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    Shanghaï
    automne 1937 / juin 1938 / nov 1938 / mai 1939

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     Tribus Moïs 06

    Les tribus Moïs

    Les Moïs sont un peuple d'Indochine vivant dans les montagnes du Vietnam et sur les plateaux du revers de la Cordillère Annamitique. 800000 Moï peuplaient les hauts plateaux du Vietnam en 1954, Ils sont à peine 200000 en 1966. Traqués, les survivants se cachent dans les montagne ou fuient en désordre au long des pistes, égrenant morts et mourants.

    (Source : Les petits soleils, de Erwan Bergot)

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    SOURCES :
     
     
     
     

    Les tribus Moïs
    Anciennes photos
    (1937-1939) de Claude Berruyer

    En faisant des recherches pour documenter mes anciennes cartes postales des Moïs (Mnong) du Vietnam (voir mon post: http://sanza.skynetblogs.be/post/7440957/-moIs-de-cochinc...), j'ai découvert le site concernant le récit du voyage de Claude Berruyer (1915 - 2009) sur le croiseur Lamotte-Picquet en Extrême-Orient entre 1937 et 1939.
    Sur ce site http://www.croiseur-lamotte-picquet.fr/index.php, créé par son petit fils Olivier Berruyer, en plus du récit du voyage, vous y trouverez près de 1 000 clichés pris en deux ans par ce passionné de photographie qu'était son grand-père.
    Merci à Olivier Berruyer de m'avoir autorisé à utiliser les superbes clichés pris en pays Moï par son grand-père lors de son voyage des années 37-39.


     

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    Tribus Moïs 21

    Tribus Moïs 22

    Tribus Moïs 23

     

     SOURCES
    superbe blog
     
     
     
     
     
     

  •  Fichier:Xuantong.jpg

     

    Puyi

     

    Aixinjueluo Puyi (né à Pékin le 7 février 1906 et mort dans la même ville le 17 octobre 1967), connu sous le nom de Puyi (chinois traditionnel : 溥儀, chinois simplifié : 溥仪, pinyin : Pǔyí), également orthographié Pou-yi ou P'ou-yi mais appelé également de son nom de règne Xuāntǒng, est le douzième et dernier empereur (末代皇帝) issu de la dynastie Qing, la dernière qui régna sur l'Empire chinois. Il est le fils de Zaifeng deuxième prince de Chun, deuxième fils de Yixuan premier prince de Chun, lui-même septième fils de l'empereur Daoguang. Il est né dans la trente-deuxième année du règne de l'empereur Guangxu.

      

    Le dernier empereur (1908-1912)

    Guangxu étant toujours sans enfant à 30 ans, sa tante Cixi, l'impératrice douairière de Chine et détentrice réelle du pouvoir, nomme par décret Puyi pour assurer sa succession. L'enfant a alors 2 ans et 10 mois.

    Au lendemain de cette nomination, Guangxu décède, et, le surlendemain, c’est Cixi elle-même qui rend l'âme.

    L'intronisation officielle de Puyi se déroule le 2 décembre 1908, son père assurant la régence.

    À l'époque, la Chine connaît de nombreux désordres, et depuis longtemps la dynastie mandchoue est contestée (révolte des Taipings au siècle précédent, révolte des Boxers de 1899 à 1901, mouvements insurrectionnels du Guangdong et du Guangxi entre 1905 et 1911).

    Le général Yuan Shikai, nommé pour mater les mouvements de révolte, et notamment le soulèvement de Wuchang du 10 octobre 1911, se retourne contre le pouvoir en place et pousse le jeune empereur à abdiquer le 12 février 1912, mettant fin à la dynastie Qing et à la période féodale.

      

    Prisonnier dans la Cité interdite (1912-1924)

    Malgré la proclamation de la République de Chine le 1er janvier 1912, donc quelques jours avant sa destitution de jure et selon les huit "Articles veillant au traitement favorable de l'Empereur après son abdication", arrangement conclus entre la maison impériale Qing et le gouvernement républicain, il reçoit de ce dernier l'autorisation de conserver son titre et de demeurer – et même de fait est obligé de vivre – dans la Cité interdite. Lui et sa famille garderont l’usage de la « cour intérieure » (partie nord de la cité), tandis que la « cour extérieure » (partie sud) revenait aux autorités républicaines. En outre, il bénéficie d'une liste civile conséquente.

    En 1917, un général conservateur partisan des Qing, le général Zhang Xun, profitant du désaccord du Président de la République et de son Premier ministre quant aux puissances à soutenir dans le conflit européen de la Grande Guerre, envoie ses troupes à Pékin, soit près de 5 000 hommes. Le 1er juillet 1917, il rétablit Puyi dans sa fonction d'empereur, ce qui suscite une réaction unanime des républicains et des seigneurs de guerre. Le 13 juillet suivant, Duan Qirui, le Premier ministre démis, pousse Puyi à abdiquer de nouveau.

    Dès 1919, Puyi reçoit une éducation occidentale de son précepteur, un Écossais diplômé d'Oxford, Reginald Johnston (en), officier du bureau colonial britannique parlant le mandarin et féru d'histoire ainsi que de poésie chinoise. Johnston n’est pas vraiment un enseignant, mais exerce une grande influence sur Puyi. Sous sa conduite, ce dernier s’intéresse à tout ce qui vient d'Occident. Grâce à lui, il apprend l'anglais dès l'âge de 13 ans, au point de demander à Johnston de l’aider à lui trouver un nom anglais. Parmi la liste des noms de souverains britanniques que lui procure Johnston, Puyi choisit celui de Henry. C'est encouragé par l'éducation de Reginald Johnston que Puyi coupe sa natte, symbole du pouvoir mandchou (voir article sur les Taipings qui coupèrent leur natte en signe de protestation contre le pouvoir en place).


      

    Le prince mondain (1924-1932)

    En 1924, dans la tourmente qui entoure le renversement du Président de la République Cao Kun, les accords passés sont annulés. Puyi est expulsé de la Cité interdite, enceinte dont il n'était pas sorti depuis 15 ans, par les troupes de Feng Yuxiang. Il retourne dans le palais paternel.

    Il tente, par le truchement de Reginald Johnston, de s'expatrier en Angleterre. Mais, pour ne pas froisser la Chine, les Britanniques lui refusent tout visa. Il se tourne alors vers l'Empire du Japon qui, en 1925, accepte de l'accueillir dans l'enclave de Tianjin. Il y mène une vie mondaine dans les milieux occidentaux des concessions.

     

     Fichier:Kangde Emperor of Manchukuo.JPG 

    Empereur du Mandchoukouo (1932-1945)

    Les Japonais convoitent les richesses de la Mandchourie (fer et charbon, notamment), et à ce titre préservent Puyi, en qualité de représentant de la dynastie mandchoue qui avait encore ses fidèles.

    En 1931, le Japon fait la conquête de ce territoire, et crée un état fantoche sous le nom de « Grand État mandchou (ou Mandchoukouo) de Chine ». Malgré les protestations du Guomindang auprès de la Société des Nations, et les déclarations de cette dernière qui considérait que le Mandchoukouo faisait partie intégrale de la Chine, les Japonais placent Puyi à sa tête en 1932, mais sans lui donner de pouvoirs réels.

      

    Le Japon, soucieux de jeter des bases durables sur le sol chinois, met alors en place un vaste plan d'émigration vers le Mandchoukouo de populations japonaises et coréennes - la Corée ayant été annexée par le Japon en 1910 - le but étant de faire venir un million de personnes en 20 ans. Cet afflux de migrants se fait aux dépens des populations locales qui se voient dépossédées de leurs terres.

    Fort occupé à combattre l'influence grandissante du Parti communiste chinois de Mao Tsé-toung, le Guomindang finit par signer un cessez-le-feu avec les Japonais en 1931.

    En 1932, la Société des Nations module ses positions quant au problème mandchou en déclarant, que « [...] le nouvel état créé est un protectorat plutôt qu'un véritable état indépendant », même si elle préconise l'adoption d'un plan d'intervention internationale pour la Mandchourie ; de ce fait, le Japon quitte la SDN le 27 mars 1933.

    Puyi veut regagner son titre d'empereur ; c'est une quasi obsession. Aussi, en octobre 1933, quand le Japon en quête d'une image moins conquérante et d'une certaine légitimité lui fait la proposition de reprendre son titre impérial, il accepte, malgré les innombrables victimes de guerre chinoises et la spoliation des terres au bénéfice des immigrants nippons et coréens.

    Le 1er mars 1934, Puyi, sous le nom de « Kangdle », est sacré Empereur pour la troisième fois.

    Puyi espère que cette intronisation n'est qu'une étape, et qu'une victoire du Japon en fera de nouveau l'Empereur de toute la Chine.

     

    Toutefois, les exactions japonaises dans le pays, ainsi que l'influence de celle qui sera sa deuxième concubine, Tan Yuling, une Chinoise d'origine mandchoue, amène Puyi à s'affirmer devant ses « amis » japonais et à s'opposer à eux. Aussi, pour resserrer les liens entre l'Empereur et ses alliés, un mariage est-il célébré en 1938 entre l'un des frères de Puyi, Pujie, et la princesse Hiro Saga, parente de l'Empereur Hirohito. Au cas où Puyi viendrait à disparaître sans descendance, Pujie porterait le titre impérial. Mieux encore, un enfant mâle issu de ce mariage, donc de sang mêlé chinois et nippon, ferait un Empereur idéal pour le Mandchoukouo. Pujie et Hiro Saga ont bien un enfant, mais c’est une fille. Quant à Tan Yuling, elle décède en 1942, à l'âge de 22 ans. Puyi, qui lui portait une réelle affection, aura toujours un doute sur la cause de ce décès puisqu'elle était soignée par un médecin japonais.

    Puyi et Hiroito

    Le Guomindang s'alliant au Parti communiste chinois contre l'envahisseur nippon, Puyi n'a d'autre solution que continuer à appuyer les Japonais. Son sort est lié au leur, et à l'issue de la guerre, non pas celle qui oppose simplement deux pays d'Asie, mais celle qui embrase le monde entier.

    Le 17 août 1945, deux jours après la capitulation du Japon, Puyi abdique pour la troisième fois.

    Afin d'assurer sa sécurité, les Japonais l'invitent à s'envoler pour le Japon. L'avion atterrit à Shenyang et Puyi est arrêté par les Soviétiques. Très probablement a-t-il été livré aux Russes par ses protecteurs, bien que ce point n'ait jamais pu être élucidé.

      

    Prisonnier des Soviétiques (1945-1950)

    Le 19 août 1945, Puyi se retrouve en résidence surveillée à Tchita, dans le sud de la Sibérie, puis à Khabarovsk.

    En août 1946, il est entendu comme témoin au Tribunal militaire international de Tokyo, dont le but est de juger les criminels de guerre en Asie. De témoin à accusé la distance est mince, mais Puyi sait se préserver. À l'issue de son audition, qui dure sept jours, le Guomindang demande son extradition vers la Chine, ce que refuse l'Union Soviétique qui soutient le Parti Communiste Chinois.

    En Chine, le conflit qui oppose les nationalistes aux communistes tourne à l'avantage de ces derniers. Pressentant le pire, et craignant pour sa vie s'il devait retourner dans son pays, Puyi demande à Staline à rester définitivement en Union Soviétique, mais sa lettre demeure sans réponse.

    La République populaire de Chine est proclamée à Pékin le 1er octobre 1949 par Mao Tsé-toung. Quelques mois plus tard, au début de 1950, Mao en voyage en URSS demande l'extradition vers la Chine de Puyi et des autres dignitaires mandchous exilés avec lui. Staline accepte.

    La rééducation (1950-1959)

    Puyi est transféré dans le « camp de rééducation pour criminels de guerre » de Fushun, sous le matricule 981. La guerre de Corée éclate en septembre 1950. Quelques mois après, et du fait de la proximité de Fushun avec la frontière sino-coréenne, Puyi est transféré dans un autre camp à l'intérieur du pays où il reste deux ans. En 1954, quelques mois après la fin du conflit coréen (27 juillet 1953), il retourne au camp de Fushun.

    Une enquête est diligentée sur place en vue d'un procès éventuel. Accablé par les confessions de ses amis et de sa famille, Puyi est reconnu coupable de nombreux crimes contre le peuple chinois et le PCC, au premier chef figurant la conspiration avec le Japon.

    Puyi rédige alors une confession dans laquelle il fait amende honorable, ce qui lui vaudra la clémence du « Grand Timonier » qui optera pour sa « rééducation » plutôt que pour son exécution.

    Un peu plus tard, en septembre 1959, Mao Tsé-toung décrète l'amnistie de certains criminels de guerre, dont Puyi.

      

    Un Chinois comme les autres (1959-1967)

    Commence alors une nouvelle vie pour l'ancien empereur. Ainsi, pour le nouvel an de l'année 1960, Zhou Enlai le convoque et, comme le raconte le demi-frère cadet de Puyi, Puren, dans le film "Puyi. The Last Emperor of China" (cf infra), le premier ministre lui suggère d'écrire le livre de sa vie. Il lui trouve également un travail de jardinier au Jardin botanique de Pékin.

      

      

    Quelque temps plus tard, c'est Mao Tsé-toung lui-même qui le reçoit, et qui lui conseille également de rédiger son histoire. De plus, il lui préconise de se remarier.

    Ces conseils sont suivis. En avril 1962, Puyi épouse une infirmière, Li Shuxian, et la confession de Fushun sert de base au livre qui sort en 1964, sous le titre "La première moitié de ma vie". Cet ouvrage est traduit dans de nombreuses langues. En France, il est édité par Flammarion sous le titre "J’étais empereur de Chine". Il faudra attendre 2007 pour que paraisse la version intégrale, la précédente ayant été expurgée de 160 000 mots[réf. nécessaire].

    Il devient ensuite bibliothécaire au sein de la Conférence consultative politique du peuple chinois, avec un salaire de 100 yuans par mois, avant de devenir lui-même membre de cette institution en 1964, et ce jusqu'à sa mort.

    La Révolution culturelle vient troubler cette quiétude : ses revenus sont réduits, son mobilier en partie confisqué. Mais il évite l'humiliation publique comme la pratiquaient couramment les gardes rouges.

    Peu après, ses médecins diagnostiquent un cancer des reins et de la vessie.

     

     Fichier:Puyi and wanrong.jpg

    Puyi et Wan Rong, vers 1920.

     

    Famille

    • L'Empereur a eu deux épouses :
      • Sa première épouse est Wan Rong (婉容) (1906 - 1946). Ils se marient en 1922, et elle porte le titre d'Impératrice. Capturée par les communistes, elle meurt empoisonnée à la prison de Yanji en 1946.
      • Sa seconde épouse est Li Shuxian (李淑賢) (1925 - 1997). Ils se marient en 1962.
    • Il a eu aussi trois concubines:
      • Sa première concubine est Wen Xiu (淑妃) (1909–1953), qui devient concubine impériale en 1922 jusqu'en 1931, date de son divorce.
      • Sa deuxième concubine est Tan Yuling (谭玉龄) (1920 - 1942), morte dans des conditions non élucidées.
      • Sa troisième concubine est Li Yuqin (李玉琴) (1928-2001) qui n'a que quinze ans à l'époque du mariage en 1943. Elle divorce en 1958.

      

    Puyi s'est éteint sans laisser de descendance.

    • Il a eu aussi plusieurs frères dont deux ont joué un rôle dans l'histoire de la Chine :
      • Pujie (1907–1994)
      • Puren (1918 - ) (qui prendra plus tard le nom de Jin Youzhi).

      

     

     

    Mariage de PUYI en 1922

      

      

     

      

      

      

    sources WIKIPEDIA

      

      

      

     



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    Histoire de la cuisine chinoise

     

     

    Extrait du communiqué de presse pour l'exposition "Les séductions du Palais - cuisiner et manger en Chine", traditions de table chinoises au Musée du quai Branly en partenariat avec le Musée national de Chine du 19/06/12 au 30/09/12.

     

    Du cru au cuit, autour du foyer néolithique

    7000 - 2000 av. J.-C.

    Les documents anciens, bien que rédigés postérieurement, en grande partie sous la dynastie des Zhou (1045-221), rapportent des événements et des comportements souvent antérieurs à la première des dynasties chinoises, les Xia (c.2100-c.1600). Ces chroniques remontent au 3e millénaire, au temps des souverains mythiques, où trois personnages, Yandi, Huangdi et Houji, revêtent une apparence particulière. Chacun d'entre eux est considéré comme une sorte de démiurge fondateur.

     

     

    Yandi est appelé Shennong, le « Divin laboureur ». Il aurait introduit l'agriculture et également façonné les premières céramiques. Au deuxième, Huangdi l'« Empereur Jaune », on attribue l'invention des cinq céréales. Il serait aussi le premier à avoir cuit des céréales à la vapeur (fan). Il aurait également fait bouillir de l'eau de mer pour obtenir du sel, introduisant la méthode pengtiao (« cuire et assaisonner ») qui allait constituer l'un des fondements de la cuisine chinoise. Quant à Houji, le « prince Millet », il fut ministre de l'agriculture sous les deux derniers souverains mythiques, Yao et Shun. C'est à lui que l'on devrait la préparation des boissons alcoolisées à partir du millet ou du riz fermentés.

    Pour les Chinois, l'agriculture allait devenir l'occupation par excellence, la source de toutes les richesses, les fondements de la religion, le symbole même de la civilisation. De fait, les Han se sédentarisent de manière définitive, les premières communautés se regroupant en hameau autour du foyer.

     

     

    Pouvoir, ivresse et divination à l'âge du bronze

    1600 - 222 av. J.-C.

    La maîtrise du bronze va de paire avec le premier État centralisé. Le roi réside dans son palais et les bronziers, qui ont remplacé les potiers, oeuvrent près du souverain. Ce dernier détient les armes et les outils en métal ainsi qu'une riche vaisselle qui lui sert en particulier à communiquer avec les esprits lors des banquets rituels dans le temple des ancêtres. Il est entouré de devins qui pratiquent des actes magiques sur les reliquats des offrandes. De ces banquets rituels sortira l'écriture, laquelle investira les bronzes sous la 3e dynastie, les Zhou.

    Pour l'aristocratie Shang (1600 – 1050 av. J.-C., 2e dynastie royale) et Zhou (1045 - 221 av. J.- C., 3ème dynastie royale), le temple des ancêtres devient un lieu-clé, à la fois fédérateur et identitaire, l'endroit où l'on se réunit et où toutes les décisions sont soumises aux ancêtres.

    C'est autour de lui que la 2e section s'organise. On sait d'ailleurs que ces cérémonies d'offrandes aux ancêtres étaient très semblables à un banquet, donnant aux vivants comme aux défunts l'occasion de jouir de la nourriture et de la boisson.

    Sous les Shang, la boisson devient essentielle. Sa consommation précède tous les banquets. Le grand nombre de vases à alcool prouve la prédilection des aristocrates Shang pour la boisson. Les principaux vases en bronze sélectionnés dans cette section illustrent l'alcool et sa consommation.

    Chez les Zhou, les vases à alcool se raréfient, les récipients à nourriture prennent plus d'importance. L'étiquette qui régit les banquets est devenue très rigoureuse. Les repas se prennent assis sur des nattes posées sur le sol et les serviteurs disposent les vases autour des convives, d'où le fait que les récipients étaient conçus sur des socles ou munis de pieds. On sert d'abord le vin, puis les poissons, les viandes et les légumes, et en dernier lieu les céréales.

    Pour les viandes, on dispose les morceaux découpés sur des présentoirs dou. On offre les ragoûts dans les tripodes ding, tandis que les coupes gui sont réservées aux céréales. Les tripodes ding et les coupes gui sont appelés à devenir les emblèmes du pouvoir. Les « neuf ding », (jiuding) correspondant chacun à un mets particulier, sont réservés au seul souverain. Ils seront non seulement les symboles royaux, mais aussi ceux du pays tout entier.

     

    Banquets et réjouissances en Chine antique

    Dynastie des Han, 206 av. J.-C. - 221 apr. J.-C.

    Les objets et les informations pour cette période émanent principalement de découvertes archéologiques exhumées de tombes de l'époque Han (206 av. J.- C., 221 apr. J.- C.). Dans les grands domaines antiques, les cuisines se trouvent toujours séparées des salles de réception : la première partie de cette section est consacrée à la cuisine et la seconde au banquet.

    Avec ses travaux pénibles, la cuisine est habituellement du ressort des hommes. Aujourd'hui encore, la cuisine reste en Chine un privilège de la gente masculine. L'art de cuisiner est alors le gepeng, littéralement « couper et cuire », une terminologie descriptive qui pourrait parfaitement s'appliquer à la cuisine chinoise actuelle. On coupe en menus morceaux, conditionnement adapté à l'usage désormais généralisé des baguettes. On peut également lacérer en fines lanières ou hacher. Les modes de cuisson sont multiples : on ébouillante, on cuit à l'étuvée, on rôtit, on rissole, on poêle, on frit…

    Dans la salle de banquet, le maître de maison trône par principe au fond de la chambre, sur une estrade en légère surélévation, adossée à un paravent faisant face à ses invités, comme l'attestent de nombreuses représentations. Quant aux convives, ils apparaissent alignés sur deux rangs arallèles de chaque côté du maître, assis sur des nattes avec, devant eux, des petites tables basses en laque. Des plateaux munis de pieds sont apportés entièrement garnis des cuisines où ils étaient habituellement conservés, empilés les uns sur les autres. La vaisselle en laque a remplacé le bronze dont l'usage est désormais réservé à la fabrication des armes.

    Les pan circulaires sont les plats les plus courants. Ils sont accompagnés de coupes ovales munies de deux oreilles erbei, de cuillers shao, de baguettes kuaizi, de chauffe-vin lian, de grands vases à alcool hu.

     

    Qin Shihuangdi, le Premier Empereur

     

    Luxe, exotisme et extravagance à l'époque médiévale

    Dynastie Tang, 618 - 905 apr. J.-C.

    Chang'an, la capitale des Tang, est l'étape ultime de la « Route de la soie » où arrivent de nombreuses denrées exotiques, ce qui contribue grandement à la révolution alimentaire de l'époque médiévale en Chine. En réalité, cette ouverture vers l'Ouest commence bien avant, dès les Han, avec l'introduction de produits nouveaux (concombres, grenades, noix, sésame…) ainsi que des modes de préparations inédites. L'élément le plus important pour cette époque est toutefois l'adoption de la technique de mouture. Avec les premiers vrais moulins à meule de pierre, au 1er siècle av. J.-C., s'ouvre l'univers des mian, pains, gâteaux et pâtes. Puis apparaissent les mantou, des petits pains ronds cuits à la vapeur, les hundun une variété de spaghettis, et les jiaozi, des raviolis plongés dans la soupe bouillante, dont la popularité ne fera que croître au cours des siècles.

    Avec les Tang (618 - 905) l'empire chinois devient immense. Il règne alors un esprit de tolérance inconnu auparavant, notamment face aux us et coutumes venus de l'étranger. Les nombreux fruits et légumes en provenance de l'Occident sont progressivement acclimatés dans les jardins et les vergers impériaux. Toutes ces denrées nouvelles sont désignées par le préfixe hu, étranger.

    Les tables des palais sont ici évoquées par la vaisselle exotique : pots en noix de coco sculptées, cornes de rhinocéros ouvragées, coupelles en ambre, agate, cornaline ou jade, vases en verre soufflé. Mais sans doute plus caractéristiques encore sont les pièces d'orfèvrerie, aiguières en argent doré, écuelles polylobées en argent ciselé, plats et plateaux en argent repoussé, tasses et gobelets en or… Conséquences inévitables de ses excès et extravagances de table, l'obésité est de mise chez les aristocrates. Les grandes dames du temps, grâce aux ruses de la mode, parviennent à transformer leur corpulence en majesté.

     

     

    Diététique et méditation à la période classique

    960 - 1278 apr. J.-C.

    Il semble que sous la dynastie des Song (960 - 1278), la vie urbaine et son agitation aient succédé à la splendeur impériale. Ces trois siècles connaissent une croissance démographique sans précédent, en raison notamment de l'introduction d'une variété de riz étrangère en provenance du Vietnam qui permet deux récoltes annuelles. La plantation du thé à grande échelle est également une nouveauté importante. Maintenant à la portée de tous, le thé passe d'une boisson de luxe à celui d'un besoin quotidien. Dans l'exposition, ce développement est évoqué autour d'un pavillon où sont réunies quelques pièces exécutées en différents matériaux : céramiques les plus simples, grès, récipients décorés de sujet poétiques, fleurs, fruits bambous.

    Le goût pour les monographies est particulièrement vif à l'époque Song, sans doute en raison du développement de l'urbanisme avec ses bruits, ses encombrements, son monde nocturne, ses artifices. Certains lettrés n'hésitent pas à se retirer dans la montagne pour mener une vie rustique, écrivant de courts recueils sur les champignons, les agrumes, les épices. La gastronomie est devenue une expression littéraire à part entière.

    L'ouvrage le plus complet du genre est le « Shanjia qinggong, Les vivres simples d'un montagnard » dû à Lin Hong, personnage qui vécut au milieu du 13ème siècle, et renonça à la ville pour méditer dans la montagne. Dans son livre, il conduit le lecteur des joies du fourneau à la vanité de toutes choses. Par le soin qu'il porte à sa diététique, il opère une transposition de la nature jusque dans son assiette. Lin Hong illustre bien cette éthique du lettré qui quitte le monde et se dépouille pour atteindre l'essentiel.

     

    Puyi le dernier Empereur

     

    Le service de bouche des derniers empereurs

    Dynastie des Qing, 1644 - 1912 apr. J.-C.

    Les archives conservent de nombreuses pièces relatives aux banquets officiels. En Chine les événements importants, fêtes, naissance, mariage, enterrement ont toujours été l'objet de banquets coûteux, et tout particulièrement au sommet de l'Etat. Le Zhouli ou Rituel des Zhou, au cours du 1er millénaire avant notre ère, mentionne plus de 2 000 personnes travaillant dans le service de bouche du palais. Ce train de vie, en dépit des aléas de l'histoire, n'a fait que croître pour atteindre son paroxysme sous la dernière dynastie, les Qing, au cours du 18ème siècle.

    A la Cité interdite, le personnel varie entre 6 000 et 9 000 serviteurs, le service de bouche devant assurer 12 000 repas par jour en moyenne, déjeuner, dîner et collations comprises. Huit grands types de banquets sont répertoriés. Le qingzhu shenshou pour les anniversaires impériaux, le fengguang jiamian pour annoncer l'avancement en grade des fonctionnaires, le yangqing shijie pour les fêtes saisonnières du calendrier, le cian zhu hou pour les princes vassaux, le qian shouan en l'honneur des personnes âgées, le jisi zhili ou banquet sacrificiel, le huanshan zhili pour les mariages ou les enterrements.

     

     

    La vaisselle de table en or, en argent, en émaux cloisonnés, en porcelaines en jade, en ivoire, est luxueuse. Les cuisines impériales disposent de quelques 3 000 pièces en métal précieux, mais la quantité de vaisselle allouée à chaque membre de la famille impériale est réglementée. Seule la dotation de l'empereur est illimitée.

     

     

    sources /

    http://www.chine-informations.com/guide/histoire-de-la-cuisine-chinoise_3785.html

    PHOTOGRAPHIES AJOUTEES GOOGLE

     

     

     

     


  •  La plus ancienne poterie est chinoise-Chinecroissance

     

    Vieille de 18 000 ans

    Des tessons de céramiques découverts dans la grotte , en Chine méridionale (Hunan), viennent d’être datés de 18 000 ans.

     

    Ce qui fait de cette poterie la plus ancienne jamais découverte.

     

    De précédents travaux avaient permis la mise au jour, dans la même région, de tels objets d’argile cuite plus récents de 2 000 à 3 000 ans.

     

     

    Ces résultats, publiés dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS), s’appuient sur la datation au radiocarbone (carbone 14) de charbons et de collagène d’ossements animaux retrouvés dans la même couche stratigraphique.

     

    L’ensemble des datations effectuées sur les vestiges animaux du site indique une occupation de la grotte remontant à 21 000 ans environ. Des assemblages d’ossements animaux et des outils lithiques ont

    également été découverts sur le site.

     

     

     Un plat de la dynastie Ming en porcelaine bleue et blanche avec la représentation d'un dragon

    Les chercheurs sont parvenus à réunir suffisamment de tessons pour reconstituer ce que devait être l’aspect de la céramique.

     

     

    D’aspect conique, celle-ci devait mesurer une trentaine de centimètres de hauteur. En outre, la qualité de sa facture laisse supposer que les artisans qui l’ont façonnée devaient être dépositaires d’un savoir-faire acquis de longue date.

    La présence de telles céramiques à des époques aussi hautes pose question à la communauté scientifique.

     

    Elle suggère que la transition du paléolithique au néolithique s’est faite, en Asie de l’Est, sur de très longues périodes.

    Au contraire, au Proche-Orient, le passage d’un mode de vie de nomades chasseurs-cueilleurs se fait relativement vite.

     

     

    Et ce n’est qu’autour du Xe millénaire avant notre ère que l’on retrouve de telles céramiques, sur des sites occupés par des populations déjà sédentarisées et maîtrisant les techniques agricoles.

     

    Une statuette en céramique datée d’environ 25 000 ans – la célèbre Vénus de Dolní Vestonice – a bien été mise au jour en Moravie (République tchèque) au début du XXe siècle, mais jamais aucun récipient remontant à des époques aussi anciennes n’a jamais été découvert.

    Et pour cause :

     

    les chercheurs s’interrogent sur l’utilité de ces poteries primitives pour des populations ne maîtrisant pas encore l’agriculture – comme on le présume de celles occupant le site

    de il y a 18 000 ans.

     

    Cependant, le site a également livré de rares restes de grains de riz.

     

    D’où ces questions : y avait-il plus de riz à l’origine qu’on n’en exhume aujourd’hui ?

     

    Ce riz était-il totalement sauvage ou déjà le fruit d’un embryon d’agriculture, dans une région réputée être le berceau de la domestication de cette céréale, à la base des régimes alimentaires de l’ensemble de l’Asie… Enfin, des questions se font également jour sur la nature de l’habitat qu’aurait représenté la grotte pour ses occupants d’il y a 18 000 ans.

      

     

     

      http://www.chinecroissance.com/tag/yuchanyan

     

      

     La grotte de Yuchanyan.

    Poterie du site de Yuchanyan

    Des tessons de poterie vieux d’environ 18.000 ans ont été mis au jour et soigneusement datés dans le sud de la Chine, dans la province du Hunan, repoussant encore un peu plus loin les origines de la céramique.

    Au Proche-Orient, dans le bassin méditerranéen et en Europe centrale, la fabrication des objets de terre cuite s’est essentiellement développée au néolithique, entre le 8ème et le 7ème millénaire avant notre ère, avec la sédentarisation des populations de chasseurs-cueilleurs.

     


    Un plat de la dynastie Ming en porcelaine bleue et blanche avec la représentation d'un dragon
     

     

    Dans l’Est de l’Asie, la céramique est plus ancienne.

     

    Des vestiges de poteries datant de 15.000 à 16.000 ans ont été découverts dans des grottes au Japon.

     

    L’étude publiée aujourd’hui dans les Proceedings of the National Academy of Sciences remonte encore plus loin dans le temps.

     

    Elisabetta Boaretto (Institut Weizmann, Israël) et ses collègues ont procédé à une datation de nombreux échantillons extraits des couches sédimentaires où se trouvaient les restes de poteries dans la grotte de Yuchanyan.

    La datation du collagène des os et du charbon de bois donne une fourchette de 13.800 à 21.000 ans avant notre ère. Les échantillons situés juste au-dessus et en-dessous des tessons donnent un âge d’environ 18.000 ans, faisant de ces morceaux épars les plus anciens vestiges connus de céramique.

    Un seul objet a pu être en partie reconstitué à partir de ces morceaux exhumés dans la grotte de Yuchanyan, précisent les chercheurs. Il s’agit d’une sorte de pot dont la base est pointue, mesurant 31cm de diamètre et 29 cm de hauteur. Les poteries de ce site, très riches en kaolinite, n’ont été chauffées qu’à 400 ou 500°C.

    C.D.
    Sciences-et-Avenir.com
    02/06/09

     

     

     

     

     

      

     


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    La Chine ancienne à travers l'objectif d'une

    aventurière britannique

    Des lamas tibétains portant des masques lors d'une danse religieuse

    Des lamas tibétains portant des masques lors d'une danse religieuse


    À la fin de la dynastie Qing (1644 – 1911), un grand nombre de jésuites et aventuriers étrangers ont voyagé dans l'ouest de la Chine. Des clichés pris par eux sur les paysages qu'ils ont vus et les personnes qu'ils ont rencontrées lors de leur séjour en Chine ont suscité un vif intérêt des Occidentaux sur l'Empire du Milieu.

    La Britannique Isabelle Bird fut l'une de ces aventurières. Elle a voyagé en 1898 dans la province du Sichuan, immortalisant avec son appareil photo les costumes, les moeurs ainsi que le paysage naturel de cette région.

      

     

     

    Des fonctionnaires de la dynastie Qing

    Des fonctionnaires de la dynastie QingUn palanquinDes chariots à main largement utilisés à ChengduDes chariots à main largement utilisés à ChengduUn sanatoriumDes soldats des douanes à ChongqingDes soldats des douanes à ChongqingUne coiffure de fêteUne coiffure de fêteUne colonne sculptée de dragonsUne colonne sculptée de dragonsUn portique d'honneurPorte pagodeUn pont à WanxianLe bateau qu'a utilisé Isabelle Bird lors de son voyageLe bateau qu'a utilisé Isabelle Bird lors de son voyageUne famille de trois personnesUn escalier en boisUne femme en train de tisserUn moulin en pierreUn moulin en pierreUn bourg

     

     

     

    Écrit par wang sources.

    http://wang888.skynetblogs.be/archive/2011/03/18/la-chine-ancienne-a-travers-l-objectif-d-une-aventuriere-bri.html

     

     

     

     

     


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     La Chine ancienne 1860 

     
     
    Sélection de prises de vue de la chine ancienne, couvrant approximativement une période de 1860 à 1946 et réalisée par différents photographes.
     
     
     
    La plupart de ces images ont été retouchées numériquement pour améliorer leurs qualités. Ces photographies, en plus d'offrir une esthétique propre aux monochromes, apportent un témoignage sur l'histoire chinoise à travers ses traditions, ses coutumes et sa culture.
     
     
     
      
      
     















      
      
      
      
      
      
      

     
     
     
     
    Petites filles et Orphelines Kidnappées 1904
    Ces petites filles étaient destinées à l'esclavage domestique....
    la plupart enlevées à leurs parents très pauvres, parfois vendues.
     
     
     
    Petites filles milieu aisé...
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    Hong Kong
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    Manchu 1861
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    Prisonniers Boxers 1880
     
     
     
     
     





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