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    Les Benzhu des villages de la minorité Bai

     

     

     


    La plupart des villages de la minorité chinoise Bai possèdent un autel voué à son dieu protecteur, Benzhu (le seigneur principal), garant du bonheur et de la prospérité du village et de ses habitants.
    Sont vénérés comme Benzhu des héros populaires, des gouverneurs, des ministres fidèles, des fils pieux, des femmes vertueuses et, plus rarement, des divinités de la nature, comme le dieux des Nuages et de la Brume (le dieu du lac Erhai).

    A la différence d'autres dieux, les Benzhu sont généralement dotés de désirs et de sentiments à l'instar des hommes. Chaque village honore son ou ses propres Benzhu et à son calendrier des rituels spécifique. Des sacrifices de porcs et de chèvres ont lieux au cours de ces cérémonies, souvent accompagnés de chants et de danses exécutés par les habitants du village.
     
     

    La minorité chinoise Bai

     

    La minorité Bai compte plus de 1 800 000 membres, la plupart vivent en majorité dans les villages de la Préfecture de Dali dans la province de Yunnan, dans le Sud-ouest de la Chine.

    La taille des villages Bai est très variable, allant de dix à plusieurs centaines de maisons. Les villages d'importance sont dotés d'un Benzu, un temple dédié au seigneur du lieu. Les maisons sont alignées le long des rues empierrées, parfois dallées. Elles sont extrêmement bien décorées, notamment par des peintures murales et ont souvent des poutres sculptées.


    Le vêtement des Bai dans la région de Dali se limite à la chemise, boutonnée devant, par dessus laquelle ils enfilent une tunique à col noire, voire en peau de daim ou en soie. Ils portent un pantalon bleu indigo ou noir. Les femmes conservent comme une marque d'identité absolue la tunique blanche bordée d'un passement noir ou bleu, fendue sur les côtés, sur laquelle elles superposent un boléro en feutre rouge, et un tablier noir, blanc ou bleu indigo. Le pantalon est bleu de préférence.
      
      
      
      
      
    Les jeunes filles tressent leurs cheveux en une seule natte enroulée sur la tête en colimaçon ; mariées, elles les tirent en chignon, sur lequel elles posent une coiffe blanche ornée de rubans rouges, parfois décorée de clous en argent. Elles sont chaussées souvent de pantoufles brodées au coloris délicat.

    Les Bai sont monogames et vivent en famille restreinte. Les Bai pratiquent l'exogamie de clan et de lignage. Ils favorisent le mariage entre cousins croisés (fille ou fils de l'oncle maternel ou fille ou fils de la tante paternelle).

    Cette minorité bouddhiste a une histoire très ancienne et une culture très riche. Le niveau d'alphabétisation des Bai dépasse celui des Han, ce qui leur vaut de ne pas recevoir les aides de l'état prévues aux minorités. La sculpture sur bois est un art assez développé chez les Bai. La couleur blanche a une grande importance dans leur culture, en effet, « Bai » signifie « blanc » en Chinois.
     
     
     
    articles écrits par STEPHANE
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

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    Harbin, la cité des glaces chinoise

     

     

     

    Harbin est une ville au nord de la Chine.
      
    L'hiver la température moyenne est à -19°c. Pour s'occuper les habitants ont crée un festival international de sculpture sur neige et glace qui est connu dans le monde entier.
      
    La nuit ces sculptures splendides et éphémères sont éclairées de lumières multicolores pour la plus grande joie des nombreux touristes. Voici quelques œuvres gigantesques et splendides :
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

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    La minorité chinoise Achang

     

     

     


    La plupart des 34.000 achangs vivent dans le sud-ouest du Yunnan, dans une région au climat chaud et où la terre est très fertile.
    Les hommes aiment porter des vestes bleues, blanches ou noires, boutonnées sur le devant, bien qu’à certains endroits, ils les portent boutonnées du côté gauche. Les femmes adorent les bijoux en argent.   
      
      
      
    Leur habillement varie selon l’endroit où elles demeurent, mais règle générale, les femmes mariées portent une jupe et une veste à manches ajustées, et elles portent un turban noir ou bleu qui peut être relativement haut.   Les célibataires portent le pantalon et attachent leur cheveu en queue de cheval sur le dessus de la tête.
      
      
    Les jeunes aiment mâcher de la noix de bétel, ce qui noircit les dents, mais cette coutume tend à disparaître.  
     
      
    Les Achang chérissent leur culture orale composée de ballades, d’histoires et de contes. Les chants alternés constituent un loisir populaire chez les jeunes. Les instruments de musique utilisés comprennent le qin en bambou (un instrument à cordes), la flûte en bambou, le sheng en forme de calebasse (un instrument à vent), le sanxian ( un instrument à trois cordes), le tambour en patte d’éléphant et le gong.  
     
     
     
      
      
      
    La danse du Tambour et la danse du Singe sont les plus populaires. L’artisanat comprend la broderie, la laque, la teinture, le tissage, la gravure et la fabrication d’objets en argent, et cet artisanat est reconnu pour ses motifs élaborés.
     
     
     
     
    SOURCES
    http://yunnan-chine.blogspot.fr/search/label/minorit%C3%A9%20chinoise%20Achang
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

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    Une étrange école de la minorité chinoise Miao

     

     

     

     
    L’école Dongzhong (littéralement traduit par «dans la grotte») est une école élémentaire d'un village Miao, situé dans la province chinoise du Guizhou. La chose étrange à propos de cet établissement d'enseignement est qu'il est abrité dans une grotte géante, taillée dans une montagne au cours de milliers d'années, par le vent, la pluie et les tremblements de terre. Il y a une petite structure mis en place par les gens du pays, mais les enfants ont classes dans les parois froides de la grotte. Cette originalité est une exception dans la communauté Miao mais ne manque pas de charme je trouve.
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

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    La Cité interdite (故宫,palais historique) également appelé Musée du palais (故宫博物馆) est le palais impérial au sein de la Cité impériale de Pékin dont la construction fut ordonnée par Yongle, troisième empereur Ming, et réalisée entre 1406 et 1420. Ce palais, d'une envergure inégalée — il s'étend sur une superficie de 72 ha — fait partie des palais les plus anciens et les mieux conservés de Chine.

     

     

     

    De nos jours, il est devenu un musée, le Musée du Palais, qui conserve les trésors impériaux de la civilisation chinoise ancienne et de très nombreuses œuvres d'art chinois de première importance :

     

    peintures, bronzes, céramiques, instruments de musique, laques, etc.

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     Fichier:Forbidden city map wp 1.png

     

     Plan de la Cité interdite.

     

    Les lettres en rouge sont utilisées pour localiser les principaux bâtiments.

     

     


    - - - Ligne de séparation approximative entre les cours intérieure (au nord) et extérieure (au sud) .


    A. Porte du Midi
    B. Porte de la Prouesse Divine
    C. Porte de la Gloire occidentale
    D. Porte de la Gloire orientale
    E. Tours d'angle
    F. Porte de l'Harmonie Suprême
    G. Salle de l'Harmonie Suprême
    H. Salle de la Prouesse Militaire
    J. Salle de la Gloire Littéraire
    K. Trois places du Sud
    L. Palais de Pureté Céleste
    M. Jardin impérial
    N. Palais de la Nourriture de l'Esprit
    O. Palais de la Longévité

     

     

    La Cité est le palais impérial de Pékin dont la construction fut ordonnée par Yongle, troisième empereur Ming, et réalisée entre 1407 et 1420.

     

     

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    Parmi les 12 signes astrologiques traditionnellement chinois, le dragon se classe à la 5e place, il est le seul signe qui n'existe pas du tout dans la vie réelle.

    Pour les Chinois, le dragon est le dominant de tous les animaux, doté d'un pouvoir tout puissant, fort et capable de tout, c'est pourquoi les Chinois se font appeler aussi « les descendants du dragon ».

     

    le dragon est devenu spontanément un symbole de droit et de haute position, il en résulte que tous les empereurs de l'époque se déclaraient les « fils du vrai dragon ».

     

     

    Les dragons de la Cité interdite

     

     

    A la Cité interdite, le palais impérial qui conserve la culture et l'histoire de milliers d'années en Chine, est le lieu qui a connu le passage des 24 empereurs des dynasties Ming et Qing durant les 600 années précédentes.

     

    Par conséquent, les signes du dragon se font remarquer partout ici, la culture du dragon se dévoile dans toute son authenticité.

     

     

    Pour mieux connaître la culture et l'histoire de la Cité interdite, on a invité un présentateur volontaire de ce monument historique, monsieur Gao Tongsheng, il va nous y emmener pour voir les dragons et nous donner un maximum de détails.

    « il y a beaucoup de dragons à la Cité interdite, ils sont innombrables, sur les toits des palais, les avant-toits, les piliers principaux, les marches, etc. Sans compter les trônes des empereurs, qui portent le nom de « chaises du dragon », les vêtements des empereurs s'appellent « robe impériale », quant aux  lits qui se trouvent dans les chambres des empereurs, on les appelle les « lits des dragons ».

     

    Vous voyez, les dragons sont partout et les compter, risque de prendre beaucoup de temps. »

     

    Le matin, quand la porte de la Cité interdite s'ouvre, les touristes viennent et vont sans interruption. Les uns poussent des soupirs, les autres prennent des photos avec les dragons, mais ce qui compte vraiment, c'est l'histoire que cachent les dragons.

    La porte Taihe est la plus grande porte de la cité, on y voit le palais Taihe en face. Si on le regarde de loin, nous ne pouvons rater le ciel bleu, les tuiles jaunes, les murs peints en rouge, la terre en jade blanc, c'est un paysage gigantesque qui s'offre a nous. Le palais Taihe, considéré comme étant le plus haut au niveau de la Cité interdite, a bien sûr le plus grand nombre de dragons, soit un total de 13, 844 dragons.

    La plupart des touristes se dépêchent vers le palais Taihe. ils posent leurs regards un peu partout , certains montent et utilisent les perrons, au point de ne pas remarquer la tête des dragons sur les piliers à l'intérieur, ces dragons ne sont pas seulement une décoration, pourquoi ? voici le témoignage de monsieur Gao :

    « maintenant on est devant le Palais Taihe, ce qui est le plus imposant ici, ce sont les marches de jade, elles ont une longueur de plus de 8 mètres. on voit aussi beaucoup de piliers, en bas desquels on trouve des têtes de dragons avec de petits trous qui permettent d'évacuer les eaux des pluies quand il pleut très fort.

    Les trois principaux palais Taihe, Zhonghe et Baohe, se dressent sur un socle de trois étages. Ayant une superficie de 2,500 mètres carrés, fabriqués en jade blanc. Pour éviter l'accumulation des eaux quand il pleut, il y a des canalisations spéciales pour les évacuer, par exemple sous forme de tête de dragon, il y en a au total 1142 têtes. Le socle se trouve plus haut au milieu et plus bas à l'entourage. Quand il pleut, les eaux s'orientent spontanément vers les environs du socle, formant le fameux « dégorgement des eaux par les dragons ». Le design de ce déplacement d'eau est bien rationnel et en même temps très romantique.

    Quand on monte plus haut, on est juste devant l'entrée du Palais Taihe, les 13,844 dragons nous brouillent la vue. L'empereur s'assiait sur la chaise du dragon. Cette image vous est certainement famillière , mais avez-vous remarqué ce que portait l'empereur ?

    La robe impériale des empereurs est utilisée lors des rencontres avec les ministres d'Etat, on y trouve bien des dessins sous forme de dragon, ce qui est en réalité beaucoup plus complexe que ce que nous l'imaginions, à part le rôle principal du dragon, on peut trouver en même temps d'autres animaux. Monsieur Gao nous présente:

    « il y a au total 9 dragons sur la robe impériale des empereurs, à part ça, on trouve le soleil, la lune, les étoiles, les montagnes, les oiseaux, etc, on les appelle shi er zhang wen, c'est à dire l'ensemble des 12 dessins de la robe impériale. »

    Les 12 dessins se sont développés sans cesse durant des milliers d'années, chaque dessin a son propre message. Par exemple le soleil, la lune et les étoiles signifient que la bienveillance de l'empereur rayonne surle peuple. Les montagnes, symbolisent alors les caractères nobles et dignes de l'empereur qui lui permettent de bien gouverner le pays. Le dragon, qui peut aller dans le ciel et aussi sous terre, symbolise que les empereurs peuvent résoudre tous les problèmes en fonction de la réalité.

    « fu et fu, ce sont les noms des deux animaux, le tigre blanc et le cercopithèque. Le tigre est impétueux alors que le cercopithèque est intelligent. Ils constituent le caractère de l'empereur, il y va de même pour les 12 animaux des autres dessins. »

    Il fréquent que l'on porte des jugements sur la personne de l'empereur, de nous interroger s'il est sage ou pas. Mais à y réfléchir, quelles sont les caractéristiques d'un bon empereur ? en fait, si on connaît bien les sens des 12 animaux, on connait la réponse.

    Les dragons de la Cité interdite sont faits avec de la pierre ou avec du bois. Si vous voulez connaître profondément la culture et l'histoire du dragon à la Cité, il y a certainement un dragon qui ne peut être manqué, ce sont les caractères du mot chinois pour le dragon sur les inscriptions parallèles.

    Le Palais Zhonghe, l'un des trois principaux palais de la Cité, est orné d'inscriptions parallèles écrites par l'empereur Qianlong. Dans la première partie, on trouve le caractère du mot chinois pour le dragon, mais quelle est la signification de ces inscriptions ?

    « les inscriptions parallèles ici, c'est en fait une promesse, l'empereur Qianlong voulait marcher dans le ciel en conduisant une voiture dirigée par six dragons, pour être diligent et assidû dans les affaires gouvernementales. La deuxième partie signifie qu'il formulait des voeux pour tous les habitants du pays, leur souhaitant une meilleure vie. »

    Les inscriptions parallèles de la Cité interdite sont généralement sur la gouvernance de l'Etat, l'ordre dans le pays, la bienveillance des fonctionnaires, ou tout simplement des voeux de bonheur. Les dragons sont en fait une porte, à travers laquelle on peut trouver davantage de paysages, de l'art, de l'histoire, de la philosophie et de la créativité des Chinois.

    En revanche, ce qui est le plus impressionnant, ce ne sont peut-être pas les palais ou les dragons, mais la culture traditionnelle creusée sur les tuiles et filtrée à travers les arbres et les fleurs dans la Cité, tout ça nous raconte les histoires de notre passé, pour nous permettre de bien envisager notre futur.

     

     

     

     

     

    Ce palais, d'une envergure inégalée — il s'étend sur une superficie de 720000 m² — fait partie des palais les plus anciens et les mieux conservés de Chine.

      

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    Le nom le plus courant est « Cité interdite », qui vient du fait que son accès en était interdit au peuple à l'époque des grands empereurs chinois.

     

     

      

    Comme résidence de ces derniers, elle est devenue symbole d'interdit.

    Depuis le début du quinzième siècle, le cœur de Pékin se trouve autour de la Cité interdite, aussi appelée Palais impérial des Ming et desQing.

      

    Il s'agit du plus vaste complexe architectural de Chine:

    une véritable ville dans la ville.

      

    Elle couvre 720 000 m² et compte 9 999 pièces et 50 hectares de jardins. Si la tradition se limite à 9 999 pièces, c'est parce que seules leurs divinités avaient le droit de construire un palais comprenant 10 000 pièces.

      

    Le nombre 10 000 représente symboliquement « une infinité dénombrable » en Chine. De ce fait, les hommes ont essayé de se rapprocher aussi près que possible de leur idéal de perfection.

     

     

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    La construction de la Cité interdite a duré 14 ans et plus d'un million d'ouvriers y auraient travaillé.

     

     

    cite interdite

      

      

    Entre 1420 et1911, un total de 24 empereurs y ont résidé.

      

    On l'appelle la Cité interdite parce qu'elle était réservée à l'empereur, à sa famille et aux gens qui travaillaient pour lui.

     

    Afficher l'image d'origine

     

     

    Avant 1924, année où elle a été ouverte au public, personne d'autre n'avait le droit de s'en approcher ni même de la regarder.

     

     

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    L’architecture a divisé la Cité Interdite en deux parties :

      

      

    la cour extérieure et la cour intérieure.

      

      

      

    La Cour extérieure, où le souverain recevait ses ministres et présidait les grandes cérémonies officielles, abrite

    la salle de l’Harmonie Suprême (Taihe),

    la salle de l’Harmonie Parfaite (Zhonghe) et

     

     

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    la Salle de l’Harmonie Préservée (Baohe) ainsi que les bâtiments latéraux principaux, dont

     

     

    Fichier:Forbidden City Imperial Guardian Lions.jpg

      

      

    la salle de la Gloire Littéraire (Wenhua) et

      

      

    la Salle des Prouesse Militaire (Wuying).

      

      

    La cour intérieure comprend surtout le palais de la Pureté Céleste (Qianqing),

      

      

    la salle de l’Union (Jiaotai) et

    le palais de la Tranquillité Terrestre (Kunning), qui sont entourés respectivement par

      

    Fichier:Détail toiture Cité interdite.jpg

     

     

     

    les six Palais de l’Est et les Six Palais de l’Ouest.

      

    La cour intérieure servait de cabinet de travail à l’empereur et d’appartements à la famille impériale et aux concubines.

      

     

     

    Fichier:Forbidden city colors.JPG

      

      

      

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    De nos jours, il est devenu un musée qui conserve les trésors impériaux de la civilisation chinoise ancienne.

      

    la Cité interdite est l'un des sites les plus visités en Chine.

      

    La Cité Interdite a été profondément rénovée.

      

    Elle a été inscrite au patrimoine mondial de l’humanité en 1987 par l'UNESCO.

      

    C'est aussi la plus grande collection de constructions en bois au monde.

     

    article écrit par STEPHANE -

    http://chine-imperiale.blogspot.fr/search/label/cit%C3%A9%20interdite

     

     

     

     

     

     

     

    Maquette de la CITE INTERDITE

     

     

     

     


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    Ornements de cheveux

     

    Epingles et pinces à cheveux étaient des façons de s'embellir quotidiennes dans la Chine ancienne. Sous les dynasties Ming (1368-1644) et Qing (1644-1911), les ornements des chevelures féminines exprimaient la pensée traditionnelle Chinoise et sa culture par des techniques exquises et sophistiquées.

    Le terme générique pour les épingles et pinces à cheveux est "ji" (笄).Un "ji" à une seule branche maintient en place les cheveux enroulés, un "ji" à deux branches est un accessoire de la coiffure en lui-même. En Chine, avant la dynastie Qing, les hommes ainsi que les femmes portaient un chignon maintenu en place par un "ji".
    Les créations à la mode et les motifs variés de ces "ji" les rendaient l'ornement favori des femmes de toutes les couches sociales.

    Fabriqués dans des matériaux qui incluaient le jade, l'or, l'argent, l'ivoire, le bronze et le bois sculpté, le style , la matière et le travail d'artiste de ces ornements de cheveux reflétaient à la fois un statut social et une culture ethnique Chinoise.

    Les motifs, le travail artistique, les matières et le nombre d'ornements qu'une femme portait étaient significatifs de son rang social. L'étiquette féodale définissait le style d'ornements de cheveux que les femmes portaient lors d'occasions formelles, telles qu'un mariage ou des cérémonies à la Cour.

    Le "buyao", épingle à cheveux élaborée, était un ornement de cheveux exquis dénotant un statut noble. Souvent incrusté de pierres précieuses et comportant des motifs sculptés, la principale caractéristique du "buyao" était ses pendants qui mettaient en valeur le visage ainsi encadré de la propriétaire et "dansaient" quand elle bougeait, d'où le nom "buyao" qui signifie littéralement "secoué quand vous bougez".Cet ornement était généralement en or, en forme de dragon ou de phénix et orné de perles ou de jade.

    Ornements de cheveux

    Les ornements de cheveux portés par les femmes fortunées prenaient aussi la forme de fleurs en or incrustées de pierres précieuses représentant des fleurs ou des animaux.

    Parmi les motifs décoratifs populaires, on trouvait des oiseaux et des animaux fastes comme le dragon, le phénix, la grue, le cerf et les douze animaux du zodiaque Chinois. Le cerf était considéré comme un animal favorable car sa prononciation en chinois (鹿 lù ) ressemble à celle de "six" qui annonce la réussite. Les épingles en forme de canard mandarin annonçaient le Bonheur conjugal.

    Des motifs de fleurs et d'arbres fruitiers représentaient la pivoine, la fleur de lotus, le prunier, la goyave et l'asphodèle. Les cinq pétales de la fleur de prunier représentaient des bienfaits, un salaire élevé, la longévité, la chance et la santé.
    Des motifs représentant des objets fastes incluaient des instruments de musique, des pièces d'échec, des caractères de calligraphie et les "quatre trésors de l'atelier du lettré", à savoir le pinceau de calligraphie, le bâton d'encre, la pierre à encrer et le papier.

    Mais pour les femmes de la Chine ancienne, le "ji" était plus qu'un simple ornement de cheveux. La cérémonie du "ji" où l'on offrait une épingle à cheveux à une jeune fille quand elle atteignait ses quinze ans, était un rite de passage signifiant qu'elle était en âge de se marier.

    Une épingle à cheveux fonctionnait aussi comme un gage d'amour. Dans le passé, lorsque des amoureux Chinois étaient forcés de se séparer, ils partageaient souvent une épingle, chacun en conservant en permanence une moitié avec eux jusqu'à ce qu'ils soient réunis.

    Ornements de cheveux

     

     
     
     
     
     
     

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    Le gynécée de l'empereur de chine réunissait des centaines de femmes. Des employés étaient chargés de consigner de façon détaillée la vie sexuelle de l'empereur, afin de déterminer les femmes pouvant enfanter. La vie sexuelle de l'empereur de chine était d’ailleurs une affaire d'état car de sa bonne santé dépendait la succession au trône.


    La femme qui était choisie par l'empereur pour passer la nuit en sa compagnie, était soigneusement lavée et préparée mais également fouillée afin de vérifier qu'elle ne cachait ni arme ni poison.

     

     

     

    Plus une femme était appelée régulièrement par l'empereur, plus elle avait de chances d'en porter un enfant. Les rivalités et les haines étaient donc terribles au sein du gynécée et il a existé des cas où des impératrices faisaient assassiner des concubines.
      

      
      
    Une des histoire est celle de l'Impératrice Wu, sous la dynastie des Han (200 av JC), qui fit assassiner une de ses rivales et son enfant.

     

     

     

    Toutes ces femmes concentraient leurs efforts à séduire l'empereur et avoir un héritier. Dans ce jeu raffiné, subtil et parfois mortel, les intrigues étaient donc quotidiennes et leurs conséquences parfois terribles pour les perdantes.

     

     

     

    Il était très mal vu que l'empereur tombe amoureux d'une concubine qui n'était là que pour faire un enfant.
      
      
      
      
    Ainsi un empereur de la dynastie des Tang au VIIIème siècle commis l'erreur de tomber amoureux de la célèbre et très belle Yang Guifei (en photo), une de ses concubines.
      
      
      
    Cette situation provoqua une très grave crise dynastique qui menaça le pouvoir impérial.
     
     
     
     
    Article écrit
    par STEPHANE
     
     
     
     
     
     
     

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    Liang Yan Sheng art

    Liang Yan Sheng art

     

     

     

     

     Liang Yan Sheng art

     

     

     

     

    Liang Yan Sheng art

     

     

     

     

     

     

     

     


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    les CHINOISES... de ZHAO GUO JING

     

     

    Zhao Guo Jing

     

     

      

     

     

     

     

      

     

     

     

    Zhao Guo Jing art

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Zhao Guo Jing art

     

     

     

     

    Zhao Guo Jing art

     

     

     

     

    Zhao Guo Jing art

     

     

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    Zhao Guo Jing art

     

     

     

     

     

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