• La résistance vietnamienne sous l'occupation française

     

    Parmi les révoltes vietnamiennes contre les Français, celle de Dê Tham fut une des plus marquantes et aussi une des rares révoltes dont on peut retrouver la trace sur les cartes postales d'époque.

    Après la signature des accords de protectorat au Tonkin en 1883, le Roi du Vietnam appela le peuple à se soulever contre les Français. Le -Dôc (Général) TRUONG Van Tham répondit à cet appel en se soulevant contre les envahisseurs : on l'appela alors Dê Tham. Il réussit à contrôler plusieurs régions, l'armée française essuyant de nombreux échecs face à ce héros.

    En 1894, les Français signèrent un accord de paix avec De Tham en lui cédant 22 villages dans la région de Yên Thê, De Tham établit alors son Q.G. à Cho Go. Le peuple vietnamien le surnomma alors "Le Tigre Sacré de Yên Thê". Mais deux ans plus tard De Tham déchira l'acte de paix pour reprendre le combat. En 1898, l'armée française négocia encore avec De Tham en lui accordant plus de privilèges. De Tham vécut en paix jusqu'en 1905 (d'où ces photos en famille !) puis se révolta à nouveau.

    En 1908, De Tham décida de frapper un grand coup : il voulut s'emparer de Hanoi. Avec la complicité des cuisiniers, il organisa l'empoisonnement de 200 soldats français (à la poudre datura), défenseurs de la Citadelle de Hanoi, mais la dose n'étant pas assez forte, les soldats français furent pris seulement de malaise et l'opération fut stoppée.

    Au début de l'année 1909, l'armée française décida une action de grande envergure : investir Cho Go, le Q.G. de De-Tham. Ce dernier, vaincu, alla se cacher dans les forêts. Les Français mirent alors la tête de De Tham à prix : 25.000 piastres mort ou vif. Trois aventuriers chinois, appâtés par le gain, firent semblant de se joindre à De Tham pour le décapiter pendant son sommeil le 18 mars 1913, mettant ainsi fin à un conflit qui aura duré un quart de siècle.

    (Cliquer sur l'image pour l'agrandir puis cliquer sur le bouton "Précédente" (ou "Back") du navigateur pour revenir à cet écran)

     

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    Le héros Dê Tham (entre 1898 et 1905)

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    Dê Tham et ses petits enfants (entre 1898 et 1905)

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    Les camarades de Dê Tham (entre 1898 et 1905)

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    Les camarades de Dê Tham

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    Les entourages de Dê Tham avant leur mise en arrestation

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    L'arrestation de la famille du beau-père de De Tham

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    Transport du beau-père de De Tham

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    Arrestation de Thi Nho, 3è femme de De Tham

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    The Mui, 2è femme de Ca Rinh (fils adoptif de De Tham)

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    Arrestation de The Mui

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    Yen The, deux prisonniers, 1911

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    Le héros Ba Bieu, bras droit de De Tham (entre 1898 et 1905)

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    Pagode des Serments de Dê Tham

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    Un partisan de Dê Tham et son gendre Quynh se rendent

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    Cho Go, repaire de De Tham

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    Un fortin du Dê Tham

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    L'intérieur du fortin

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    L'intérieur du fortin

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    Un poste militaire français dans la région de Yên Thê

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    Les tranchées des militaires français pour se protéger contre Dê Tham

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    Construction d'un poste militaire français dans la région de Yên Thê

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    Groupe militaire français dans la région de Yên Thê

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    Transport d'un mort (1909)

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    Mise en bière d'un soldat français (1909)

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    Transport d'un blessé (1909)

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    Un blessé (1909)

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    Yen The, cusine en plein vent

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    Yen The, groupe de Marsouins au poste de Mo Trang

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    Yen The, escorte d'un convoi dans la forêt

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    Yen The, patrouille de partisans

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    Le Khâm-Sai Lê Hoàn, vieil ennemi de Dê Tham

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    Le groupe de partisants Mans de Pham Que Thang

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    L'interrogatoire d'un partisan de Dê Tham

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    Les prisonniers

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    Un prisonnier

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    Les prisonniers sur le quai du port Alger à destination du bagne de la Guyane

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    Les prisonniers débarquent à Alger

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    L'exécution des partisans de Dê Tham (1908)

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    Les têtes tranchées des partisans de Dê Tham

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    La tête tranchée d'un partisan de Dê Tham

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    L'affaire "Empoisonneuse" (1908) dau-doc2(1908).jpg (63919 octets)

    Les prisonniers de l'affaire (1908)

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    L'exécution des condamnés (1908) dans l'affaire

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    Les têtes tranchées des condamnés (1908)

    L'affaire Ba Dinh (1887)

    (Phan Dinh Phung - Dinh Cong Trang)

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    Les prisonniers capturés

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    Les prisonnières capturées

    .
    L'affaire ???

    SOURCES /

    http://nguyentl.free.fr/

    html/photo_resistance_fr.htm

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    Phuc Yên (9-1909)

      

      

     

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    Doi Van (1888) ?


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    L'INCONTOURBABLE CITE INTERDITE




    La Cité Interdite est le plus impressionnant palais impérial préservé dans le monde, comprenant les trésors cachés de la civilisation chinoise.

    La splendide architecture de la Cité Interdite représente l’essence et l’aboutissement de réalisations architecturales traditionnelles chinoises phénoménales.

    En 1961, la Cité interdite a été répertorié comme l’un des monuments historiques des plus importants selon le gouvernement central chinois et, en 1987, elle a été listé au patrimoine culturel mondial par l’UNESCO. Le Musée du Palais est un trésor éternel rassemblant des vestiges historiques et culturels chinois inédits.

    Il est reconnu comme l’un des cinq plus importants palais dans le monde (les quatre autres étant le château de Versailles en France, le Palais de Buckingham au Royaume-Uni, la Maison Blanche aux Etats-Unis et le Kremlin en Russie).

    La Cité Interdite, située en plein cœur de Pékin, fût l’habitation de 24 empereurs des dynasties Ming (1368-1644) et Qing (1644-1911). La construction du grand palais avait été ordonnée par l’empereur Yongle de la dynastie Ming (1406), et s’est achevée en 1420. Dans l’ancienne Chine, l’empereur était considéré comme «  le fils du Ciel », et possédait donc le pouvoir suprême du ciel, faisant le lien entre terre et cieux.

    Ce temple divin porte ce nom car un tel endroit était bien sûr interdit aux classes populaires. Initialement, la cité avait été appelé Zijin Cheng («Cité Pourpre Interdite») mais dans la Chine moderne, celui-ci est désormais appelé Gugong (« l’Ancien Palais »).

    La Cité Interdite couvre une superficie d’environ 72 hectares, composé de 90 palais et de cours, 980 bâtiments et 8 704 chambres.

    beijing forbidden city L’incontournable Cité Interdite

    Les touristes ne doivent pas manquer cette merveille mondiale. Mais il est conseillé d’éviter de réserver un hôtel aux alentours, qui ressemble plus souvent un hôtel Disneyland Paris qu’un hébergement de qualité et de confort. Il est préférable de choisir un logement plus éloigné des attractions touristiques.

    Enfin, dans le but de sécuriser la cité interdite, ce monument sublime est entouré d’un mur de 10 mètres de haut, d’une circonférence de 3 kms. À chaque coin, un guet se loge dans cette forteresse tel une tour d’ivoire inaccessible.


    sources : http://www.chine-chinois.com/guide-chine/bejing-pekin/l%E2%80%99incontournable-cite-interdite





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    La Cité Interdite a longtemps été l’objet de nombreux fantasmes de la part des Occidentaux, qui, intrigués par les évènements qui se déroulaient au-delà de la Porte du Midi, ont entretenu les rumeurs les plus folles.

    Lorsqu’en 1919, Reginald F. Johnston est nommé précepteur du jeune empereur Puyi ; nonobstant le fait qu’il soit le premier « étranger » à obtenir ce poste ; il entame le récit de son séjour dans la Cité Interdite : Au coeur de la Cité Interdite, publié en 1934. Cet ouvrage, unique en son genre, dévoile au grand jour le fonctionnement d’une cour d’un autre temps, soumise aux rites centenaires qui la rythment, mais aussi une cour qui subit de plein fouet les mutations de son temps.

     

     

    Le 12 Février 1912, Puyi abdique pour la première fois (il abdiquera une seconde fois en 1917 après une restauration de 10 jours), laissant place à la République de Chine. Cette dernière, soucieuse de ne pas s’aliéner une frange de la population toujours favorable aux Qing, propose à l’Empereur les « Articles veillant au traitement favorable de l’Empereur après son abdication » : Puyi conserve son titre d’Empereur (mais ne gouverne plus), il a le droit de rester dans la Cité Interdite (seulement dans la cour intérieure), une rente lui est versée par l’état. De fait, la vie dans la cité ne change pas : Puyi, entouré d’eunuques et de servants, est à la fois prisonnier du cérémonial, mais aussi des murs de la Cité Interdite.

     

    Durant cette période, les précepteurs et les eunuques chargés de son éducation vont lui raconter les légendes chinoises et mandchoues, qui font de lui le fils du Dragon, élu des dieux et propriétaire du Mandat Céleste lui donnant le droit de régner sur l’Empire du Milieu. Cependant, après un certain temps, la Cour juge nécessaire que l’Empereur soit initié aux choses du monde, et notamment l’anglais. C’est pourquoi elle signe un accord avec les représentants du gouvernement britannique en Chine pour que ces derniers envoient à la Cour un lettré, qui sera chargé de l’enseignement de la langue et de la culture anglaise auprès de l’Empereur. Mais celui qui devait à l’origine n’être qu’un simple professeur de langues va vite s’imposer comme le tuteur et le conseiller de Puyi.

    Avant d’arriver en Chine, Réginald Johnston a étudié à l’université d’Édimbourg et d’Oxford. En 1898, il est envoyé à Hong-Kong travailler dans les services coloniaux, puis à Weihaiwei. C’est durant ce long séjour en Chine qu’il apprend le mandarin (qu’il parle couramment), et qu’il commence à s’intéresser à l’histoire de la Chine et à sa poésie. Il est donc un candidat tout désigné pour être envoyé auprès de Pékin par les plénipotentiaires britanniques.


    Son ouvrage commence avant son arrivé à la Cité Interdite, où il relate ses connaissances de la maison impériale mandchoue et la rencontre qu’il a vécu avec le père de Puyi avant son intronisation comme précepteur. Il le continuera même après la fin de sa mission, en 1924, donnant son point de vue sur la situation de la Chine des années 20-30.

    On découvre dans cet ouvrage un certain sentiment d’émerveillement de la part de Réginald Johnston, qui, on le voit au fil de la lecture, s’attache à la Cour Impériale, et notamment à la personne de l’empereur. On peut aussi voir l’influence bénéfique qu’il a sur le dernier des Qing : il réussit à le convaincre d’abandonner certaines traditions sur-années (comme le port de la natte), le détache de l’influence malsaine des nombreux eunuques de la cour (notamment après l’incendie du Palais de la Prospérité Réciproque, attribué aux eunuques qui ont ainsi voulu détruire les preuves des vols qu’ils commettaient), il l’initie à la politique internationale et à l’histoire du monde. Sous son influence, Puyi choisira même le nom de règne de Henry, comme les rois britanniques le faisaient à une époque.

     

     

    Le récit de Réginald Johnston est d’autant plus précieux qu’il nous montre, avec un regard extérieur, le fonctionnement de la Cour Impériale, qui n’a pas changé depuis des centaines d’années, ni même avec l’abdication de l’Empereur. On y voit alors que la Cour est cloisonnée, voir emmurée dans ses traditions, qui lui interdissent toute réaction spontanée, et qui explique comment la dynastie Mandchoue a pu se laisser déborder par les évènements qui ont conduit à sa chute.

    En 1924, Puyi est forcé de quitter la Cité Interdite et de se réfugier dans le palais de son père. C’est là que s’arrête la mission de Réginald Johnson, qui continuera à entretenir une grande amitié avec l’Empereur. Il le verra une dernière fois en 1930, avant son retour en Angleterre. Grand admirateur de la Chine, l’écossais plantera lui-même et aménagera un jardin chinois sur son domaine, où flotte jusqu’à sa mort le drapeau au dragon de la dynastie Qing.

    Pour ceux qui comme moi s’intéressent donc à cette époque troublée de la Chine et notamment à Puyi, je conseille fortement le livre de R.Johnston (disponible sur Amazon), ainsi que le film de Bernardo Bertolucci : Le Dernier Empereur, sorti en 1987, avec un magistral Peter O’Toole dans le rôle de Réginald Johnston.

     

    SOURCES et LIEN -

    http://www.chine-chinois.com/medias-chine/lire-la-chine/au-coeur-de-la-cite-interdite-un-ecossais-a-la-cour-de-puyi

      

      

      

     


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       Ne nous méprenons pas. Il est hors de question que je vous raconte ces quelques heures passées dans cet endroit gigantesque qui est patrimoine culturel de l'UNESCO. De toutes façons, les sites internet consacrés à la Cité Interdite sont pléthores... Je vais donc vous raconter et vous montrer seulement quelques petits trucs, histoire de vous mettre l'eau à la bouche.

      

    Déjà, c'est GRAND! OK,

      

    on le savait déjà, mais être sur place nous rend encore plus petits. C'est extrêmement impressionnant.

       Nous sommes rentrés par le Sud, par la Porte de la Paix Céleste : Tienanmen.

      

    Celle-ci arbore, bien-sûr, le portrait de Mao. De magnifiques ponts sculptés permettent de l'atteindre. Ensuite, on rentre dedans.

     

     

      

      

    Eh oui, ça a beau s'appeler une "porte", c'est super épais!!. Ensuite, on peut se faire une belle ballade avant d'arriver aux caisses; le droit d'entrée simple n'est pas cher: 40 RMB hors-saison. Il est possible de se procurer des audio-guides (pas pour cette fois, on est là juste pour regarder...). Je peux me le permetre, y'aura d'autres occasions, gnark gnark!

     

     

      

      

    Des ponts, des escaliers, des portes, des palais gardés par des lions de bronze...

      

    De quoi impressionner les gens qui sortent de leur campagne comme moi.

     

     

    Et ce n'est pas que de la façade! Regardez plutôt les plafonds:

     

     

      

    Remarquable, non?

     

    En bas de chaque édifice, on peut trouver une énorme jarre, à l'origine remplie d'eau, pour éteindre les incendies, comme tout est en bois... (Vous pouvez voir aussi que quelques bâtiments sont en cours de restauration; et je ne vous ai pas montré celui qui est desossé!!. )

     

     

       

      

      

    Il est possible d'observer l'intérieur de certains palais: ici, le trône de l'Empereur... ('faut jouer des coudes!). Celui-ci est ouvert, mais d'autres vestiges sont protégés par des vitres; pas facile de prende de belles photos...


      même pas peur!!!

    Voici un exemple d'ornementation en bordure de toit:

     

       Là, vous vous dîtes sûrement: 'Il se la joue trop'.

       OK, c'est facile de se repérer dan la partie centrale, mais au niveau des jardins, on arrive à tout un labyrinthe de petites ruelles -forts jolies au demeurant, ma partie préférée car plus intimiste-, mais dans lesquelles on est très vite perdu!

     

     

      

       Au hasard des ruelles, on peut tomber sur des expositions en plusieurs actes (et donc plusieurs maisons!!) cocernant Pu Yi (le dernier Empereur) et Cixi (celle qui le précéda, et qui causa la chute de l'Empire du Milieu). 

      

    A voir : les lunettes et le sceau impérial, des qualigraphies des arbres généalogiques, quelques contextes historiques, c'est pas mal fait...


     

       Et on arrête ici pour aujourd'hui la visite de la Cité Interdite, avec en prime, un défilé de militaires saluant le drapeau national...

     

     

     

    Au revoir, à bientôt...

     

     

    sources : superbe blog - http://zhongguovince.over-blog.com/article-1751299.html

     

     

     


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    De la famille régnante Mandchou Aisin-Gioro était le dernier Empereur de Chine entre 1908 et 1924, le douzième empereur de la dynastie Qing à régner sur la chine.

    Il a été marié à l’impératrice Gobulo Wan Rong à la suggestion de l’impératrice concubine Duan Kang. Plus tard entre 1934 et 1945, il a été l’empereur Kangde de Mandchoukouo. Dans la République populaire de Chine, il a été membre de la Conférence consultative politique du peuple chinois de 1964 jusqu’à sa mort en 1967 sous le nom chinois Aixinjuelo Puyi. Son abdication a été le symbole de la fin d’une longue ère en Chine, Xuantong est largement connu comme le « dernier Empereur ».

    Ancêtre du côté de son père
    L’arrière-grand-père de Puyi était l’empereur de Daoguang (1820-1850), qui a été succédé par son quatrième fils, qui est devenu l’empereur de Xianfeng.

    Le grand-père paternel était le 1er prince Chun (1840-1891) qui a été lui-même un fils d’empereur Daoguang et un jeune demi-frère d’empereur Xianfeng, mais pas le prochain dans la lignée après Xianfeng (le 1er prince Chun a eu des demi-frères plus âgés qui étaient plus proches de l’âge de Xianfeng). Xianfeng a été succédé par son seul fils, qui est devenu l’empereur Tongzhi (1861-1875). Tongzhi est mort sans avoir de fils et a été succédé par l’empereur Guangxu (1875-1908), le fils du 1er prince Chun et son épouse, qui était la plus jeune sœur de l’impératrice Cixi Guangxu est mort sans héritier.

    Puyi, qui a succédé à Guangxu, était le fils le plus âgé du 2e prince Chun (1883-1951), qui était le fils du 1er prince Chun et de sa deuxième concubine, Madame Lingiya (1866-1925). Celle-ci était bonne au manoir du 1er prince Chun dont le nom chinois original était Liu ; celui-ci a été changé en Lingiya, un nom du clan Mandchou quand elle est devenue Mandchou. Le 2e prince Chun était, donc, le plus jeune demi-frère de l’empereur Guangxu et le premier frère dans la lignée après Guangxu.

    Puyi était dans une branche de la famille impériale lié étroitement à Cixi, qui était elle-même Mandchou du clan de Yehe-Nara (la famille impériale était le clan Aisin-Gioro). Cixi maria la fille de son frère à son neveu Guangxu, qui est devenu, après la mort de Guangxu et de Cixi, Longyu, l’impératrice (1863-1913).

    Il est intéressant de noter que le frère le moins connu de Puyi, Pu Xuezhai, est un important maître de l’instrument traditionnel musical Guqin.

    Empereur de Chine de 1908- 1924
    Choisi par l’impératrice Cixi alors qu’elle était sur son lit de mort, Puyi est monté sur le trône à l’âge de 2 ans et 10 mois en décembre 1908 suivant la mort de son oncle, le 14 novembre. Son père, le 2e prince Chun, a servi comme régent jusqu’au 6 décembre 1911 quand l’impératrice Longyu a succédé face à la révolution de Xinhai.

    L’impératrice Longyu a signé « l’acte d’abdication de l’empereur du grand Qin, le 12 février 1912, suivant la révolution de Xinhai, dans une affaire établie par Yuan Shikai avec la cour impériale à Pékin et les républicains dans le sud de la Chine : par les « articles de traitement favorable de l’empereur du grand Qing après son abdication » a signé avec la Nouvelle République de Chine. Puyi devait maintenir son titre impérial et être traité par le gouvernement de la Chine avec le protocole attaché à un monarque étranger. Ceci était similaire aux lois de garantie d’Italie (1870) qui accordaient au Pape certains honneurs et privilèges similaires à ceux appréciés par le roi d’Italie. On lui a permis à lui et la cour impériale de rester dans la moitié nord de la ville interdite (les appartements privés) ainsi que dans le Palais d’été. Un subside annuel de 4 millions de dollars a été accordé par la République à la maison impériale, bien qu’elle n’ait jamais été entièrement payée et ait été supprimés après seulement quelques années.

    Brève restauration (1917)
    En 1917, le seigneur de guerre Zhang Un a restitué à Puy son trône pour les 12 jours du 1er juillet au 12 juillet. Les résidents masculins de Pékin ont acheté à la hâte quelques fausses queues (longues tresses ou « grosses tresses ») pour éviter la punition pour avoir coupé leurs queues en 1912. Durant ces 12 jours, une petite bombe a été larguée au-dessus de la vile interdite par un avion républicain, causant des dommages mineurs. Ceci a été considéré comme le premier bombardement aérien en Asie de l’Est. La restitution a échoué à cause de l’opposition à travers la Chine, et l’intervention décisive d’un autre chef militaire Duan Qirui. À la mi-juillet, les rues de Pékin étaient remplies de milliers de fausses queues qui avaient été jetées à la hâte comme elles avaient été achetées.

    Puy a été expulsé de la Cité interdite de Pékin en 1924 par le seigneur de guerre Feng Yuxiang.

    Dirigeant du Mandchoukouo (1932-1945)
    Le 1er mars 1932, Puy fut installé par les Japonais comme dirigeant de Mandchoukouo, considéré par beaucoup d’historiens comme une marionnette du Japon impérial, sous le titre de règne Datong. En 1934, il a été officiellement couronné empereur de Mandchoukouo sous le titre régner de Kangde. Il était constamment en désaccord avec les Japonais en privé, cependant super docile en publique. Il a été offensé « d’être à la tête de l’état » et ensuite « Empereur de Mandchoukouo » plutôt que d’être entièrement reconstitué comme empereur Qing. En tant qu’élément du colonialisme japonais dans le Mandchoukouo, Puyi pouvait vivre dans le Wei Huang Gong durant ce temps. Lors de son intronisation, il s’est opposé avec la robe du Japon ; ils voulaient qu’il porte un uniforme du Mandchoukouo alors qu’il considérait cela comme une insulte alors que le port des robes longues traditionnelles de la dynastie Qing, non. Dans un compromis typique, il a porté un uniforme à son intronisation et une robe de dragon à l’annonce de son accession à l‘autel du paradis. Son frère Pujie, qui a marié Hiro Saga, une cousine éloignée de l’empereur japonais Hirohito, a été proclamé leur héritier.

    Durant le règne de Puyi comme empereur de Mandchoukouo, sa maison a été étroitement observée par les Japonais qui ont pris de plus en plus de mesures vers la pleine japonisation du Manchourie, comme cela avait été fait en Corée et ailleurs. Quant Puyi fait une visite d’état à Tokyo, il a été embarrassé des flatteries de la famille impériale japonaise. Lors d’une revue, il a même remercié l’empereur Hirohito d’avoir donné des cieux et un soleil clair pour l’évènement. Durant ces années vides, il a commencé à avoir un grand intérêt pour le bouddhisme. Cependant, le Japon l’a forcé à faire du Shinto la religion nationale du Mandchoukouo. Lentement, ses vieux compagnons ont été éliminés et des ministres projaponais ont été placés à leur place. Durant cette période, sa vie consistait la plupart du temps à signer des lois préparées par les Japonais, à réciter des prières, à consulter des oracles et à faire des visites formelles dans tout son royaume.

    Sa vie d’après (1945-1967)
    À la fin de la Seconde Guerre mondiale, Puyi a été capturé par les Soviétiques (1945). Il a témoigné au procès pour crime de guerre à Tokyo (1945). Ils l’ont blessé dans son ressentiment par rapport à la façon dont il avait été traité par les Japonais. Quand les communistes chinois sous Mao Zedong sont arrivés au pouvoir en 1949, Puy écrit des lettres à Joseph Staline avec comme requête de ne pas le renvoyer en Chine. Il a écrit aussi sur son nouveau mode de vie, qui a changé par les travaux de Karl Marx et Lénine, qu’il avait lu en prison. Cependant, parce queStaline a voulu enflammer ses relations avec « son nouvel ami politique Mao«, il a rapatrié l’ancien empereur de Chine en 1950. Puy passé 10 ans dans un camp de rééducation à Fushun, dans la province de Liaoning jusqu’à ce qu’il fut déclaré réformer. Il a exprimé son soutien aux communistes et a travaillé au jardin botanique de Pékin. Il est devenu membre de la Conférence consultative politique populaire chinoise, dans laquelle il a servi de 1964 jusqu’à sa mort. Il a écrit une autobiographie « De l’empereur au citoyen » en 1960 et est mort à Pékin de complications résultant de son cancer des reins, et de la maladie du cœur de 1967 durant la Révolution culturelle.



    AIXINJUELUO PUYI, dernier Empereur de Chine




    Aixinjueluo Puyi (7 février 1906 - 17 octobre 1967), connu sous le nom de Pu Yi (溥儀, pinyin pǔyí) mais appelé également Xuantong, il fut le douzième et dernier empereur de la dynastie Qing, qui régnait alors sur la Chine. Il est le petit-fils du prince Chun, 7e fils de l'empereur Daoguang. Il est né dans la 32e année du règne de l'empereur Guangxu.

     

    Xuantong est couronné à seulement 3 ans, selon le souhait de l'impératrice douairière Ts'eu-hi, alors que la Cour Chinoise est en plein désordre. Les révoltes de Wuchang, le 10 septembre 1911, le poussèrent à abdiquer le 12 février 1912, mettant fin au règne de la dynastie Qing et à la période féodale. Malgré la proclamation de la première République chinoise, il obtint du gouvernement de pouvoir continuer à résider quelques années supplémentaires dans la Cité interdite, avant d'en être expulsé par les autorités.

    En 1922, à l’âge de 16 ans, Puyi a marié deux femmes. Son premier choix pour épouse a été Wen Xi (1907-1951), que les officiels de la cour ont considéré comme pas assez belle pour être impératrice ; Wen Xi a été désigné comme concubine, et a divorcé par la suite en 1931. Le second choix de Puyi a été Wang Rong (1906-1946), qui est devenue impératrice ; elle fera plus tard une overdose d’opium, et mourra dans une prison chinoise.

    Sa troisième épouse a été Tan Yuling, qu’il a marié vers 1939. Bien qu’adolescente lors du mariage, elle est morte mystérieusement 6 ans plus tard alors qu’elle était traitée par un docteur japonais.

    En 1943, Puyi a marié sa quatrième femme, une étudiante de 15 ans nommée Li Yuqin (1928-2001). Elle a divorcé en 1958. Elle a été diagnostiquée avec une cirrhose en 1955 et est morte 6 ans après à l’âge de 73 ans.

    En 1962, il a marié sa 5e et dernière femme, une infirmière de Han, Li Shuxian (1925-1997), qui est morte d’un cancer du poumon en 1997.

    L’empereur n’a eu aucun enfant.

    Source documentaire: Wikipedia, Universalis, Larousse


    Puis, il fut placé par les Japonais à la tête de l'État du Mandchoukouo, sous le nom d'Empereur Kangde, en 1934.

     

    Capturé par les Soviétiques en 1945, qui le déportèrent avec toute sa famille en Sibérie, il sera livré en 1949 aux communistes chinois qui l'interneront dans un "Camp de rééducation pour criminels de guerre" jusqu'au début des années 1960. Libéré, il trouvera un emploi de simple jardinier à la ville de Pékin. Puis, au sein de la République populaire de Chine, il sera désigné en 1964 comme membre de la "Conférence Politique Consultative du Peuple Chinois" et le restera jusqu'à sa mort en 1967. Pu Yi est aussi connu en tant que Dernier Empereur (末代皇帝) de Chine.

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Puyi


    lien vidéos - http://www.cine-trailer.com/search/detailed/?search_id=Mandchoukouo


     

     




     

    Août 1946. «Un homme d'apparence normale comparaît au tribunal international de Tokyo», dit la voix off.

    Cet homme, c'est le dernier Empereur de Chine: Aixinjueluo Puyi, objet du documentaire présenté ce soir sur Arte. Né en février 1906, Puyi entre dans la cité interdite de Pékin à l'âge de 2 ans et 10 mois. L'Empereur de Chine, son oncle, meurt le lendemain de son arrivée. Puyi devient le 10e Empereur de la dynastie Qing, le 2décembre 1908. Mais des événements bouleversent son pays.

    En janvier 1912, la République de Chine est proclamée, il doit abdiquer. C'est la fin de 268 ans de règne de l'empire Qing et de 2132 ans de société féodale. Puyi obtient toutefois de conserver son titre impérial et de rester dans la cité interdite. Il en sera expulsé en 1924 après le coup d'État d'un seigneur de guerre.

    Entretemps, Puyi aura réussi à retrouver son trône... pendant douze jours! Retour la 3e fois en 1934: Puyi est désigné Empereur de l'État indépendant créé par les Japonais au nord est de la Chine. L'histoire de cet homme est exceptionnelle et les images et documents d'époque qui la racontent intéressants. Mais le documentaire ne passionnera sans doute que les fans d'histoire. Qui connaissent sans doute déjà tout de sa vie...

    Stéphanie BAZYLAK.

     








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