pic abrupt de 500 m, s'élancer comme une épée dans le ciel.

    Au milieu de sa falaise qui fait face au lac Fangcao, une source jaillit et chute sur environ 130 m. Le nom donné par les gens à ce phénomène est la source Suspendue.

    Le lac Fangcao. Il est ainsi appelé à cause de la couche épaisse de hautes herbes indigènes; c'est un endroit propre et paisible pour se retirer.

    Le lac Tian'e.

      

    L'eau et l'herbe sont abondantes, ce qui attire les cygnes à y établir leur habitat; on les voit souvent nager doucement sur le lac.

     

    La grotte des Griffes d'aigle. Elle se trouve sur la route près du lac Tian'e.

    Elle doit son nom aux quelque 50 empreintes de griffes d'aigle sur son mur. La légende raconte que ces empreintes auraient été faites par un esprit maléfique lors du combat que le roi Gesar (un roi tibétain) aurait gagné contre lui.

    Le lac Qianzhu et le lac Xiongmao. Le premier est appelé ainsi à cause des bambous qui l'entourent; c'est la nourriture préférée des pandas géants. Il a une étendue d'eau assez vaste et longue, et cette eau est d'un beau bleu verdoyant. Le lac Xiongmao est à proximité, un peu plus bas. Selon les dires, on appelle ce lac ainsi parce que les pandas aiment venir s'y abreuver. En fait, sous l'eau, il y a une roche blanche avec quelques veines foncées, et cela évoque un panda géant.

     

    La chute d'eau du lac Xiongmao. Elle atteint 80 m, la plus haute de toutes les chutes dans la vallée de Jiuzhaigou. À l'extrémité du sentier pédestre, au nord du lac Xiongmao, les visiteurs peuvent apercevoir un courant d'eau qui jaillit hors de l'embouchure du lac, et sur son cours, ce courant est coupé en plusieurs sections par un pic et par des roches saillantes.

      

    C'est la chute d'eau du lac Xiongmao.

     

    Le lac Wuhua. Il est situé à l'extrémité supérieure de la rivière Kongque, dans la vallée de Rize. C'est la fierté de toute la région. La section du sentier pédestre en planches, à l'ouest du lac, est le meilleur endroit pour apprécier sa beauté.

     

    La rivière Kongque. À l'automne, les arbres et les plantes sur les montagnes avoisinantes se garnissent de couleurs, et les feuilles mortes dissimulent la rivière et ses berges. Vue d'en haut, la rivière couverte de feuilles multicolores coule en serpentant, traînant derrière elle tout un éventail de teintes chatoyantes, comme celles d'un beau paon.

    Le banc Zhenzhu. En descendant le long de la route de montagne, du côté gauche, on trouve un haut-fond tranquille avec des faisceaux d'arbustes.

      

    Le haut-fond est inégal et plein de fosses desquelles le courant rebondit et éclabousse telles des perles innombrables qui brillent à la lumière du soleil. Un sentier pédestre de planches passe au-dessus, ce qui offre une vue à vol d'oiseau.

      

    L'eau se précipite et coule à grande vitesse sur environ 200 m et se déverse dans la vallée profonde pour former la chute d'eau fantastique du banc Zhenzhu.

    La chute d'eau du banc Zhenzhu. Elle a quelque 200 m de large, et la hauteur maximale de sa chute s'élève à 40 mètres. Parmi les chutes d'eau à Jiuzhaigou, cette section présente la couleur la plus spectaculaire, de même que le courant le plus rapide et le grondement d'eau le plus fort. Le meilleur emplacement pour apprécier sa beauté est le sentier pédestre en planches.

    Le lac Jinghai. Encore plus bas, à partir du banc Zhenzhu et le long de la route de montagne, la prochaine surprise est une vallée étonnamment spacieuse où coule un ruisseau clair vers le lac Jinghai. En gros, ce lac est un rectangle assez étroit, mais d'environ 1 km de long, entouré d'un côté par la forêt et des crêtes.

    Les lacs Nuorilang. Les 18 lacs se trouvent au début de la vallée de Rize, là où la vallée de Shuzheng se divise en deux. L'eau s'écoule au-dessus de la berge de l'embouchure du lac Jinghai, tombe ensuite pour former une série de chutes en escaliers, et est finalement séparée en lacs aux charmes variés par les digues de la vallée. L'eau est bleu azur, et en même temps spectaculairement colorée, étant donné les couches de chutes d'eau qui dévalent des forêts.

    La chute d'eau Nuorilang. Elle a une chute de 24 m, 270 m de large, et est à 2 365 m au-dessus du niveau de la mer. Située à l'entrée de la vallée de Rize, cette chute est la plus large de toutes les chutes d'eau de la vallée de Jiuzhaigou. Le nom Nuorilang est tibétain et désigne un dieu masculin qui évoque la magnificence et la splendeur. Une terrasse d'observation placée à l'opposé de la chute offre un panorama complet.

    Cette vallée de Jiuzhaigou est légendaire.

    On raconte que Dage offrit à son amante, la Déesse Wonosemo, un miroir qu'elle laissa tomber par inadvertance. Les débris devinrent 108 lacs aux eaux limpides. Mais, en réalité, ces lacs proviennent de la précipitation du carbonate de calcium contenu dans les eaux. Ces dépôts, avec le temps, constituent des petits digues naturelles qui retiennent l'eau. Ces paysages émaillés de travertins sont très étranges.
    La légende de l'Etang aux cinq couleurs du jardin de l'impératrice Céleste qui nous faisait rêver dans notre enfance, devient une réalité dans la vallée de Jiuzhaigou. On peut admirer les jeux de la lumière sur le lac Multicolore de la vallée Zechawa. Par intervalle, les rayons du soleil, filtrés par les feuillages, réfractés par l'eau, la colorent magnifiquement. Sous la brise, les vaguelettes scintillent et deviennent éblouissantes. Dans la transparence de l'eau, apparaissent des plantes aquatiques variées. La vallée Rize comprend plusieurs lacs dont le lac des Cinq Fleurs en forme de gourde qui est entouré de collines couvertes de plusieurs essences.
    Dans cette vallée vert émeraude, en plus des lacs, on peut contempler des cascades qui jaillissent entre les falaises abruptes. Citons les chutes de Norilong, puis celles de Zhenzhutan. Elles dévalent d'une falaise jonchée de saules sur une largeur de 100 m. D'aucuns considèrent que la cascade de Zhenzhutan est la plus fantastique. Elle se divise en rapides aux eaux lactescentes qui se précipitent depuis des millénaires dans le fonds des ravins.
    En remontant la vallée de Zechawa, on parvient au lac Changhai qui est le plus grand de tous ceux de cette région, il s'étend à 3 000 m d'altitude. Entouré de sommets enneigés toute l'année, ce lac Changhai était peu connu jusqu'en 1970. Avec le développement du tourisme en été dans cette région, on peut désormais s'y promener en bateau. Les sommets enneigés et les arbres s'y reflètent et composent des paysages d'une rare splendeur. En hiver, le Changhai est couvert de glace.

      

    sources : http://tresors.vefblog.net/7.html

      

     


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    *BAIE D'ALONG..*

    Littéralement Along signifie « les Dragons descendant dans la mer ». Selon les archéologues, les cavernes de cette splendide baie renferment les vestiges des premiers campements humains de l'actuel Vietnam, vieux de 25 000 ans.
    Voici un certain temps, déjà, que la baie d'Along n'est plus un désert touristique. Aujourd'hui, tous les circuits de découverte du nord du Viêt Nam passent par le dédale de ses îlots tropicaux.

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    La légende du Dragon

    Selon une vieille légende du nord du Viêt Nam, un dragon gigantesque descendit un beau jour des montagnes pour prêter main forte aux Vietnamiens qui luttaient contre l'ennemi sur le rivage. Il anéantit l'assaillant à coups de queue furieux qui tailladèrent la roche, laissant derrière lui un champ de ruines jonché de rochers fracassés. Harassée, la créature mythique plongea ensuite dans la mer, faisant monter le niveau des eaux tant et si bien qu'elles engloutirent toute la région, à l'exception des plus hauts sommets.

    Cette histoire est enracinée dans la tradition populaire et aujourd'hui encore les pêcheurs parlent d'une gigantesque créature marine qui parfois refait surface.

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    L’histoire géologique d’Along

    En dehors de toute légende, l'histoire géologique d'Along commence il y a 500 millions d'années par des processus d'orogenèse et des mouvements tectoniques. Puis, entre le carbonifère et le permien (soit entre 350 et 240 millions d'années environ), la région est occupée par une mer, au fond de laquelle se trouve un lit de grès de 1000 mètres d'épaisseur.

    Sur 20 millions d'années, entre le miocène et le pléistocène, d'intenses processus d'érosion sur ce qui est devenu une vaste plaine côtière ont donné naissance aux formations rocheuses de schiste et de grès qui affleurent aujourd'hui dans la baie.

    Elles sont apparues au terme de la dernière glaciation, il y a 10 000 ans, lorsque la mer a de nouveau envahi la région.

    *

    Caractéristiques de la baie d’Along

    Les paysages spectaculaires de la baie d'Along sont l'œuvre d'une myriade de minuscules gouttes d'eau. En s'infiltrant dans le sol, l'eau devient légèrement acide à mesure qu'elle se charge de gaz carbonique. Elle attaque alors la roche soluble et la burine, au fil du temps, de profonds sillons. Dans toutes les régions du monde où des roches solubles sont ainsi soumises aux précipitations, les eaux acides façonnent un type de relief dit karstique.

    En s'engouffrant dans ce type de relief, voici quelque 6 000 ans, la mer métamorphosa une plaine parsemée de pitons karstiques en un univers aquatique féerique: la baie d'Along. Depuis, au pied des pics, vagues et pholades poursuivent leur travail d'érosion.

    A l'âge de la pierre, il est probable que les hommes de la culture de Cai Beo pouvaient encore évoluer à pied parmi les pics rocheux. Puis la plaine côtière disparut sous les eaux et la région fut investie par les pêcheurs, qui s'installèrent dans les cavernes. Au cours des millénaires suivants, ces abris naturels attirèrent des pirates et des contrebandiers.

    *

    La biodiversité d’Along

    La biodiversité d'Along peut être divisée en trois grands écosystèmes : la forêt tropicale, l'habitat côtier et l'habitat marin.

    Les pics des 1969 îles s'étendent sur 1500 kilomètres carrés. Hauts en moyenne de 50 à 200 mètres, 989 d'entre eux ont reçu un nom pittoresque s'inspirant de leur morphologie, évoquant des coqs au combat, un couple de cygnes ou un visage humain. Bon nombre d'îles renferment des grottes et des cavités souterraines qui constituent l'habitat d'espèces extrêmement rares.

    A l'abri des pitons rocheux, au pied des îlots, se développe une lisière de palétuviers, tandis que les versants et les sommets sont tapissés d'arbres à feuillage persistant. Le bois de l'une de ces essences présente la particularité de réagir aux substances toxiques. C'est pourquoi il servait jadis à fabriquer les baguettes utilisées par les souverains vietnamiens pour porter la nourriture à leur bouche.

    Les îlots karstiques de la baie d'Along sont couverts d'une végétation étonnamment luxuriante de buissons bas, tandis que de hauts arbres s'enracinent dans les crevasses. En outre, les falaises abruptes et invincibles des pitons rocheux, qui découragent les bipèdes, accueillent une faune et une flore rares.

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    C'est dans les forêts de la baie d'Along que vit le gibbon noir, véritable acrobate qui escalade sans effort les arbres géants et les parois rocheuses les plus abruptes. Les pitons karstiques abritent une grande diversité de singes, dont des espèces rares comme le gibbon à bonnet, ainsi qu'un singe à nez retroussé et le rhinopithèque à pied noir.

    Les innombrables récifs disséminés dans la baie accueillent les oiseaux migrateurs le temps d'une halte pendant leur long voyage.

    La richesse biologique de la baie reste en grande partie cachée aux visiteurs qui l'explorent en jonque. Même si, çà et là, un dauphin ou une tortue de mer pointent le bout de leur nez à la surface, même si l'on aperçoit parfois la silhouette caractéristique d'un aileron de requin, la vie sous-marine se joue presque exclusivement hors de la vue de l'homme, sur les flancs rocheux des pics karstiques. Grottes, renfoncements et récifs offrent une multitude de niches écologiques.
    On estime à un millier le nombre d'espèces de poissons qui s'ébattent dans les eaux de la baie. Celles-ci abriteraient aussi, dit-on, un serpent de mer noir de 30 m de long - une créature de légende, tout comme le dragon qui façonna la baie d'Along.

    (dinosoria)

      

      

    sources : http://tresors.vefblog.net/7.html

      

      


  • Découverte d'un navire vieux de 800 ans..*

     

    SHANGHAI (Reuters) - Un navire marchand vieux de huit siècles a été hissé samedi hors des eaux de la mer de Chine méridionale, avec à son bord des objets susceptibles de confirmer l'existence d'une ancienne voie maritime commerciale qui reliait la Chine à l'Occident.

    Ce navire de bois de 30 mètres de long, qui renferme des milliers d'objets en or, en argent ou en porcelaine, a été remonté sur une barge, dans une sorte de cage d'acier aussi haute qu'un bâtiment de trois étages. La télévision nationale chinoise a retransmis l'événement en direct.

    Baptisé le "Nanhai n°1" ou "Mer de Chine méridionale n°1" par les archéologues, le navire a été découvert en 1987 au large des côtes de la province du Guangdong, à une profondeur de 30 mètres. Il gisait enseveli sous une couche de deux mètres de vase.

    Le Nanhai n°1 va être remorqué vers un musée construit spécialement pour lui à Canton, où il sera immergé dans un réservoir surnommé le "palais de cristal", dont la température et la pression de l'eau seront les mêmes que celles qu'il a connues pendant ses huit siècles de sommeil.

    Le musée devrait ouvrir ses portes d'ici la fin 2008. Les visiteurs pourront observer le navire par des hublots pratiqués dans les parois du réservoir géant.

    Plus de 4.000 objets ont été retrouvés à son bord, écrit l'agence de presse Chine nouvelle. Il est l'un des plus anciens et des plus grands navires marchands jamais retrouvés en Chine.

    De même, 6.000 pièces de monnaie en cuivre de l'époque des Song (960-1279) ont été retrouvés, datant du temps où le bateau avait été construit.

    Le Nanhai pourrait apporter la preuve de l'existence d'une ancienne "route de la soie maritime" qui reliait les provinces chinoises du Guangdong et du Fujian à l'Asie du Sud-Est, à l'Afrique et à l'Europe, à l'image de la route de la soie, terrestre, qui reliait l'Empire du Milieu à l'Occident via les steppes de l'Asie centrale.

     

     sources : http://tresors.vefblog.net/7.html

     

     


  • Découvrez les Yi, une étonnante ethnie chinoise et leur broderie

    Elle s'appelle Ayijinqu,  prononcez ayidjintchu; elle sera à L'Aiguille en Fête avec son amie Brigitte Daniel-Allégro pour nous sensibiliser à sa culture et à sa broderie. Toutes deux donneront des master-classes passionnantes !

     


    Qui sont les Yi ?

    Découvrez les Yi, une étonnante ethnie chinoise et leur broderie
    Les Yi forment une des 55 minorités ethniques de Chine. Ils appartiennent à la branche tibéto-birmane. Ils sont plus de 7 millions, répartis dans quatre provinces chinoises : Yunnan, Sichuan, Guizhou, Guangxi. On en trouve aussi au Vietnam et en Thaïlande.
    Le peuple Lisu, présent en Chine et en Birmanie est également très proche culturellement des Yi.  La Préfecture autonome Yi de Liangshan ( les montagnes fraîches)  s’étend au Sichuan sur plus de 60000 km2, soit la taille de Midi-Pyrénées et Limousin réunies. C’est une région très montagneuse, difficile d’accès, au climat rude l’hiver. Contrairement aux Yi du Yunnan dont les pratiques culturelles actuelles sont fortement influencées par la longue présence de l’ethnie majoritaire Han, arrivée par vagues successives depuis plusieurs dynasties d’empereurs, les Yi de Liangshan ont su préserver les traditions sous une forme plus authentique.
     

     

    Découvrez les Yi, une étonnante ethnie chinoise et leur broderie
    Depuis vingt-cinq  ans, on assiste à un certain renouveau des pratiques traditionnelles Yi, comme les rites chamanistes longtemps interdits. Le groupe folklorique régional propose un spectacle contemporain. On assiste à une folklorisation de la culture, qui fait marcher le tourisme. Dans le même temps, malgré quelques collèges et instituts qui enseignent la langue yi, celle-ci est abandonnée par les Yi de la capitale Xichang ; les enfants la comprennent un peu, mais ne la parlent plus. La langue n’est plus pratiquée quotidiennement que par les paysans pauvres des montagnes. Quant au savoir-faire comme la broderie à la main, il est en voie d’extinction. Une seule femme de la capitale est encore à même de les réaliser.
     

     

    Ayijinqu lors de son mariage.
    Ayijinqu lors de son mariage.
    Ayijinqu Gelu est née durant la révolution culturelle, dans la ville de Zhaozhue, alors capitale de la préfecture autonome Yi de Liangshan ( les montagnes fraîches). Son père était diplômé de sciences politiques de l’Université des Minorités de Pékin ;  sa mère était fonctionnaire comptable.
    Comme tous les professeurs et intellectuels, son père dut confesser par écrit son passé devant les gardes rouges, échappa de peu à la torture, et fut envoyé cinq ans à la campagne pour les travaux des champs. Sa femme et ses quatre enfants étaient eux envoyés dans un autre village, de telle sorte que le père ne voyait sa famille que le dimanche. Il mit à profit cette période de contact étroit avec les paysans pour consigner par écrit les récits et les traditions des Yi, restées intactes dans les montagnes.  De retour à la capitale avec sa famille, il devint traducteur assermenté chinois-yi du bureau gouvernemental. La révolution culturelle avait pris fin, et il écrivit plusieurs livres sur l’histoire yi.  Pour ces deux raisons, il recevait à la maison de nombreuses personnalités représentant la culture yi. C’est ainsi qu’il transmit à sa fille aînée, Ayijinqu, une partie de ses connaissances.
    Grâce à son chinois mandarin sans accent et sa grande connaissance de la culture de son peuple, Ayijinqu décrocha un poste convoité au musée des minorités de Pékin. Durant huit ans, elle fit non seulement connaître les Yi  à des dizaines de milliers de visiteurs chinois et étrangers, mais apprit également énormément sur les 54 autres ethnies minoritaires de Chine.
    Elle rencontra son mari français Thierry à Pékin, et se maria peu de temps après à Toulouse ; elle manquait ainsi à la tradition d’un mariage arrangé entre Yi, ce qui lui valut ainsi qu’à sa mère les reproches de la partie de sa famille la plus traditionaliste…
    Leur fille Amélie ( Zive en yi qui signifie fleur de violette, symbole de Toulouse) fut élevée dans le bilinguisme français-yi jusqu’à trois ans, puis français-chinois depuis qu’elle est entrée à l’école. Elle adore aujourd’hui s’habiller en costume yi et chanter en yi, mais admire comme tous les enfants chinois les héros des légendes chinoises comme le roi des Singes ou Lezha.
    Ayijinqu partage son temps entre Toulouse et Xichang, capitale de la préfecture des montagnes fraîches, où vivent les membres citadins de sa très grande famille.
     

    Avec Brigitte Daniel-Allégro, créatrice textile, elle se lancent dans l'aventure !

    visite en Chine chez les yi.
    visite en Chine chez les yi.
    Brigitte Daniel-Allégro est une artiste textile. Amie de Thierry de longue date avec son mari Jean-Pierre, elle a tout naturellement fait partager à Ayijinqu sa passion pour les arts textiles.
    En 2006, Brigitte et Jean-Pierre ont rendu visite à Ayijinqu et Thierry alors installés en Chine. Ils découvrent la beauté des textiles et broderies des minorités du sud-ouest de la Chine ( Yi, Bai, Naxi, Miao). Dans la famille de  Ayijinqu, qui vit sur les hauts plateaux du Sichuan, Brigitte est particulièrement sensible au patrimoine culturel des Yis et à leur vitalité culturelle. Elle en mesure également la fragilité.
    La vie moderne et ses facilités attire bien sûr les jeunes dans les villes. Les travaux de broderies, réalisés à la main, pendant des semaines et des mois, dans une société où le temps n'était pas rémunéré mais où seul comptait la fierté d'un beau vêtement, n'attirent plus les jeunes maintenant. Ils peuvent travailler en ville, avoir un salaire immédiat et vivre moins pauvrement.
    Brigitte s'est rendue dans le seul magasin de Xichang qui vend encore des costumes réalisés de façon traditionnelle, à la main. La personne qui s'en occupe lui a appris les gestes traditionnels  et le point spécifique de broderie yi. D'autres magasins proposent des vêtements pour touristes, éclatants de couleurs mais moins intéressants d'un point de vue réalisation car le point spécifique ne peut pas être réalisé par une machine à coudre.
    Etant artiste textile et créatrice, elle mesure le potentiel de ces costumes yi pour des créations artistiques: les lignes, les dessins, les associations de couleurs peuvent inspirer et avoir un écho chez beaucoup de personnes, artistes ou non, dans le domaine du patchwork, de la broderie, du stylisme et plus généralement des arts plastiques.
    Ayijinqu et Brigitte n'ont pas une démarche nostalgique. Bien au contraire, leur but est de faire découvrir cette richesse culturelle et de susciter des pistes dans la création textile que ce soit au niveau de l'ameublement, de la décoration ou du vêtement.
     

    Soutenir une famille Yi en Chine

    Un pays situé au coeur des montagnes...
    Un pays situé au coeur des montagnes...
    La famille de la mère de Ayijinqu vient du comté de Meigu ( prononcez Meigou). Ils sont presque tous paysans, cultivant la pomme de terre, le maïs, le sarrazin, élevant moutons, cochons et poules. C’est une région de haute montagne, au climat rude en hiver, pauvre en ressources, mais très riche culturellement. L’isolement y a favorisé le maintien de traditions authentiques, comme celle des pratiques chamanistes, à tel point que c’est la région où se rendent les ethnologues spécialistes des Yi.
    C’est pour ces trois raisons :  extrême pauvreté dans les campagnes, origine familiale et intérêt culturel que les actions de l’association se concentreront sur le comté de Meigu.
     

    Un projet de deux amies tissé autour de la broderie Yi

    Costume traditionnel d'enfant.
    Costume traditionnel d'enfant.
    La broderie Yi raconte la vie La broderie Yi, à travers ses costumes, raconte la vie des villages, rythmée par les travaux des champs et le calendrier des fêtes.
    Elle raconte chaque étape de la vie de la naissance à la préparation au dernier voyage. Les jeunes enfants, de 3 ans 6 ans portent les 3 couleurs, noir, rouge et blanc.
    Plus tard, les petites filles rajoutent d'autres couleurs à leurs jupes, du vert, du bleu, de l'orange, avec une harmonie lumineuse et gaie.
     

    L'extrême raffinement des couleurs

    Découvrez les Yi, une étonnante ethnie chinoise et leur broderie
    La maman d'Ayijinqu, vers l'âge de 50 ans, a commencé à réaliser les vêtements qu'elle souhaite porter lors de ses funérailles. Elle a plus de 70 ans maintenant et est fière de montrer ses 3 costumes, l'un en soie qui sera près du corps, les deux autres en coton. A quoi pensait-elle quand elle faisait ses petits points si remarquables par leur délicatesse ? Pourquoi a-t-elle choisi les motifs de vagues, le sceau des Gino (tribu dont elle est issue), les pattes de poulet ou le motif de l'escargot ?
    Les associations de couleurs de fils sont étonnantes pour des occidentaux. Les camaïeux de fils bleu et vert nous semblent subtils. Les combinaisons de fils orange, rouge, violet nous paraissent beaucoup plus criardes. L'ensemble reste toujours gai.
     

     

    Découvrez les Yi, une étonnante ethnie chinoise et leur broderie
    La façon d'appliquer les fils sur un fond de tissu  (soie, coton, lin ou laine) est caractéristique des Yi. Elle ressemble à ce que nous appelons « la couchure » mais en diffère car le fil de couchure est appliqué de manière invisible, avec des points très serrés.
    Elle en différe aussi car la brodeuse Yi applique systématiquement deux fils qu'elle torsade au préalable et avec lesquels elle produit des effets différents. Les torsades sont appliquées dans le même sens ou en sens opposés, créant un effet de chevron.
    Elle juxtapose deux fils de même couleur ou deux fils de couleurs différentes, accentuant ainsi les effets de relief. 
     

     

    Découvrez les Yi, une étonnante ethnie chinoise et leur broderie
    Dans les costumes traditionnels, on retrouve des applications de tissu, normales ou inversées (comme les molas) avec cependant toujours la spécificité Yi. Les applications sont exécutées à bords bruts et toujours bordées des 2 fils appliqués selon leur méthode propre.
    Les motifs décoratifs s'inspirent de leur environnement. On y reconnaît des représentations  d'animaux (cornes de bouc, boeuf, oiseau, arêtes de poisson,...), des plantes, des rivières, des montagnes, le cosmos (soleil, lune, étoiles). 
    Les compositions se présentent sous forme de bandes de motifs brodés. 
    Les dessins soignent particulièrement la symétrie et l'esthétique.
      
      
      broderie_a1307.html

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    Les Yi (en sinogrammes simplifiés : 彝族 ; en sinogrammes traditionnels : 彝族 ; en pinyin : Yìzú) sont un groupe ethnique moderne de Chine. Leur ancien nom, Lolo ou Luǒluǒ (倮倮), est maintenant considéré comme péjoratif en Chine, mais est utilisé de façon officielle au Viêt Nam (Lô Lô) et en Thaïlande (Lolo, โล-โล).

     

    On dénombrait 7,8 millions d'individus en 2000[1], qui représentent le septième plus grand groupe ethnique des 56 officiellement identifiés par la République populaire de Chine. Ils vivent principalement dans des secteurs ruraux du Sichuan, du Yunnan, du Guizhou et du Guangxi, habituellement dans des régions montagneuses. Les Yi parlent une langue tibéto-birmane, le yi, dont il existe de nombreuses variétés et qu'ils écrivent avec le syllabaire yi.

      
    Fichier:Ethnic Yi Costume Butuo Sichuan China.jpg
      
      
      

    Les ancêtres des Yi vivaient dans la province du Yunnan il y a plus de deux mille ans et y ont laissé des vestiges de leur culture. Au VIIIe siècle, les ancêtres des Yi et des Bai fondèrent ensemble le royaume de Nanzhao. De nos jours, les Yi sont l'ethnie minoritaire à la population la plus nombreuse dans le Sud-Ouest de la Chine ; ils se répartissent principalement dans les provinces du Sichuan du Yunnan et du Guizhou et dans la Région autonome zhuang du Guangxi. Le département autonome yi de Liangshan dans le Sichuan est celui ou on trouve la plus grande concentration de Yi.

    Les Yi vivent principalement dans la zone subtropicale du Sud-Ouest, et pratiquent l'agriculture, l’industrie ; les Yi des régions forestières et des plaines pratiquent l’élevage.La langue yi se divise en six dialectes, et son écriture est syllabique. Les Yi possèdent leurs propres us et coutumes, leurs costumes traditionnels et leurs fêtes.
     
      
      Les Yi
      
      
    Cette importante minorité compte plus de 7.800.000 membres principalement répartis sur les provinces de Sichuan, Yunnan et Guizhou, et la région autonome de Guangxi Zhuang.
     
    Autrefois redoutables combattants, les Yi étaient à l'origine de la grande dynastie Nanzhao au 8ème siècle. Les Yi avaient aussi l'habitude d'opérer des rafles dans les minorités voisines pour se fournir en esclaves. Tout cela est de l'histoire ancienne mais néanmoins les Yi restent une des minorités les plus puissantes. Les femmes mariées Yi sont aisément reconnaissables à leur grande coiffe noire.
     
    Les Yi ont tous des aptitudes au chant et à la danse et sont par ailleurs très accueillants. Une des principales festivités de cette minorité est la« Fête de la torche »: Pendant trois jours, a la nuit tombée, les Yi se rassemblent sur la grand-place et commencent à chanter et danser. Ils allument ensuite des torches afin de prier pour la paix, pour de bonnes récoltes, et de chasser les mauvais esprits. Après quoi ils exécutent ce qu'ils appellent la « Danse du pied gauche », autour d'un feu de joie.
     
      
      
    La danse aux jeux de bras
     
    Elle est très répandue dans la préfecture autonome yi de Liangshan du Sichuan. C'est plutôt la danse des filles à la cérémonie de mariage. Il existe la danse à deux personnes et à quatre. Quand il y a plusieurs équipes, elles sont en ordre horizontal, oblique ou carré selon l'intention de la première danseuse. On balance légèrement les bras de gauche à droite, de haut en bas ou bien de devant en arrière.
     

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    Les bijoux et ornements avaient une grande importance dans le costume officiel car les pierres utilisées indiquaient précisement le rang de leur possesseur. Pour le bouton surmontant la coiffe, la hiérarchie en était la suivante : perle, rubis, corail, lapis-lazuli, quartz puis nacre. Sous les Qing, les perles de l'Est, qui provenaient des cours d'eau de Mandchourie (Soungari, Amour, Yalu), étaient réservées aux membres de la famille impériale, non pas tant pour leur éclat, qui était moindre, que parce que les empereurs mandchous y attachaient une grande valeur sentimentale.
     
     
    Le collier, réservé aux nobles et aux dignitaires, était un élément indispensable du costume officiel. Inspiré du chapelet bouddhique, il était composé de cent huit perles de gemmes diverses selon le rang. Elles étaient divisées en groupes de vingt-sept par quatre pierres plus grosses. Pour les hommes, ce collier était pourvu de trois pendentifs perlés, deux retombant sur l'épaule gauche et un sur l'épaule droite. A l'arrière, un cordon terminé par un autre pendentif faisait peut-être contrepoids.
     
      
    Fichier:The Imperial Portrait of the Ci-Xi Imperial Dowager Empress.PNG
      
    Impératrice CIXI
      
    Les femmes portaient trois colliers :
    le premier autour du cou ;
    le second passant en diagonale sur l'épaule gauche et sous le bras droit ;
    et le troisième faisant l'inverse.
      
      
      
    Le collier principal de la parure de l'impératrice était en perles fines et les deux autres en corail. Les dames de la noblesse adjoignaient aux leurs, lorsqu'elles revêtaient leur costume solennel, un torque en or ou en métal doré, incrusté de corail et de perles.
      
     
     
      
      
    La coiffe de la souveraine reposait sur un diadème ; celle des dames de la Cour sur un bandeau rehaussé d'ornements en or. Les femmes mandchoues portaient trois paires de boucles d'oreilles ; celles de l'impératrice étaient constituées de perles de l'Est.
      

     

    La culture chinoise à travers son artisanat

    Aujourd’hui le made in china est synonyme de produit pas cher et de mauvaise qualité. Loin de cette image d’épinal, la Chine à une tradition artisanale vieille de plusieurs millénaires et dont la qualité n’a que peu d’équivalent dans le monde. L'artisanat chinois est d’une extrême richesse et se confond souvent avec de l’art. Il existe deux grand type d’artisanat en Chine :
     
      
      
    Dans la Chine antique, le jade était considéré comme l'intégration des essences vivantes du Ciel et de la Terre; il était donc sacré. Le rôle prépondérant de cette pierre a fait du jade et des bijoux en jade le symbole d'une civilisation dans l'histoire et la culture chinoise
      
      
    L'artisanat impérial qui utilise des matériaux nobles et très recherchés et produit des objets en quantité limitée. On trouve ainsi des cloisonnés, des sculptures sur ivoire, sur jade ou sur agate ainsi que des objets incrustés d'or et d'argent.
     
      
      
    L'artisanat populaire qui utilise des matières premières humbles provenant des ressources locales. On trouve ainsi des jouets en bois ou en bambou, des cerfs-volants, des papiers découpés, des marionnettes, des lanternes, des broderies. C’est également l’artisanat des minorités chinoises (naxis, ouigours, achangs...) que l’on peut découvrir à travers leurs batiks, bijoux d’argent sculptés ou encore leurs statuettes...
     
      
      
    Chou chinois en jade
      
    L'artisanat traditionnel est donc étroitement lié à la vie quotidienne des chinois ; les objets artisanaux sont ainsi crées à l'occasion des fêtes, d’un mariage ou d'une naissance; beaucoup correspondent à des coutumes qui suivent le rythme des quatres saisons du calendrier lunaire.
     
     

  • Les Tartares

     
    Il y a un peu plus de 6000 tartares en Chine. Leur histoire en Chine remonte à la dynastie des Tang (618-907), lorsque la tribu tatare était gouverné par le Khanat nomades turques dans le nord de la Chine. Comme cet état est tombé en déclin, les Tatars montèrent en puissance, et leur nom a été utilisé pour se référer à plusieurs tribus turcophones dans le nord après la dynastie des Tang.
      
      
    Leur patrie est annexé plus tard par les Mongols, et lorsque les Mongols poussé l'ouest, de nombreux pays d'Asie centrale et les Européens appelés Tatares.La cuisine Tartare est populaire dans le Xinjiang et comprend divers types de pâtisseries. Lors des festivals, ils servent pâtisseries appelé "Gubaidiai" et "Yitebailixi", le premier étant composé avec du fromage, des abricots secs et du riz, tandis que le second avec de la citrouille, de la viande et du riz.Les Tatares portent habituellement des chemises blanches brodées et des vestes courtes noires ou de longue robes. Leurs pantalons sont également noirs.
      
      
    Ils portent souvent des petites casquettes noires et blanches brodées ou des chapeaux de fourrure en hiver. Les femmes portent des petits chapeaux fleuris incrustées de perles, et des chemises à plis. Leurs bijoux comprennent des boucles d'oreilles, des bracelets et des colliers de perles rouges.Les Tartares pratiquent l’islam. Ils possèdent également leurs propres langue et écriture.
      
      
    Femmes Tartares en 1885

  • Les Yugours

     

    Pour des raisons historiques, cette nationalité utilise trois langages : une branche turque (Raohul) employée surtout dans la partie occidentale du district autonome; une branche mongole (Engle) employée par ceux qui vivent dans la partie est du district, et le chinois par ceux de Huangnibao. Le chinois est la langue de communication entre les différents Yugour.

    Histoire

    La nationalité yugour remonterait aux anciens nomades ouïgours de la vallée de la rivière Erhun, durant la dynastie des Tang (618-907). Au milieu du IXe siècle, les anciens ouïgours fuyant les tempêtes de neige, l'oppression des groupes dirigeants et les attaques des Kirghizes, se sont déplacés vers l'ouest en groupes distincts. Un de ces groupes a émigré vers Guazhou (l'actuelle région de Dunhuang), Ganzhou (l'actuelle Zhangye) et Liangzhou (l'actuelle Wuwei) dans le corridor Hexi, la région la plus fertile de la province du Gansu, et ils se placèrent sous le régime de Tufan, un royaume tibétain. Ils furent donc appelés les Ouïgours de Hexi. Plus tard, ils capturèrent la ville de Ganzhou et y établirent un khanat, d'où le nom de Ouïgours de Ganzhou.

    Les Ouïgours du Hexi ont maintenu des liens très étroits avec l'empire central. Durant la dynastie des Song du Nord (960-1126), le khan des Ouïgours de Ganzhou a souvent demandé à des envoyés de se rendre dans la capitale impériale pour présenter un tribut à l'empereur, et, en retour, la cour des Song a donné des produits spéciaux de la Chine centrale. Les envoyés offraient surtout des chameaux, des chevaux, des coraux et de l'ambre en tribut.

    Au milieu du XIe siècle, le royaume des Xia de l'Ouest a conquis Ganzhou et renversé le régime ouïgour. Les Ouïgours de Hexi devinrent donc dépendants des Xia et se déplacèrent dans les régions pastorales à l'extérieur de la passe Jiayu. En 1227, les Mongols conquirent le royaume des Xia de l'Ouest et soumirent les Ouïgours du Hexi. Une partie des Ouïgours du Hexi furent assimilés aux groupes ethniques avoisinants, et ils développèrent une communauté qui formera les actuels Yugour. Ils vivent autour de Dunhuang et dans la région de Hami au Xinjiang..

      

    Les Yugour de la région de Huangnibao apprirent au fil des siècles la culture et l'élevage, alors que ceux de la région de Sunan s'adonnèrent à l'élevage et à la chasse. La dynastie des Qing (1644-1911) divisa les Yugour en sept tribus et nomma un chef héréditaire pour chacune, lequel était appelé An et supervisé par le surintendant Huangfan des sept tribus. Chaque année, en vertu de la loi, les Yugour devaient offrir 113 chevaux en échange du thé. Ils offraient également des fourrures, du musc et des bois de cerfs.

    L'organisation de ces tribus appartenait au système féodal. Les chefs de tribus s'occupaient des affaires courantes et l'argent et les propriétés des tribus devaient être partagés avec le chef. Les surintendants des échelons inférieurs étaient désignés par le chef après consultations avec les dirigeants des monastères lamaïstes. Chaque tribu tenait plusieurs réunions par année pour le prélèvement des taxes.

      

    En apparence, ces réunions semblaient démocratiques puisque chaque ménage y participait, mais tout était en fait décidé par le chef.. Il existait aussi un poste influent de Qian Hu et des anciens que l'on respectait. Le titre de Qian Hu était conféré par le monastère Taer du Qinghai et ce titre jouissait d'une grande influence dans le règlement des affaires de la tribu. Les pâturages étaient la propriété de la tribu en tant qu'unité, mais la majorité des pâturages et des troupeaux étaient aux mains des chefs tribaux, des lamas puissants et des grands éleveurs. La religion a été un autre pilier de ce régime tribal.

    Avant leur migration vers l'est, les Yugour croyaient dans le lamaïsme et avaient aussi gardé leur ancienne religion : le Han Dian Gel ( la vénération du Khan céleste). C'était en fait un héritage de chamanisme primitif et la liturgie s'effectuait dans une langue appelée Raohul, encore parlée par certains Yugour. Le lamaïsme a été particulièrement important durant les dynasties des Ming et des Qing. Chaque tribu avait son propre monastère et les lamas travaillaient main dans la main avec les chefs dans le règlement des questions tribales. Ce régime fut particulièrement oppressif, les dons au clergé, les corvées gratuites et l'enrôlement forcé des enfants à la vie religieuse étaient chose courante.

      

    Peu avant 1950, la population des Yugour atteignait à peine 3 000 personnes.

      

    En 1954, le district autonome yugour de Sunan et la commune autonome yugour Jiuquan Huangnibao ont été établis et dans les années qui suivirent, une série de réformes furent menées, dont la propriété des pâturages. On mis en place diverses coopératives. Les coutumes changèrent également : l'époque des mercenaires des mariages arrangés et des enfants achetés pour devenir des serviteurs de riches propriétaires se termina. Aujourd'hui, les Yugour travaillent surtout dans la culture, les industries liées à l'élevage et à la machinerie agricole, les industries de tapis, de fourrure et de transformation alimentaire.

    Culture

    Les Yugour ont une riche tradition littéraire qui s'est transmise oralement : légendes, contes, proverbes et ballades. Les chants folkloriques présentent des airs gracieux et vivants. Les Yugour sont habiles dans les arts plastiques, le tissage sur sac, tapis et attelage. Ils décorent également les cols, les manches et les bottes de motifs de fleurs, d'insectes ou d'oiseaux.

      

    On utilise des coquillages, des éclats de pierre, des fils de soie pour décorer les cheveux. Les Yugour ont une façon typique de se vêtir. Un homme bien habille porte un chapeau de feutre, un longue tunique à collet haut boutonnée à gauche, une ceinture rouge ou bleue et des bottes hautes.

      

    Une fille en âge de se marier coiffe ses cheveux de plusieurs petites queues de cheval qui sont ensuite nouées en trois plus grosses : deux sont portées sur la poitrine et une dans le dos après le mariage. Les femmes portent habituellement un chapeau de feutre blanc en forme de trompette avec deux lisières noires au devant.

    http://www.chinatoday.com.cn/lachine/f2k1/f11/minzu.htm
     
     
     
     
    Les Yugours sont près de 15 000 individus en Chine. Les Yugours parlent deux langues lointainement reliées : une langue turque et une langue mongole. Les Yugours sont des descendants des Ouïgours qui ont émigré vers la fin du IXème siècle dans la province de Gansu.
      
    Ils se sont convertis au bouddhisme tibétain, qui est encore pratiqué dans les communautés Yugour à ce jour. Les Yugours sont une exception parmi les peuples descendant des Turcs, car ils ne se sont pas convertis à l’Islam. Les Yugours ont une riche tradition littéraire qui s'est transmise oralement : légendes, contes, proverbes et ballades. Les chants folkloriques présentent des airs gracieux et vivants.
      
    Les Yugours sont habiles dans les arts plastiques, le tissage sur sac, tapis et attelage. Ils décorent également les cols, les manches et les bottes de motifs de fleurs, d'insectes ou d'oiseaux.
      
    On utilise des coquillages, des éclats de pierre, des fils de soie pour décorer les cheveux.
    Les Yugours ont une façon typique de se vêtir. Un homme bien habillé porte un chapeau de feutre, un longue tunique à collet haut boutonnée à gauche, une ceinture rouge ou bleue et des bottes hautes. Une fille en âge de se marier coiffe ses cheveux de plusieurs petites queues de cheval qui sont ensuite nouées en trois plus grosses : deux sont portées sur la poitrine et une dans le dos après le mariage. Les femmes portent habituellement un chapeau de feutre blanc en forme de trompette avec deux lisières noires au devant.

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    zhuang Hong yi

     
    Une bienfaisante pluie colorée avec ces oeuvres de Zhuang Hong Yi en feuille de papier de riz, présentées

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    Les Zhuang

     
    la minorité ethnique Zhuang est le plus grand groupe minoritaire de la Chine avec une population estimée a plus de 16 millions. La plupart des Zhuangs vivent dans le sud-ouest de la Chine. Depuis 1958, les zhuang dirigent la province du Guangxi devenue la Région autonome zhuang du Guangxi. Mais ils sont également présents sur le Yunnan oriental, le Guangdong, le Hunan et le Guizhou.
     
    Les zhuang cultivent le riz et en appoint le maïs, le sarrasin, le sorgho, le millet, le taro, les patates douces, les haricots. Ils tirent l'huile de l'arachide, du théier oléagineux, du sésame et du colza. Ils récoltent des fruits tropicaux : longane, litchi, ananas, papaye, banane, mandarine mais aussi prune, poire et kaki. Ils apprécient le poisson cru, le sang caillé de poulet, le canard, le cochon et la chèvre.
     
    La maison zhuang, selon la zone d'habitat peut-être sur pilotis ou au sol, en brique ou en pisé. Les villages zhuang sont souvent groupés autour d'un étang au milieu des rizières.
    La société zhuang est monogame, ils vivent en familles restreintes. La condition de la femme zhuang est subordonnée à celle de l'homme et une fille ne peut prétendre à aucune part du patrimoine familial.
     
     
     
      
      
      
      
    La culture Zhuang est riche et colorée. Les légendes, des contes de fées, des histoires et des ballades entourent la littérature populaire du Zhuangs qui a aussi été réputé pour leur chant. On peut entendre des chansons douces partout où il y a des Zhuang.
     
    Des mélodies impromptues et l'utilisation intelligente de métaphores et des énigmes ajoutent au charme de leurs chansons. Le Zhuangs sont des polytheistes, adorant entre autres les roches géantes, les vieux arbres, les hautes montagnes, la terre, les dragons, les serpents, les oiseaux et les ancêtres.
     
     
     
      
     
     
     
    Le Taoisme a également eu une influence profonde sur les Zhuangs. Les missionnaires étrangers sont venus dans leur province dans le 19ème et à de début du 20ème siècles, mais leur influence a été limitée aux villes.
      

      

      

      

    Minoritaires Zhuang

    (Ouest de la province du Guangxi)

     

      

      

    les Zhuang sont la plus grande minorité en Chine avec plus de 17 millions de membres.

      

      

    Pratiquement indiscernable de Chinois Han, ils vivent principalement dans l'ouest de la province du Guangxi, où ils représentent un tiers de la population de la province, et la règle de leur territoire grâce à un système basé sur les chefs de village dans la région autonome Zhuang du Guangxi.Ils sont étroitement liés à la Bouyei, Maonan et Mulam.

     

      

      

    Les Zhuang sont également connus comme Buban, Budai, Budong, Bulong, Buman, Bumin, Buna, Bunong, Bupian, Bushuang, Butu, Buyang, Buyue, Gaolan Nongan, Tulao.Un recensement de 1990 comptait 15,5 millions d'entre eux.Environ 70 pour cent de Zhuang ne savent ni lire ni parler le mandarin

     

     

      

    Les Zhuang évolué à partir de Tai-parole des peuples qui vivaient dans le sud de la Chine depuis des siècles et ont été décrits par les historiens chinois, quand les Chinois ont fait leur première poussée majeure dans la région en 211 avant JC Il est fait référence à l'écrasement d'un soulèvement Zhuang dans la dynastie des Tang ( 618-907).Depuis ce temps, les Zhuang ont été assimilés par les Chinois Han.

      

     

    Ils ont adopté de nombreuses méthodes de leurs coutumes et agricoles et étaient régis par le système chinois Tusi.Les Zhuang activement soutenu les communistes dans leur lutte contre le Kuomintang.

      

      

    Les Zhuang parlent une langue sino-tibétaine avec huit tons.

      

    Un membre de la famille des langues Tai, elle est liée à thaïlandais et laotien.

      

    Ils ont leur propre langue écrite qui est apparu en dynastie des Song (AD 960-1279).

      

      

    Aujourd'hui, leur langue est écrite avec des caractères chinois.Le gouvernement chinois a aidé les standardiser leur langue écrite.Un alphabet latin a été introduit dans les années 1950, mais n'est pas largement utilisée.Surtout la langue Zhuang est écrit avec des caractères chinois.Zhuang, tibétaine, ouïgoure et mongole sont des langues officielles en situation minoritaire qui apparaissent sur les billets chinois.

     

     

     

     

     

    Religion Zhuang

     

     

    La religion Zhuang est similaire à la religion chinoise Han.Il incorpore des éléments du culte des ancêtres, le bouddhisme et le taoïsme.Le culte des ancêtres Zhuang diffère en ce qu'elle embrasse des rois et des héros mythiques et historiques et des héroïnes.La plupart des maisons ont des autels où les noms des ancêtres sont écrites sur des bandes de papier rouge.

      

      

    Dieux importants comprennent l'Esprit Montagne, le Roi Dragon et elle Sheb, l'esprit tutélaire du village.Les missionnaires chrétiens n'ont pas eu beaucoup de succès dans les zones Zhuang.Zhuang ancêtres l'honneur lors du Nouvel An chinois et la Fête des Morts de l'été.Leur plus grande fête est le jour Chanter Antiphonaire.

      

      

      

    Devins Femme traiter la maladie et de communiquer avec les ancêtres, tout en transes.Shaman Homme sont habiles à la lecture de la langue écrite Zhuang.Ils maintiennent les textes avec des histoires, des chansons et des mythes; sont consultés pour obtenir des conseils sur diverses questions, et présider les funérailles, fêtes locales et les sacrifices de poulets, de bœufs et autres animaux, dont une partie est donnée à eux comme une redevance.

      

    Dans certains endroits, les prêtres taoïstes exercer les mêmes fonctions que shaman et aussi lire des fortunes, effectuer le feng shui et les fantômes exorciser.

      

      

      

    Les Zhuang pense que la mort entrer dans un enfer où ils ont une influence sur les vivants.Les cadavres sont enterrés trois jours après la mort avec quelques possessions chansons préférées tout en lugubres sont chantés.Le cadavre est exhumé après les trois ans.

      

      

    Les os sont placés dans une urne qui est à son tour placé dans une grotte.Ceux qui sont morts dans de violents accidents décès AOR sont incinérés pour empêcher la libération du potentiel des esprits malveillants.Personnes non mariées qui sont morts sont donnés les «mariages esprit."

     

    Mariage et famille Zhuang

     

      

      

      

    Les mariages sont entre partenaires avec des noms différents.Les garçons sont encouragés à se marier la fille du frère de leur mère est.Dans l'ancien temps les mariages étaient souvent arrangés, lorsque le couple avait encore des enfants avec le mariage aura lieu quand ils étaient adolescents.Un prix de la mariée a été versé dans de nombreux cas l'épouse a continué à vivre avec sa famille jusqu'à son premier enfant est né. 

      

      

      

    Jeunes Zhuang mâles et femelles sont autorisés à jouir d'une «période d'or de la vie» dans lequel sexuelles avant le mariage est autorisé et même encouragé.Groupes de jeunes garçons et filles participent à chanter les parties et les garçons des filles sérénade à leur domicile.Dans de nombreux cas les jeunes sont autorisés à choisir leurs propres partenaires et "fugue" mariages sont mis en place pour les aider à échapper à leurs mariages arrangés.

      

      

      

    Dans de nombreux endroits Han douanes chinoises à propos du mariage, les mariages et la vie conjugale sont forts.Le fils cadet peut s'attendre à vivre avec les parents et prendre soin d'eux dans leur vieillesse.En retour, ils hériter des biens de la famille.

      

      

      

    Zhuang et Yao conduite "chanter avant que le bâtiment« cérémonies au cours de leurs mariages.

     

     

     

    Zhuang société et les arts

     

      

      

    Zhuang la société est organisée autour de ménages à trois générations et les clans patrilinéaires avec un nom commun et ancêtre commun, dont ils descendent.Chaque clan a un chef.

     

     

     

    Les hommes ont toujours fait l'lourds travaux agricoles comme le labourage et faire de l'artisanat.Les femmes ont toujours fait le travail de terrain agricole.Les enfants prennent généralement soin de nourrir les animaux tout en les personnes âgées faire les corvées ménagères.

      

      

    Les Zhuang ont un vaste répertoire de chansons, de littérature, les mythes et les danses.Ils ont leur propre forme de l'opéra et sont connus pour leurs chansons Paige animée et joyeuse.Les Zhuang ont produit des brocarts fines pendant plus d'un millier d'années.Hommes et femmes portent un sarong droite.

     

    Vie Zhuang

     Festival du jeu de  villages et groupes de villages ont tendance à être un groupe par le clan ou de gens qui croient qu'ils ont un ancêtre commun.Les maisons sont souvent regroupés en fonction de nom avec les nouveaux arrivants qui vivent à la périphérie du village.

      

      

      

    Zhuang généralement mis en place dans leurs villages à flanc de montagne face à une rivière et vivent soit dans une histoire ou des maisons en briques de deux étages avec des toits de style chinois.Les maisons de deux étages ont un étage salle de séjour et des stylos pour les animaux et les aires de stockage en bas.Certains Zhuang ainsi que Dai et Lis vivent dans des maisons en bois avec garde-corps Ganlan.Ganlan signifie «balustrade».

     

     

    Les Zhuang pousser galette de riz, riz gluant, de l'igname et le maïs que leurs agrafes, avec les cultures doubles et triples des normes dans la plupart des années.Ils élèvent aussi des fruits tropicaux tels que mangues, bananes, litchis, ananas, oranges et de canne à sucre.

      

      

    La plupart de leurs protéines proviennent du poisson, des porcs et de poulets.Les bœufs et les buffles d'eau servent de bêtes de labour.Lorsque c'est possible, ils chassent et collecter des plantes forestières.Les Zhuang gagner de l'argent de la collecte de plantes médicinales, l'huile de tung, thé, cannelle, anis et une sorte de ginseng.

     

     

    Les marchés ont été traditionnellement le centre de la vie économique.Ce sont organisées tous les trois à sept jours.Les deux sexes participent à la négociation.Certains travaux Zhuang que les commerçants ou longue distance des commerçants.Beaucoup sont artisans ou ouvriers qualifiés, faisant des choses comme la broderie, les vêtements, des nattes de bambou, des batiks et des meubles.

     

     

    San Yue San est de trois jours de festival célébré le 3ème jour du 3e mois lunaire (habituellement fin Mars, début avril) par le Li, Zhuang, les Dong, les Miao, les Yao, les She, Mulao et les minorités Geleo dans les provinces méridionales et centrales de la Chine.

      

      

      

    Parfois appelé le Jour de Vénus, il est un moment où copains et copines sont choisis et les villages célébrer l'occasion avec le chant, la danse, tir à l'arc, lutte, jouant sur des balançoires, des remorqueurs de guerres, de l'escalade de poteaux et d'autres activités.

    Toutes les minorités effectuer la cloche d'argent et double Danse poignards.Dans cette danse d'un homme tient deux poignards à la main.Un autre homme tient une cloche d'argent.L'homme à la dague tente de poignarder l'homme avec la cloche d'argent, qui à son tour tente de s'enfuir.

     

     

     
    Festival de danse

     

      

    TEXTE ARTICLE Jeffrey Hays

    Sources images: Mostlly Nolls site Chine http://www.paulnoll.com/China/index.html  , l'article Zhuang, Shane TravelPod

    Sources des textes: New York Times, Washington Post, le Los Angeles Times, Times de Londres, National Geographic, The New Yorker, Time, Newsweek, Reuters, AP, les guides Lonely Planet, Encyclopédie de Compton et de divers livres et autres publications.

     

     

     

    sources merveilleux blog :
    http://yunnan-chine.blogspot.com/search/label/minorit%
    C3%A9%20chinoise%20zhuang
     
     
     
     
     
     
     
     
      
     

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    Malgré sa situation frontalière le Yunnan une province chinoise avec peu de tensions séparatistes contrairement à son voisi le Tibet dans le Nord.
     
    Les différents peuples du Yunnan sont répertoriés en minorités nationales par la Chine.
     
    Celles du sud du Yunnan sont proches par leurs rites et leurs costumes de leurs frères de Thaïlande ou du Laos, alors que celles du nord de la province sont déjà tibétaines.
     
    L'histoire des minorités ethniques est celle d'un lent exode qui conduisit ces peuples d’agriculteurs dans les régions montagneuses et dans l’extrême sud.
     
    Refoulés par les Han, ils s’unirent dans une résistance farouche autour d’une confédération tibéto-birmane pour fonder, au VIIème siècle, le puissant royaume de Nanzhao (dans la région du Lac Er Hai) qui dua jusqu’au Xème siècle.
      
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    Le royaume de Dali (la ville de Dali est en photo), fondé à la suite de celui-ci, dura de 938 à 1254. Défait par l’avancée des Mongols, il éclata alors en multitude de petits groupes au XIIème siècle, annonçant le déclin politique de la région.
     
     
    Terres Rouges Lexiaguo - Kunming
     
     
    Au milieu du XIXème siècle, les Français prirent le contrôle de l'lndochine, en espérant trouver de nouvelles voies de communication pour le commence avec la Chine.
     
     
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    Au début du siècle, Kunming était ouverte au commerce avec l'étranger. Construite par les Français, la ligne du chemin de fer entre Hanoi et Kunming, commencée en 1898, fut terminée en 1910. du Vunnan.
     
     
     
    Lors de la Seconde Guerre mondiale, les Américains fournirent aux nationalistes de Tchang Kai-Chek du matériel pour combattre l’envahisseur japonais.
     
    Ce matériel militaire fut acheminé par une route de1 000 km dans les montagnes, de la Birmanie jusqu'à Kunming.
     
    C'est la célèbre route de Birmanie.
     
     
      
      
    sources :
    Merveilleux blog  
      
      
      
    Ce blog vous fera découvrir la richesse et la diversité de la population chinoise et vous donnera peut-être l'envie à vous aussi d'aller à la découverte de ces peuples.
     
     
     
     
     
     


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    Les COURTISANES - "mémoires d'une Geisha"..

     

    A Tokyo, Mémoires d'une geisha n'a pas tenu l'affiche longtemps. A Kyoto, ancienne capitale impériale et reposoir de la "japonicité", que le film, tourné essentiellement aux Etats-Unis est censé avoir pour cadre, cette reconstruction hollywoodienne de la grande figure de la féminité nippone a été accueillie avec un dédain narquois.

     "Je suis allée le voir parce que mes clients m'en parlaient. Une fantaisie américaine sur notre monde, c'est tout", dit avec un sourire ironique Makoto, une jeune geisha. Elégante et enjouée dans son kimono noir sobrement brodé, le chignon parfaitement tiré, elle pourrait passer, par sa mise, pour une jeune femme traditionnelle, mais moderne par sa manière de parler et ses sujets d'intérêt - elle chante du jazz à ses moments perdus.


     Après quatre ans d'apprentissage, elle est devenue geiko - mot que l'on préfère à Kyoto à celui de geisha, mais qui a la même connotation : "personne pratiquant les arts". Elle est née à Gion, le plus prestigieux "quartier des fleurs" - c'est-à-dire quartier des geiko de la ville. Rien ne prédisposait Makoto à entrer dans ce monde. Mais, enfant, elle fut séduite par cet univers chatoyant et attirée par les arts que l'on y pratique : danse, shamisen (luth à trois cordes) et tambourin. Un monde élevé au rang d'emblème de la tradition, épuré des ombres et des détresses d'autrefois, mais aujourd'hui évanescent.

     Avant-guerre, on comptait plus d'un millier de geiko à Kyoto. Il en reste à peine une centaine aujourd'hui. Beaucoup de maisons de thé où se déroulent les banquets en leur compagnie ont disparu. Les "quartiers des fleurs" tendent à devenir des attractions touristiques, et les geiko, incarnations d'un idéal féminin façonné au cours des siècles, apparaissent quelque peu en porte-à-faux par rapport à leur époque.

     

     

     

    Dans les petites rues et les venelles de Gion tombe le crépuscule. Les lanternes arrondies aux portes des maisons sont allumées et par moments retentit le kara koro, le bruit particulier des socques de bois surélevées, ponctué du tintement des grelots protecteurs dont sont munies les maiko, les "apprenties" geiko. Visage d'une blancheur diaphane et coiffure à la fabuleuse architecture, dite "en pêche fendue" (chignon formant deux coques avec les cheveux enroulés sur une soie rouge visible à l'arrière du crâne), enguirlandées de parures, elles se rendent d'une démarche ondoyante alourdie par leurs fastueux atours à leur premier rendez-vous de la soirée.

     

     

    pour apprécier cette vidéo - clique sur le logo central de DEEZER, colonne de gauche, en bas, le fond musical du blog sera supprimé.

    Gion, non loin de la rivière Kamo, qui traverse Kyoto, est l'un des cinq "quartiers des fleurs" de la ville. Des quartiers qui n'ont rien d'exceptionnel, sinon le nombre de leurs maisons traditionnelles qui abritent salons de thé ou communautés de geiko et maiko. Avec Pontocho, sur l'autre rive, longue ruelle scintillante de lumières, dont les maisons de thé disposent de terrasses sur l'eau, Gion est le plus prisé.

     

    Les maisons d'un étage, en bois nu de couleur tabac ou miel selon l'ancienneté, recouvertes d'une lourde toiture de tuiles grises, sont fermées au rez-de-chaussée de rideaux de roseaux ou de claires-voies en lattis. Les façades sont étroites - parce que, autrefois, le montant des impôts était fonction de leur longueur - et l'intérieur s'étire en "lit d'anguille".

     

    Les maiko se faufilent entre les curieux et disparaissent sous les crépitements des flashes derrière une porte coulissante. De discrètes enseignes lumineuses calligraphiées indiquent le nom d'une maison de thé. Dans la soirée, au fil des ruelles silencieuses, on entend parfois le son plaintif d'un shamisen, ce "coup de scie" qui faisait crisser les oreilles d'Henri Michaux, mais remplissait d'extase le romancier Yasunari Kawabata.

     

    Enigmatique et déroutant, loin des conceptions occidentales du plaisir, le monde des geishas, avec ses splendeurs et son raffinement, ses liesses et ses ombres, a fasciné les visiteurs étrangers. Depuis l'ouverture de l'Archipel au milieu du XIXe siècle, il a donné lieu à un florilège de clichés dans lesquels se confondent les goujateries de Pierre Loti sur son "épouse" de quelques mois, Mme Chrysanthème (qui n'était pas geisha), et les sombres descriptions des "quartiers réservés" du vieux Japon - images plus révélatrices des fantasmes occidentaux sur l'"Orientale", qu'éclairantes des arcanes du monde des geishas.Les COURTISANES - "mémoires d'une Geisha"..

     

    Le roman d'Arthur Golden dont est tiré le film brasse les approximations. Tiré à 4 millions d'exemplaires et traduit en une trentaine de langues (en français au Livre de poche, 1997), il étaye d'anecdotes ce que l'Occidental pense savoir de ces "hétaïres" de l'Orient extrême. A Kyoto, les commentaires de l'auteur pour la promotion du livre suscitèrent la colère indignée de la geiko à laquelle celui-ci adressait ses remerciements les plus chaleureux dans la préface.

     

    Mineko Iwasaki, qui fut "la plus grande dame" du Gion des années 1960-1970, estime avoir été trahie par les révélations qu'il fit de sa vie privée. L'affaire se termina au tribunal. Aujourd'hui, elle ne veut plus en parler. Elle préfère écrire des livres (dont l'un, Ma vie de geisha, a été traduit chez Michel Lafon) dans lesquels elle raconte sa carrière - commencée à l'âge de 6 ans - et brosse ce qui fut la dernière grande époque des "quartiers des fleurs".

     

    Mineko Iwasaki, qui quitta le monde des geiko à 29 ans, a l'élégance des femmes dont le temps a effleuré la beauté en conservant au regard l'éclat des bouffées de bonheur et d'amertume du passé. "Ce que nous offrons ? De l'air, une atmosphère ! Une parenthèse dans le quotidien", dit-elle avec une spontanéité amusée en réponse à une question sur ce que les hommes viennent chercher chez les geiko.

     

    Loin d'être compassée, une soirée en leur compagnie peut être étonnamment gaie. Les maiko restent silencieuses, attentives à remplir les coupes de saké : elles apprennent en regardant, dit-on. Mais leurs aînées, qui ne servent pas les invités et ne dînent pas avec eux, animent la conversation en créant par un trait d'esprit et une frivolité subtile ce liant qui fera le charme d'une soirée, dont le grand moment sera l'exécution de danses et de musique de shamisen.

     

      

    Danses austères, presque statiques dans leur économie du geste, difficiles à apprécier par un non-initié, enseignées dans une école séculaire, dont l'ancienne directrice, l'étonnante Yachiyo Inoue, subjuguait encore son public à presque 100 ans.

     Certaines geiko ont passé l'âge de plaire et, pourtant, plus que les jeunes maiko, elles ont l'art de séduire par leur sens de la répartie et une drôlerie parfois primesautière. L'expérience compte ici plus que la fraîcheur des traits. Dans les "quartiers des fleurs", il faut avoir "du chic" plus que "du chien". Savant dosage de raffinement dans les saveurs des mets, du saké et du charme enjôleur de ces femmes dépourvues de l'humilité associée à l'image de la Japonaise, la soirée se poursuit souvent en petit comité dans un bar. Là, dans l'euphorie de l'alcool, se donne libre cours le jeu éternel entre l'homme et la femme, fait de hardiesse et de retenue.

     

     

    Un art de la galanterie minutieusement codé, qui exige que les partenaires en connaissent les tours et les détours.

    On n'entre dans le monde des maisons de thé que sur présentation, et c'est une marque de statut social que d'y être connu. Si, en apparence, le décor des "quartiers des fleurs" ne change guère, avec son faste raffiné jusqu'au moindre détail - tout doit y être sublime : repas, arrangements floraux et effluves d'encens, femmes resplendissantes et prestations artistiques -, derrière leurs claires-voies, le bon goût n'est pas toujours au rendez-vous.


    "Il y a encore des amateurs, mais le plus souvent les clients sont moins au fait des règles des 'quartiers des fleurs'", commente Mineko Iwasaki, qui a connu les plus grands noms de l'élite nippone. En fin de compte, c'est le degré de raffinement des clients qui donne le ton à une soirée. Car, dans leur souci de plaire, les geiko s'adaptent à leur registre - jusqu'à une éventuelle dérobade finale. "Les clients comprennent rapidement ceux que l'on apprécie", confie l'une d'elles.

    Le style est la première exigence des "quartiers des fleurs". Autrefois, une notion était au coeur de leur code de la galanterie : iki. Un mot qui désigne une façon d'être à laquelle le philosophe Shozo Kuki (1888-1941), qui fut lié à Martin Heidegger et fut élève du jeune Jean-Paul Sartre, a consacré un traité (La Structure d'iki, PUF). Chic, sobrement élégant, raffiné sans ostentation, l'iki est une esthétique de la sensualité. Une disposition d'esprit qui peut s'apparenter à un dandysme : "La coquetterie qui est parvenue sous les leçons du destin au renoncement et vit dans la liberté de la hardiesse", écrit Jacqueline Pigeot, auteur de Femmes galantes et femmes artistes dans le Japon ancien (Gallimard). Une élégance dans laquelle se mêlent une sensualité fugitive et un détachement mélancolique, qui imprègnent par exemple les estampes d'Utamaro. Une retenue aux antipodes de l'ivresse de l'"amour-passion" de Stendhal et qui, au contraire, privilégie la retenue de l'"amour-goût", c'est-à-dire du jeu de l'allusif et de la coquetterie comme fin en soi. "Etre iki, commente soudain rêveuse Mineko Iwasaki, c'est avoir connu la vérité des choses..."

     

     

    Qu'est-ce qui fait une geiko accomplie ? L'une d'elles, déjà âgée, nous fit un jour cette réponse lapidaire : "C'est avoir connu le tréfonds de la passion et su tordre son coeur pour s'en dégager." Dissimuler ses larmes sous le masque de la frivolité pour être gaie, rayonnante, et filtrer à nouveau les métaphores de l'amour... "Dans l'amertume, l'art de la séduction gagne en profondeur émotionnelle, mais aussi en assurance", poursuivait-elle.

    "Les clients changent. Ils sont plus jeunes, ils ignorent les règles, et les filles doivent suivre", déplore un amateur qui fréquenta ce monde non pas sur des frais de société - comme c'est souvent le cas -, mais sur ses propres deniers, par goût d'homme riche. Une heure dans une maison de thé est tarifée autour de 500 euros. Le pourcentage reversé à la geiko varie selon son ancienneté et son succès.

    Aujourd'hui, les jeunes femmes maiko le sont par choix. Elles n'entrent plus dans ce monde par nécessité, mais parce qu'elles aiment les arts qui s'y pratiquent, son faste. Elles sont moins dociles qu'autrefois, se plaignent des patronnes des "maisons de geishas" (okiya) qui prennent en charge leur formation, les logent et leur fournissent de somptueux kimonos valant plusieurs millions de yens. Certaines désertent une formation draconienne. Mais la plupart n'ont pas envie de quitter les lumières de la fête. "Au début, dit Makoto, je me demandais ce que je faisais dans ce monde. Puis j'ai commencé à aimer ce décorum dépris du quotidien. Les maisons de thé sont aussi un excellent observatoire de la société..."

    Les heures passées avec les clients ne sont qu'une partie de la vie professionnelle des geiko. L'entraînement et le "travail des apparences" occupent toute la fin de la journée. Le moindre détail est codifié : la coiffure, la longueur des manches du kimono, ses teintes, la ceinture... véhiculent un discret message sur leur expérience. Les atours des maiko pèsent plus de 20 kilos, et elles n'ont qu'une hâte en rentrant : se déshabiller, oubliant parfois les billets de banque qui ont été glissés dans leur vêtement au cours de la soirée. Devenue geiko, la jeune femme est autonome et vivra de la clientèle qu'elle s'est faite pendant ses années d'apprentissage. La plupart ont un riche protecteur, mais souvent aussi un amant de coeur - parfois en même temps... Certaines quittent ce monde pour se marier. D'autres y restent et ouvrent des bars. Depuis une trentaine d'années, les geiko peuvent tenir un établissement et trouvent dans cette activité un appoint financier.

    Tout un monde d'artisans gravite autour des "quartiers des fleurs" : perruquiers, habilleurs... Ce sont les seuls hommes qui vont et viennent dans les okiya. L'homme est ici client ou subalterne. Une okiya est "une communauté de femmes" liées par des relations hiérarchiques de parenté fictive ("grande soeur, soeur cadette"), sur laquelle règne une patronne - la "mère" -, véritable femme d'affaires. "L'homme apparaît à la nuit, mais de l'aube au crépuscule nous sommes les maîtresses de notre monde", commente Mineko Iwasaki, qui, dans un de ses livres (Bataille de fleurs à Gion, non traduit), appelle à une "démocratisation" du fonctionnement des okiya. Comme ce fut le cas pendant des siècles, les "quartiers des fleurs" sont toujours régis par un cénacle de femmes, romantiques ou intrigantes, dociles ou rebelles, qui vivent des arts et des hommes, sans en dépendre...


     

    C'est au 18e siècle que la geisha fait son apparition dans le milieu dissolu de la société japonaise, comme une forme d'opposition ou de rivale morale à la courtisane (avec laquelle on le confond trop souvent) régnant à l'époque. Après des siècles de domination guerrière sous la tutelle des samouraïs, ce sont les marchands, nouveaux bourgeois, qui vont prendre le haut du pavé des grandes capitales nippones et vont instaurer un nouveau code moral empreint de valeurs esthétiques et artistiques. Les Japonais ont toujours eu un sens aigu de la hiérarchie et même la prostitution répondait à ces structures précises.

    Jusque vers la moitié du 18e siècle, on pouvait consommer à plusieurs niveaux la prostitution, soit dans les rues, soit dans les maisons closes des quartiers chauds. Les reines de cette époque étaient les Tayû ou Grandes Courtisanes, qui surclassaient les autres autant par la finesse de leurs manières que par le luxe dont elles faisaient étalage.

    Mais comme elles étaient fort coûteuses, on songea alors à former des femmes (quelques hommes aussi) qui allieraient plusieurs aptitudes à la beauté pour divertir les bourgeois noceurs. Dans les réceptions, on fait de plus en plus appel à ces personnes capables de danser, chanter, jouer d'instruments différents, raconter des histoires, faire des acrobaties ou donner de petits spectacles. Les geishas naissent ainsi de ce désir de marier tous les plaisirs en une seule personne. La Gei (art) Sha (personne) allait désormais incarner la plus esthétique des manifestations du plaisir et du divertissement.

     

    Organisées à la façon d'une corporation, les geishas voient leurs activités réglementées par des heures fixes de travail, des uniformes et un code d'éthique rigoureux. Le visage fardé de blanc, le kimono de soie sanglé à la perfection, le tatami sous le bras, les geishas ne sont toutefois pas à vendre, ce ne sont pas des prostituées. Pourtant, beaucoup de prostituées ont revendiqué un statut de geishas pour appâter les hommes. Cette usurpation a considérablement entaché la réputation de ces artistes superbes.

    Aujourd'hui, peu d'entre elles exercent encore leur admirable métier et leur nombre diminue chaque année. Et bientôt, la magnificence des geishas ne survivra plus que pour divertir le touriste...

     

     

  • Les GEISHAS 

     

     
    Une geisha dans une rue de Kyōto.
    Une geisha (芸者, geisha[1]?), plus souvent appelée geiko (芸妓, geiko?) à Kyōto, est au Japon une dame de compagnie raffinée réservée à une clientèle très aisée, dédiant sa vie à la pratique d’excellence des arts traditionnels japonais. Le mot « geisha » peut s’interpréter comme « personne d’arts » ou « femme qui excelle dans le métier de l'art ».
     
     
     
    Les geishas étaient nombreuses aux XVIIIe et XIXe siècles. Elles existent encore dans le Japon contemporain bien que leur nombre soit en constante diminution : estimé à 17 000 dans les années 1980, il n'est plus que d'environ 200 de nos jours, principalement à Kyōto dans le quartier de Gion. Cependant, grâce à une meilleure communication sur les activités des geishas notamment par la télévision et Internet, le nombre d'apprenties geisha (maiko) a connu récemment une nette augmentation.
     
    L'institution multi-séculaire des geishas entretient un rapport étroit et complexe avec le phénomène de prostitution – entre idéalisation de leur rôle et de leurs activités, et réalités historiques et sociales. Il est toutefois certain que l'octroi de faveurs sexuelles par la geisha à son client n'a jamais été entendu comme systématique ou allant de soi.
    Les deux kanjis du mot geisha.
     
    Le mot geisha se compose de deux kanjis signifiant « art » (芸, gei?) et « personne » ou « pratiquant » (者, sha?) ; une geisha est donc littéralement une « personne qui pratique les arts ».
     
    Dans le dialecte de Kyōto, les geishas sont dénommées geiko (芸妓, geiko?) et leurs apprenties maiko (舞妓, maiko?). Dans d'autres régions du Japon, notamment à Tōkyō, on pourra utiliser les termes d’hangyoku (半玉, hangyoku?) ou d’oshakusan (御酌, oshakusan?) pour désigner les jeunes filles en apprentissage.
     
    Les geishas appartiennent au « monde des fleurs et des saules » (花柳界, karyūkai?). Selon la geisha Mineko Iwasaki, une geisha doit avoir la délicatesse d'une fleur ainsi que la force et la souplesse d'un saule.
    Geisha jouant du shamisen, ukiyo-e de 1800.
     
    GEISHASL'ouverture des maisons de thé (お茶屋, ochaya?) dans les quartiers de plaisirs en 1712 marque le début du métier de geisha. Les geishas sont le résultat de l'évolution des taikomochi (太鼓持, taikomochi?) ou hōkan (幇間, hōkan?), équivalents au Japon des bouffons du Moyen Âge en Europe. Ainsi, les premiers geishas étaient des hommes, dont le travail était principalement de divertir, par des chants et de la musique, les clients des maisons de thé.
     
    Au début de leur intégration aux geishas, dans les années 1750, les femmes étaient appelées onna geisha (女芸者, onna geisha? littéralement : femme geisha), ou geiko (芸妓, geiko?) à Kyōto. Elles devinrent rapidement plus nombreuses que les hommes, qui prirent le nom d'otoko geisha (男芸者, otoko geisha? homme geisha) pour se différencier des femmes. À partir de 1800, toutes les geishas étaient des femmes.
    En 1779, le gouvernement japonais officialisa le métier de geisha et créa un bureau d'enregistrement (kenban), destiné à recenser les geishas et à faire respecter la loi. Celle-ci indiquait que seules les prostituées patentées pouvaient avoir des relations sexuelles avec leurs clients, et pas les geishas[9],[10].
     
    En 1842, la réforme Tempo proscrivit la prostitution et fit fermer les quartiers de plaisirs, mais ceux-ci rouvrirent en 1851. En 1886, afin de garder le contrôle sur les activités des geishas, le gouvernement fixa un tarif officiel pour leurs activités.
     
    Jusqu'au début du XXe siècle, les geishas étaient considérées comme à la pointe de la mode[11], à tel point qu'avec l'occidentalisation du Japon dans les années 1920-1930, on vit apparaître des geishas s'habillant et dansant à l'occidentale, surnommées dansu geisha. Mais beaucoup d'entre elles s'opposèrent à cette modernisation et se posèrent en gardiennes de la tradition japonaise, ce qui est toujours le cas actuellement.
     
    En 1944, pendant la Seconde Guerre mondiale, le gouvernement fit fermer les quartiers de plaisir et envoya les geishas travailler en usine pour soutenir l'effort de guerre. Le 25 octobre 1945, les quartiers de plaisir rouvrirent. L'interdiction totale de la prostitution en 1957[10] démarqua définitivement les geishas des prostituées[8]. À la même époque, de nouvelles lois sur le travail des enfants et la scolarité obligatoire interdirent aux filles de devenir maiko avant quinze ans.
     
         
     
     
     
    En 1965, la Kyōto dentō gigei shinkō zaidan (京都伝統伎芸振興財団, Kyōto dentō gigei shinkō zaidan? littéralement « Fondation pour le développement des arts et musiques traditionnels de Kyōto ») dénombrait à Kyōto 65 maiko, chiffre qui chuta ensuite jusqu'à 28 en 1975, avant de remonter et se stabiliser à une moyenne de 60 maiko dans les années 1990[3]. Ces dernières années, on observe un engouement nouveau pour la profession de geisha au Japon, avec pour la première fois en avril 2008 plus de 100 maiko (101 exactement) dans les cinq hanamachi de Kyōto[. Il semblerait que cet engouement soit notamment dû au nombre grandissant d'informations disponibles sur ce métier : livres, reportages et documentaires télévisés, mais aussi blogs et sites web personnel de maiko ou geisha.
     

    Geishas de Kyōto :
    Kyōto est traditionnellement la ville des geishas, c'est dans cette ville que les premières geishas ont fait leur apparition[2]. De nos jours, c'est dans cette ville qu'elles sont les plus nombreuses.

    GEISHASApparence :
    Deux maiko arborant le kimono, la coiffure et le maquillage traditionnels.

    Habillement :
    Le vêtement des geishas est un kimono de soie décolleté dans le dos, surnommé obebe dans le dialecte de Kyōto[13]. Les couleurs du kimono se choisissent selon la saison, mais aussi selon l'âge de la porteuse : les jeunes femmes portent des couleurs vives tandis que les geishas de plus de trente ans choisissent des couleurs plus discrètes.
    Le kimono est plus ou moins épais selon la saison : le kimono d'été, ro, est en simple gaze de soie ; le kimono d'automne ou hitoe est en soie non doublée. Enfin, le kimono d'hiver, awase, est doublé de crêpe.
    Le kimono est noué dans le dos par une large ceinture de soie, nommée obi (帯 ou おび). Cet obi se noue différemment selon l'âge de la geisha : les femmes mûres le portent en « nœud de tambour » (太鼓結び, taiko musubi?), mais les maiko le portent « en traîne » (だらり帯, darari obi?), avec un nœud qui remonte jusqu'aux omoplates, le bout de l'obi traînant presque par terre. Un tel nœud nécessite un obi de plusieurs mètres de long[8]. Ce nœud dans le dos distingue les geishas des oiran et autres prostituées, qui nouaient leur obi sur le devant pour pouvoir l'enlever et le remettre plusieurs fois au cours d'une soirée.
    Enfiler un kimono et nouer un obi est une opération complexe, d'autant plus que, les kimonos étant tous de la même longueur quelle que soit la taille de la porteuse, il est généralement nécessaire de replier le tissu du kimono sous l'obi, sauf pour une geisha très grande. C'est pourquoi les geishas font souvent appel aux services d'un « habilleur » professionnel.GEISHAS
    Les kimonos sont fabriqués et peints à la main, ce qui les rend très chers : entre 5000 et 6000 euros pour un bon kimono.
    En-dehors des kimonos « ordinaires », les geishas portent pour les cérémonies importantes un kimono appartenant à leur okiya, de type kurotomesode, noir avec cinq kamon (blasons) de l'okiya.
    En guise de sous-vêtements, les geishas portent un koshimaki ou « couvre-hanches », une simple bande de tissu fin enroulée autour des hanches, puis une combinaison.
     
    Cette combinaison doit être en harmonie avec les couleurs du kimono, car elle apparaît en deux endroits : au niveau des chevilles quand la geisha relève son kimono pour marcher, et au niveau du col. Ce col est traditionnellement cousu chaque matin à la combinaison choisie par la geisha, puis décousu le soir pour être lavé. Il est rouge — couleur associée à l'enfance — pour les maiko, et blanc pour les geishas confirmées.
    Les geishas portent aux pieds des chaussettes tabi et des sandales de bois (geta).

    Maquillage :
    Le maquillage que l'on associe aux geishas est en réalité celui des maiko.
    Le visage est entièrement fardé de blanc, par-dessus une couche d'huile appelée bintsuke-abura. Le maquillage est étalé à l'aide d'une brosse de bambou, puis l'excédent est tamponné avec une éponge[2].
     
    Autrefois, ce maquillage contenait du plomb, si bien que beaucoup d'anciennes geishas souffraient de maladies et de problèmes de peau. De nos jours, il est à base de poudre de riz. La nuque est également maquillée de blanc, en laissant apparaître une partie de la peau de la geisha. Les joues, les yeux et les lèvres sont maquillés de rose et de rouge.
     
     
     
     
    Les sourcils et le contour des yeux sont tracés avec un bâtonnet de charbon ou avec du khôl.
    Le maquillage est une opération délicate, et les maiko se font souvent aider par leur okâsan ou par une maquilleuse lorsqu'elles débutent ; par la suite, elles doivent apprendre à faire leur maquillage elles-mêmes. Au fur et à mesure de leur carrière, elles diminuent la quantité de maquillage ; les geishas de plus de trente ans ne portent quasiment plus de maquillage, sinon dans les grandes occasions.
    GEISHAS
    Coiffure :
    Les coiffures des geishas sont des chignons traditionnels japonais. Elles sont faites chez un coiffeur spécialisé et doivent tenir une semaine. Afin de ne pas aplatir leur coiffure, les geishas doivent dormir sur un « repose-nuque », le takamakura.
    Les chignons nécessitant de tirer beaucoup sur les cheveux au sommet du crâne, beaucoup d'anciennes geishas ont une calvitie. Cela tend à disparaître de nos jours, d'une part parce que les maiko débutent plus tard qu'avant, et d'autre part parce que certaines geishas utilisent des perruques.
    La coiffure typique des maiko est dite en « pêche fendue » (momoware ou wareshimomo) ; il s'agit d'un chignon divisé en deux et au milieu duquel apparaît une étoffe de soie rouge. Les geishas plus âgées portent d'autres types de chignon comme le marumage. Les chignons sont ornés de peignes, ainsi que d'épingles à cheveux nommées kanzash.

    Mode de vie et carrière :
    Ruelle de Ponto-chō à Kyōto
    Les geishas vivent dans des quartiers réservés, nommés hanamachi (花街, hanamachi?), ce qui signifie « ville fleur ». Les hanamachi les plus célèbres de Kyōto sont Gion (祇園, Gion?) et Ponto-chō (先斗町, Ponto-chō?).
    Elles sont toujours rattachées à une maison de geisha, une okiya (置屋, okiya?), même si elles n'y vivent pas. Les okiya sont des maisons de femmes où très peu d'hommes sont autorisés à entrer. La structure d'une okiya s'apparente à une structure familiale, où la patronne est appelée okāsan, « mère », et où les geishas plus âgées sont considérées comme les grandes sœurs des jeunes.
    Une okiya se transmet par succession. GEISHAS
    L'une des geishas de la maison est désignée comme l'« héritière » (atotori) : il peut s'agir soit d'une fille naturelle de l'okāsan, soit d'une geisha talentueuse adoptée par la maison. En tant qu'héritière, ses gains se confondent avec ceux de son okiya, et elle est censée devenir la prochaine okāsan.
    Les geishas, de nos jours, ont le choix entre deux modes de vie : soit elles vivent dans une okiya, qui leur fournit un logement et des kimonos mais perçoit une partie de leurs gains en échange, soit elles sont indépendantes (jimae) : elles vivent alors dans leur propre logement, et doivent financer elles-mêmes leurs vêtements et leur équipement, mais elles conservent la quasi-totalité de leurs gains. Elles restent cependant rattachées à l'okiya, qui leur sert d'« agence de rendez-vous » et qui perçoit une petite commission en échange.
    Qu'elles soient indépendantes ou non, la vie des geishas est partagée avec tout le hanamachi : à chaque occasion importante (début et fin de l'apprentissage, mizuage etc.), une geisha fait le tour de son hanamachi et annonce la nouvelle aux patrons des maisons de thé en leur offrant de la nourriture ou des cadeaux.
     
    Généralement, une cérémonie a également lieu dans la maison de thé habituelle de la geisha.
    Les geishas forment souvent de véritables « lignées ». En effet, chaque jeune fille désirant devenir geisha doit pour cela se trouver une « grande sœur » (oneesan), elle-même geisha et plus âgée qu'elle, qui lui enseigne le métier, l'emmène à ses rendez-vous, et touche en contrepartie un pourcentage des gains de sa « petite sœur » durant l'apprentissage. La « grande sœur » et la « petite sœur » se lient lors d'une cérémonie appelée san san ku do, au cours de laquelle elles boivent trois gorgées dans trois coupes de sake. Cette cérémonie est également un moment clé du mariage traditionnel japonais, elle symbolise la création d'un lien (en) entre deux personnes. GEISHAS
     
    La « petite sœur » se choisit à ce moment un nom de geisha, sur les conseils de son oneesan. Elle prend généralement un nom dont la racine est la même que celui de son oneesan : ainsi, la petite sœur d'une geisha nommée Ichiume pourra prendre le nom d'Ichigiku.
    Une geisha, pour augmenter ses gains ou devenir indépendante, a besoin d'un protecteur, nommé danna, un homme riche qui lui fait divers cadeaux, ce qui ne le dispense pas de payer les prestations de la geisha au tarif normal. La geisha et son danna se lient au cours d'une cérémonie analogue au san san ku do. Autrefois, la notion de danna impliquait que la geisha ait des relations sexuelles avec son protecteur, même si ce n'était jamais dit officiellement[6] ; le danna était d'ailleurs souvent choisi non pas par la geisha elle-même, mais par l'okiya, en fonction de sa richesse et de son prestige.
    Il est possible qu'une geisha ait des relations plus ou moins suivies avec des hommes qu'elle a rencontrés, mais ces relations sont généralement discrètes, car la réputation d'une okiya pâtirait du mauvais comportement de ses geishas. Les geishas sont censées être célibataires, et celles qui se marient abandonnent leur métier.
    Les geishas qui mettent un terme à leur carrière organisent une cérémonie d'adieu, le hiki-iwai (引き祝い, hiki-iwai?), au cours de laquelle elles offrent du riz bouilli à leur oneesan et à leur okāsan.

    Formation :
    Les geishas étaient traditionnellement entraînées depuis leur petite enfance. Les jeunes filles étaient vendues par les familles pauvres aux okiya, qui se chargeaient de les élever et d'assurer leur éducation.
    Durant leur enfance, elles travaillaient comme bonnes, puis comme assistantes dans les maisons de geisha pour contribuer à leur entraînement mais aussi pour assurer le remboursement de la dette contractée pour le coût de leur éducation qui est souvent élevé. En particulier, la plus jeune fille de l'okiya avait pour tâche de veiller à l'entrée et d'accueillir les geishas qui revenaient de leurs rendez-vous. C'est une forme d'entraînement traditionnel au Japon et qui perdure encore aujourd'hui, dans laquelle l'étudiant vit chez son maître, l'aide, le regarde pratiquer, l'assiste et exécute les tâches ménagères. Cet entraînement dure souvent plusieurs années.
    Elles commençaient dès leur plus jeune âge à pratiquer un vaste éventail d'arts. La tradition japonaise veut que les enfants qui pratiquent les arts commencent « le sixième jour du sixième mois de leur sixième année », mais il arrivait que les futures geishas commencent plus tôt.

    Geishas jouant du shamisen.
    La formation des geishas inclut la pratique de plusieurs instruments de musique : le shamisen, instrument à trois cordes typique des geishas, mais aussi la flûte japonaise ainsi que différents tambours traditionnels : le tsutsumi qui se tient sur l'épaule, l'okawa sur les cuisses, et enfin le taiko, le plus grand, que la geisha pose à côté d'elle et frappe avec une baguette[13]. À noter que les airs de shamisen ne sont généralement pas inscrits sur des partitions, et les geishas les apprennent à l'oreille[8].
    Elles étudient également le chanoyu (cérémonie du thé), l' ikebana (composition florale), la poésie et la littérature japonaise.
    La danse traditionnelle est étudiée par toutes les geishas afin d'obtenir un port gracieux et une démarche élégante, mais seules les geishas les plus belles et les plus douées sont encouragées à se spécialiser dans cet art.GEISHAS

    Une minarai ; son obi en « demi-traîne » est caractéristique de cette étape de l'apprentissage.
    Pour leur apprentissage, elles traversent une plus ou moins longue période (d'au moins un an) au cours de laquelle elles suivent et observent leur « grande sœur ». Elle n'ont alors pas de client, mais participent aux fêtes le soir, et vont à l'école la journée. Cette période, qui dure quelques mois de nos jours, est appelée minarai, ce qui signifie « apprendre par l'observation ».
     
    En regardant et assistant leurs aînées, elles apprennent le kitsuke (port du kimono), l'art de la conversation, différents jeux (par exemple le jeu de celui qui boira le plus, avec un client), et l'art de divertir leurs clients.
    Une fois devenues apprenties geisha, c'est-à-dire des maiko, elles accompagnent des geishas dans les maisons de thé, aux réceptions et banquets. Durant cette période, leur oneesan se charge de leur transmettre sa propre expérience de geisha, en échange de quoi elle perçoit un pourcentage des gains de sa « petite sœur ». Cette méthode d'entraînement persiste encore aujourd'hui mais elle est raccourcie, étant donné que la majeure partie des geishas le deviennent à la fin de l'adolescence.
    La formation d'une geisha se termine officiellement lors de la cérémonie dite du « changement de col » (erikae), où elle remplace son col rouge de maiko par le col blanc des geishas confirmées.
    Aujourd'hui, les geishas n'entrent plus dans les maisons de geisha dès leur enfance. Devenir une geisha est désormais un acte entièrement volontaire, qui se fait souvent à dix-sept ou dix-huit ans.
     
    L'apprentissage reste néanmoins long et difficile ; cependant, les geishas étant de plus en plus difficiles à recruter, les apprenties sont souvent chouchoutées par leurs aînées, ce qui contraste avec l'époque où leur travail était volontairement difficile, voire épuisant, pour s'assurer de leur obéissance.

    Profession :
    Une geisha, accueillant un homme d'affaire américain dans le quartier de Gion à Kyōto
    Les geishas ne sont pas des prostituées, mais plutôt des hôtesses ou des dames de compagnie raffinées. Bien qu'autrefois, il était possible et presque systématique d'acheter leur virginité (un événement appelé « mizuage »), elles n'avaient pas forcément des relations sexuelles avec leurs clients, ni même avec l'homme qui avait payé beaucoup d'argent pour acheter leur virginité. C'est cependant sur ce plan que leur nom est resté dans l'appellation « boules de geisha ».

    Zashiki :
    Le travail principal des geishas est de participer aux banquets nommés zashiki. Ceux-ci ont généralement lieu dans les ochaya ou les restaurants traditionnels (料亭, ryōtei?), mais ils peuvent également se dérouler dans des salons privés ou chez des particuliers.
    GEISHAS
    Les geishas ont pour rôle de divertir leurs clients ; selon le client et les circonstances, ce peut être en dansant et en jouant des airs traditionnels, ou simplement en discutant et en jouant à divers jeux de société.
    Il y a une distinction entre les geishas spécialisées dans la danse et les autres : les premières sont surnommées tachikata (« debout ») ou odoriko (« danseuse »)[8], tandis que les autres sont appelées jikata (« assise ») car elles s'asseoient pour jouer et chanter pendant que les autres dansent.
    Les zashiki ne sont pas ouverts à n'importe quels clients. Il faut connaître le geisha asobi, l'art de se divertir en compagnie des geishas, et aussi être un client solvable. En effet, les zashiki sont payés sur facture, après le banquet, par les clients au restaurant, qui paye les honoraires des geishas au kenban, qui se charge de répartir l'argent entre les geishas ayant participé. Si les clients tardent à payer, voire ne payent pas du tout, le restaurant doit payer lui-même les honoraires des geishas ; c'est pourquoi beaucoup de restaurants ou d'ochaya ne sont ouverts qu'aux habitués ou aux personnes recommandées par leurs habitués.
    Les honoraires des geishas portent le nom poétique de o-hana (お花)[13] ou hanadai (花代)[7], « argent-fleur ». Ils sont proportionnels au temps que passe la geisha au zashiki. Une maiko n'encaisse qu'un demi-hanadai là où une geisha confirmée en reçoit un.

    Spectacles :
    Deux danseuses du Kamogawa Odori de 2006 à Ponto-chō, Kyōto.GEISHAS
    Les geishas danseuses se produisent lors de festivals de danse. Les festivals les plus célèbres de Kyōto sont le Kamogawa Odori (« danse du fleuve Kamo ») à Ponto-chô, et le Miyako Odori (« danse de la capitale ») à Gion.
    Le Miyako Odori a débuté à l'occasion de l'Exposition Universelle de Kyōto en 1871[7]. Le Kamogawa Odori a débuté en 1872, et depuis, il a lieu tous les ans en mai et en octobre ; il n'a été interrompu qu'en 1945, au moment de la fermeture des okiya pendant la Seconde Guerre mondiale[8].
    Lors de ces festivals, les geishas donnent des représentations de danse traditionnelle, mais aussi de théâtre kabuki, en particulier pour le Kamogawa Odori[8].
    Les geishas ne sont pas payées pour leurs représentations dans les festivals. Au contraire, elles dépensent souvent beaucoup pour les financer, et vont parfois même jusqu'à s'endetter. Cela est dû au fait que pour une odoriko (geisha danseuse), participer à un festival est une marque de prestige importante. Pour cette raison, les geishas qui participent aux festivals de danse ne sont pas des débutantes, elles ont souvent au moins trente ans.

    Geishas de Tōkyō :

    Kiyoka, geisha de Shinbashi en 1902.
    Tōkyō est la seconde ville la plus importante en matière de nombre de geishas. La capitale du Japon possède elle aussi ses hanamachi, dont les plus renommés sont Shinbashi (新橋, Shinbashi?), Mukōjima (向島, Mukōjima?), Kagurazaka (神楽坂, Kagurazaka?) et Akasaka (赤坂, Akasaka?). Akasaka est le hanamachi le plus cher et le plus renommé de Tōkyō ; il abrite, comme à Kyōto, un festival de danse annuel nommé Azuma Odori.
    À Tōkyō, le terme associé aux geishas est gyoku (« bijou ») plutôt que hana (« fleur »). Leurs honoraires sont surnommés « argent-bijou » (玉代, gyokudai?) ; de même, les apprenties geishas de Tōkyō sont appelées hangyoku (半玉, hangyoku?), ce qui signifie « demi-bijou » car, comme à Kyōto, elles ne perçoivent que la moitié des honoraires d'une geisha confirmée, donc un demi-gyokudai.
    Les jeunes filles de Tōkyō ne décident généralement pas de devenir geishas avant dix-huit ans, alors qu'à Kyōto, elles commencent à dix-sept ans (les lois sur le travail des enfants interdisent de commencer plus tôt). De plus, la période d'apprentissage est très réduite, et les hangyoku ne le restent généralement que quelques mois à un an et demi.
    Contrairement à ce qui se passe à Kyōto, il est courant que les geishas de Tōkyō vivent en-dehors de leur hanamachi. Elles sont rattachés à un okiya comme le demande la loi, mais cet okiya ne leur sert que d'agence de rendez-vous, et de vestiaire où elles stockent leurs kimonos[8].

    Onsen geisha :
    Le terme onsen geisha est souvent un euphémisme pour désigner les prostituées.
    Les geishas des villes thermales japonaises (onsen) sont différentes des geishas citadines car, les onsen étant des lieux de détente, l'ambiance y est globalement plus détendue que dans les villes.
     
    Il y a pourtant de véritables geishas dans ces onsen, mais celles-ci étaient souvent plus sollicitées sexuellement, en particulier pour le jeu de la « petite rivière », où les danseuses relevaient progressivement leur kimono comme pour traverser une rivière de plus en plus profonde. De nos jours, cette pratique a disparu.
    De plus, pendant l'occupation du Japon par l'armée américaine, les soldats américains rencontraient dans les onsen des prostituées qui se faisaient passer pour des geishas pour les attirer et augmenter leurs tarifs, entretenant la confusion entre geishas et prostituées.

    Geishas dans les petites villes :
    Les geishas de province sont parfois surnommées chihô.
    On les trouve principalement dans les lieux touristiques ou de villégiature.
     
    sources : wikipedia
    photos google diverses
    sources : lien  http://dona-rodrigue.eklablog.com/geishas-a17351370#

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    La Chine est l'une des civilisations les plus anciennes de l'humanité.

      

    C'était l'un des premiers peuples à utiliser l'écriture et à inventer le papier.

      

    Il y a des registres écrits chinois dès 1.700 av JC

    provenant de la Dynastie Shang.

      

    Profondément influencée par le confucianisme, la culture chinoise manifeste dans toutes ses expressions et coutumes la pensée de sa philosophie.

     

    Ses styles d'ornement du cheveu sont depuis la plus lointaine antiquité l'un des plus beaux du monde.

      

    La culture chinoise a donné une importance prépondérante à l’agrément du cheveu tout au long de son histoire et un fort sens symbolique ; la manière d'utiliser ou de couper la chevelure ou de la coiffer a toujours marqué le statut social ou civil, la religion ou les professions.

      

      

    Ne pas soigner l'apparence capillaire est pour ceux-ci un signe de maladie ou de dépression. Comme la Chine est un conglomérat de peuples et de groupes ethniques, il y a autant de styles que de coutumes régionales.

      

    La Chine est un pays rassemblant 56 groupes ethniques dont les Han, les plus nombreux, composent quelque 92% de la population totale. Les 55 autres groupes qui forment moins de 8% sont appelés ethnies minoritaires. Parmi elles, 18 comptent respectivement plus d'un million d'habitants.

      

      

    Les Zhuang, d'une population de 16 millions, sont les plus nombreux, alors que les Luoba, un peu plus de 2300, sont au bas de l'échelle.

      


    Les Han se répartissement dans tous les coins du pays, mais la plupart vivent dans les bassins du fleuve Jaune, du Yangtse et de la rivière des Perles et dans la plaine de Songhua-Liaohe.

    Les ethnies minoritaires, malgré leur faible proportion, sont dispersées sur plus de 60% du territoire national.


    Les Han ont leurs propres langue et écriture.

      

      

      

    La langue chinoise est la langue nationale de la Chine. Elle est aussi utilisée par les Hui et les Mandchous. Les 53 autres ethnies utilisent en général leur propre langue et 23 d’entre elles ont leur propre écriture.

      


    Depuis longtemps, les Han et les ethnies minoritaires gardent des liens politiques, économiques et culturels étendus, formant ainsi des relations d’interdépendance et de développement commun.

      

    Ces minorités jouissent de certains droits : maintien de la langue, représentation dans les administrations locales et provinciales, tolérance religieuse.

      

    Depuis quelques années, un véritable engouement touristique est né de l’intérêt culturel que suscite la découverte de ces modes de vies variés.

     

     

     

     

     






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