• L'Impératrice Tzu Hsi CIXI ( photographies )

     

     

    L'Impératrice Tzu Hsi

     

    Cette peinture a été peinte par Hubert Vos, le peintre hollandais américain, dont la peinture a été présentée à l'Impératrice Cixi au ses soixante et unième anniversaire.

    Il est maintenant au Palais d'été (Yiheyuan) à Beijing à la Salle des Nuages ​​Dissiper, (PaiyunDian).

     La dame représenté ici est connu sous plusieurs noms, parmi lesquels les trois noms les plus connus sont les suivants:

     

    Elle est plus communément connu par son titre, la «Impératrice douairière." 

     

    Ceci est un titre anglais donné à elle par la presse européenne et américaine

    il ya 100 ans.

    Son nom chinois peut être rendu, ou traduit de deux manières différentes.

     

    La nouvelle façon de rendre son nom (par pinyin) est "Cixi".

     

    " Le logo en haut de la page contient quatre mots chinois, qui signifie littéralement «Ci Xi impératrice douairière."

     

     

    illustration

      

     

    Elle était très mal perçue par les Han car elle était Mandchoue.

     

    A l'école, on m'a enseigné (et donc pas qu'a moismiley) qu'elle était une mauvaise impératrice et qu'elle était en partie responsable du désastre qui frappa la chine alors.

     

     

     

    De plus elle a fuie la capitale, abandonnant le peuple ...bref elle n'était vraiment pas bien vu à l'époque et jusqu'à il a peu.

     

    Depuis deux ou trois ans les chaines chinoises diffusent des reportages qui réabilitent un peu son image, mais bon ce n'est pas la souveraine la plus populaire de la chine ancienne, loin de là.

      

    L'Impératrice Tzu Hsi

      

    L'Impératrice Tzu Hsi

     

    Cixi et le déclin de la dynastie Qing

     

    Ce film est construite autour du personnage légendaire de Cixi, qui accompagne le déclin de la dynastie et avec lui, de la Chine comme Empire.

     

    Au départ, cette impératrice était une concubine qui offrait son premier fils à l'Empereur.

     

    A partir des privilèges résultant de cette situation, elle a su manœuvrer à l'intérieur de la cour impériale pour rester au pouvoir, dans les faits, jusqu'à sa mort, au début du 20ème siècle.

    Elle fit reconstruire à deux reprises le palais d'été après les pillages des alliances étrangères, symbolisant pour elle la splendeur de l'Empire dont elle était la dirigeante effective.

     

    PUYI le dernier Empereur de CHINE

     

     

    Mais son action politique, toujours depuis le palais d'été, restera insuffisante pour accompagner son Empire vers les temps modernes.

    Au début du 20ème siècle, le palais d'été devint le lieu privilégié de toute l'activité diplomatique de la Chine.

    Mais ce sera aussi ici que se construisit l'opposition qui finira par détruire les réformes envisagées pendant les fameux "100 jours de Pékin".

     

    Avec les révolutions qui ont secoués l'Empire tout au long des cents dernières années, le palais ne trouvait plus de rôle politique à son hauteur.

     

    Aujourd'hui, il est enfin reconnu comme un endroit indispensable à la compréhension de l'histoire de la Chine, au même titre que la grande Muraille et la Cité interdite.

     

     

    Le pillage
    ---des tombeaux
    ---impériaux
     

    HUO JIANYING

     

    Après la mort de l’empereur Guangxu et de l’impératrice douairière Cixi, en novembre 1908, l’intronisation du nouvel empereur (Aisin-Gioro Puyi, 3 ans) eut lieu le 2 décembre. Puyi n’avait alors jamais quitté la maison familiale.

    Effrayé par l’environnement étranger de la Cité interdite, il tremblait de terreur durant l’interminable cérémonie.

    Il se mit à pleurer en disant : « Je ne veux pas rester ici. Je veux rentrer à la maison. » Embarrassé, son père s’agenouilla près de son fils, et en le maintenant fermement en place, il lui dit avec douceur :

     

    « Ne pleure pas. Cela sera bientôt terminé. »

     

    Les mots « Cela sera bientôt terminé » résonnèrent de manière sinistre dans les oreilles des fonctionnaires qui étaient présents, car la dynastie des Qing était alors secouée par des crises intérieures et diplomatiques.

    C’est à peine trois ans plus tard, en 1911, que les révolutionnaires républicains -- ayant comme chef Sun Yat-sen -- déclenchèrent une série de soulèvements dans diverses parties du pays. Cette révolution fut réussie et mena à l’abdication de Puyi. Toutefois, le gouvernement républicain fit preuve de clémence.

    On permit à Puyi de conserver son titre impérial et de continuer à vivre dans la Cité interdite.

    On lui versa également une généreuse allocation annuelle de 4 millions de taels. Puyi mena une vie paisible et confortable jusqu’en 1917, alors que Zhang Xun, un ancien fonction-naire des Qing, manigança un coup qui l’établit comme empereur -- mais pour deux semaines seulement.

    Ce coup de courte durée marqua, pour la famille impériale, la fin de son paisible isolement du reste de la population.

     

     

    Durant la seconde guerre sino-japonaise (1937-1945), le Japon occupa le nord-est de la Chine dont sa capitale, Beijing.

    Au cours des deux années de sa carrière diplomatique au Japon (de 1936 à 1938), le canadien d’origine écossaise Robert-Randolph Bruce fit l’acquisition d’un certain nombre d’objets d’Art d’une grande valeur.

    L’année qui suivit son décès à Montréal en 1942, sa veuve légua au musée des Beaux-Arts une robe en soie brodée d’or qui, faute de place pour être exposée, fut immédiatement entreposée dans les réserves du musée où elle demeura cachée pendant soixante ans.

    Grâce à la construction récente du Pavillon Claire et Marc Bourgie, le musée a gagné de la superficie. Ce qui l’a amené à aménager, dans son pavillon principal, une nouvelle galerie dédiée à l’art chinois.

    Fouillant dans ses réserves, le musée a redécouvert cette robe de cérémonie d’une extrême rareté puisque c’est une des seules au monde à avoir subsisté.

     

    Sources

    https://jpmartel.wordpress.com/tag/chine/

     

     

    Le butin du Palais impérial

     

    Le gouvernement républicain n’ayant pas réussi à exercer un contrôle complet, le pays est bientôt tombé aux mains des seigneurs de guerre.

    En 1924, avec l’intention de faire sortir Puyi de la Cité interdite, Feng Yuxiang marcha sur Beijing avec son armée du Nord-Ouest.

    Il menaça de braquer ses canons vers le Palais impérial à partir de la colline Jingshan, située derrière le Palais.

    Dans un cortège de cinq voitures, Puyi et son escorte se sauvèrent dans la maison de ses parents qui habitaient près de Shichahai (plus tard la résidence de feue Mme Soong Ching Ling).

    Puyi, âgé de deux ans, un an avant son intronisation

    Le chaos régna alors à la Cité interdite.

    En dépit de la commission qui avait été mise en place pour régler les affaires impériales en suspens, un pillage effréné des trésors inestimables du Palais se produisit. Ce pillage s’étendit bientôt aux tombeaux impériaux.

    Le pillage de tombeaux n’était pas un phénomène nouveau, mais jusqu’en 1911, il avait été perpétré par de petits groupes travaillant à une échelle restreinte.

    Ceux-ci volaient généralement des objets sacrificiels ou des décorations extérieures, ou tout au plus, ils pillaient des tombeaux connexes de rang relativement bas.

    Cependant, encouragés par le pillage sans vergogne au Palais impérial et à la perspective du butin inimaginable qui était enterré avec les derniers membres de la famille impériale des Qing, les voleurs de tombeau devinrent de plus en plus audacieux.

    En 1928, la nation entière fut sous le choc, quand des nouvelles filtrèrent que le palais souterrain du tombeau de l’impératrice douairière Cixi et celui de l’empereur Qianlong avaient été profanés et pillés, ne laissant rien d’autre que des cercueils brisés et des os épars.

     

     

    Une opulence hors du commun

     

    Ces criminels odieux savaient trop bien que le meilleur reposait dans les tombeaux de l’impératrice douairière Cixi (1835-1908) et de l’empereur Qianlong (1711-1799). En effet, l’empereur Qianlong était un connaisseur et un collectionneur réputé d’antiquités et d’œuvres d’art, et sa dépouille était assurément ensevelie parmi des objets inestimables.

    Pour sa part, l’impératrice douairière Cixi avait occupé le pouvoir pendant 47 ans, une période suffisamment longue pour amasser des richesses et des trésors fabuleux.

     

    L’impératrice douairière Cixi se déplaçait en fauteuil à porteurs dans le Palais impérial. Le chef des eunuques, Li Lianying, est le premier, à droite.

    Les dépenses quotidiennes de Cixi s’élevaient à 40 000 taels.

    Pour leur part, les dépenses annuelles de la cour impériale auraient permis d’équiper une flotte puissante. Dans son autobiographie, Rongling (fille du ministre Yu De), laquelle avait travaillé pour Cixi à la fois comme dame de service et traductrice, raconte l’impression-nante garde-robe de l’impératrice douairière.

     

    Un wagon complet avait été nécessaire pour transporter les 2 000 articles vestimentaires qu’elle avait choisi d’apporter pour un court séjour à Fengtian (l’actuelle Shenyang).

    Les registres de la cour des Qing relatent que l’impératrice était aussi particulièrement pointilleuse pour sa nourriture.

    Lorsqu’elle mangeait seule, chaque repas comportait 100 plats et 100 desserts et fruits.

    Les restes étaient jetés ou donnés à ses serviteurs.

    Étant donné que soixante ans était l’âge considéré traditionnellement comme le seuil de la longévité, les préparatifs pour célébrer le soixantième anniversaire de l’impératrice commencèrent au début de l’année.

     

    Bâteau en marbre construit pour l'Impératrice Cixi

     

    De grosses sommes d’argent furent dépensées en nouveaux vêtements et bijoux pour décorer le lieu des célébrations et pour rénover la route y menant.

    On dit que l’ensemble des dépenses aurait représenté 10 millions de taels

    -- le septième du revenu impérial. Pourtant, la guerre sino-japonaise de 1894-1895 était déjà déclarée.

    Le jour même de l’anniversaire de l’impératrice douairière, les Japonais s’emparèrent de la base navale impériale de Dalian.

     

     

    Le tombeau le plus somptueux

     

    Puyi, douze ans, l’empereur déchu de son ancien trône, à la Cité interdite

    Cixi avait choisi l’emplacement de son tombeau alors qu’elle était dans la force de l’âge.

    Elle avait à peine 38 ans quand la construction a commencé, en même temps que celle du tombeau de l’impératrice douairière Ci’an.

    Cette dernière était plus âgée que Cixi et habitait dans le palais de l’Est, alors que l’impéra-trice douairière Cixi vivait dans le palais de l’Ouest.

     

    Or, selon les conventions chinoises, « l’Est est supérieur, et l’Ouest, inférieur », ce qui donnait à l’impératrice douairière Ci’an un statut plus élevé que celui de Cixi.

     

    Leurs tombeaux furent achevés en 1879.

    Celui de Ci’an avait coûté 2,6 millions de taels, et celui de Cixi, 2,27 millions.

     

    Orgueilleuse, Cixi se sentit amèrement offensée par cette disparité. Tout au long des six premières années du règne de l’empereur Guangxu, ces deux impératrices douairières avaient régné réellement « derrière le rideau ».

    À la mort de Ci’an, en 1881, Cixi devint la « dirigeante suprême » de la dynastie des Qing. Lorsqu’elle eut 62 ans, sous prétexte que son tombeau s’était détérioré au cours des années, elle ordonna qu’il soit rénové.

    Elle n’osa pas contrevenir à l’étiquette impé-riale en accroissant l’envergure du tombeau, mais elle n’éprouva aucune gêne à employer les matériaux les plus riches et à avoir recours aux meilleurs artisans.

    L’extravagance du palais souterrain de son tombeau dépasse celle de tous les palais de la Cité interdite.

    Les rénovations durèrent treize ans et s’achevèrent avant la date impartie, c’est-à-dire quatre jours avant sa mort.

    La salle principale du mausolée de Cixi ------------------------------------China Foto Press

    La salle principale du mausolée de Cixi fut construite en bois de rose jaune.

    Aucun autre membre de la famille impériale ou noble de la dynastie des Qing n’avait jamais employé du bois de ce calibre comme matériau de construction.

    Dans l’histoire de la Chine, Cixi a été la première à le faire et elle est la seule.

    Les trois salles hors terre de son mausolée ont été peintes et recouvertes d’or à l’intérieur et à l’extérieur.

    Elles présentent 2 400 dragons peints en feuilles d’or, de même que des dragons enroulés en cuivre, sculptés en relief, sur chacun des 64 piliers des trois salles.

    Ces rénovations ont exigé 143 kg d’or.

    Toutes les sculptures en pierre du mausolée sont en marbre blanc de haute qua-lité. Une extravagance inégalée!

     

     

    L’extravagance attire les pilleurs

    La couronne de l’impératrice des Qing

    Comme si cela pouvait encore être possible, la somptuosité des objets funéraires de Cixi dépassait celle de l’architecture de son tombeau.

    Son cercueil était rempli de bijoux et de pierres précieuses. Cette richesse excédait le total du revenu national annuel.

    Une telle richesse constituait un attrait irrésistible pour la communauté des pilleurs de tombeaux.

    Le mausolée de Cixi se trouve au site des Tombeaux de l’Est des Qing, province du Hebei, et pendant les années d’anarchie des seigneurs de guerre qui ont suivi la chute de la dynastie des Qing, les bandes de voleurs étaient fort actives dans le secteur.

    En juin 1928, on rapporta la présence de bandits dans la zone des tombeaux, et le 12e corps d’armée de l’Armée révolutionnaire nationale a alors dépêché des milliers de soldats.

    Après que les bandits eurent été chassés, des soldats y furent postés pour en bloquer l’accès. Le 4 juillet suivant, des explosions furent entendues dans le secteur.

    Pensant que des exercices militaires ou une bataille entre les troupes et les bandits s’étaient produits, les habitants locaux s’étaient barricadés à l’intérieur de leur maison pendant plusieurs jours.

    Ce n’est que lorsque des villageois plus braves osèrent sortir de leur maison pour aller voir ce qui s’était produit qu’ils constatèrent que les tombeaux de Qianlong et de Cixi avaient été mis à sac.

     

    Le chaos est l’ami des pilleurs

     

    Puisqu’il était stationné pour bloquer l’accès à la zone des tombeaux, le 12e corps d’armée fut tout naturellement soupçonné.

     

    Les tombeaux avaient été dynamités et le pillage s’était poursuivi pendant sept jours.

     

    En août 1928, deux clients un peu louches se présentèrent dans un magasin d’antiquités de la rue Liulichang (à Beijing) et ils demandèrent des informations concernant l’achat rapide d’antiquités.

     

    On s’entendit pour un prix de 100 000 dollars en pièces d’argent, mais les deux vendeurs furent arrêtés avant la conclusion de la transaction.

    L’un d’entre eux n’était nul autre que Tan Wenjiang, un commandant de division du 12e corps d’armée.

    Il insista sur le fait que les antiquités avaient, à l’origine, été en possession d’un groupe de bandits actifs autour du secteur des tombeaux, ainsi que l’avait constaté le commandant du 12e corps d’armée Sun Dianying.

    Un splendide portail en pierre

    Parallèlement, sur un paquebot naviguant vers Qingdao et qui transportaient 36 perles de grande qualité et des badges du 12e corps d’armée, deux déserteurs de ce 12e corps d’armée furent arrêtés.

     

    L’un d’eux, Zhang Qihou, admit avoir participé aux pillages des tombeaux.

    Les journaux locaux publièrent sa confession :

    « Le commandant du corps d’armée (Sun Dianying) a ordonné au bataillon du génie d’utiliser des mines terrestres pour ouvrir le tombeau de l’impératrice douairière Cixi et celui de l’empereur Qianlong [...]

    J’ai pris des perles du tombeau de l’impératrice douairière de l’Ouest et je me suis enfui de Yanggezhuang vers Tianjin, où j’ai vendu 10 perles pour 1 200 dollars chinois. »

     

    Pour tous, il est alors devenu clair que Sun Dianying était le cerveau derrière le vol. Toutefois, le tribunal n’accepta pas les preuves contre Sun Dianying, de sorte que lui et Tan Wenjiang furent libérés.

    L’affaire fut suspendue et les objets funéraires qui avaient été volés ne furent jamais récupérés.

    Esquisse faite par Puyi après le pillage du tombeau. L’homme à genoux est Sun Dianying.

    Au cours des années qui ont suivi, des histoires au sujet du vol surgirent de temps à autre. On disait que Sun Dianying avait dépensé une grande partie de son butin pour soudoyer des fonctionnaires influents de la justice.

    Un des anciens acolytes de Sun Dianying a écrit dans ses mémoires ce que Sun lui avait dit concernant ce pillage aux tombeaux des Qing (ce que Sun avait vu dans le tombeau de Cixi) :

     

    « Quand le couvercle du cercueil de Cixi a été levé, un éblouissement -- dépassant celui provoqué par la lumière des puissantes torches électriques tenues par les soldats -- les laissa stupéfaits. Le cercueil était complètement rempli de bijoux.

    Les officiers supérieurs s’emparèrent des plus grosses pièces, tandis que les plus petites prirent le chemin des poches des officiers de rang inférieur. »

    Personne ne sait exactement le nombre de bijoux qui ont été pris.

    Les Notes de l’Étude Aiyuexuan, de Li Lianying, relatent qu’il y avait une perle lumineuse dans la bouche de Cixi et que cette dernière portait une couronne garnie de perles, la plus grosse ayant la taille d’un œuf et valant 10 millions de taels.

    À côté de sa dépouille, on avait déposé 27 statues bouddhiques en or, en pierres précieuses et en jade. Sous ses pieds, il y avait des melons et des choux en jadéite et plus de 200 pierres précieuses.

    Le cercueil contenait également d’autres pièces en jade, dont huit chevaux et 18 bouddhas.

     

    En plus de 700 objets précieux, on avait encore rempli le cercueil de quatre grands bols de perles, de même que de 2 200 pierres précieuses.

    On dit que le seul objet précieux à être resté dans le tombeau saccagé était une couverture cousue de plus de 6 000 perles.

     
     

     

    Rédaction : 24, rue Baiwanzhuang, Beijing 100037, Chine

    http://www.chinatoday.com.cn/lachine/2007/0712/p56.htm

     

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